Tokyo Moon

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L'homme qui prend l'escalier me chamboule plus que je ne l'aurais souhaité. Il griffe tous les codes que je m'étais fixer, rafle le prix de la meilleur friandise découvert cet année, du plus grand bipolaire qu'il m'est était de connaître, mais ses émotions contradictoires me prodigue de nouvelle sensation que j'aimerais inspirer à mon cœur. C'est une rafale de fraîcheur dans une existence si morose. Si, il comprenait la teneur de son engagement, il ne prendrais pas de décision aussi dramatique pour la suite. Le temps des réflexion est révoqué pour ce soir, le bonheur de pouvoir enfin partager mon secret avec quelqu'un fait céder ma droiture.

Je me savonne prestement, parfumant ma peau d'une saveur très douce à la noix de coco. Une fois rafraîchit, j'enfile un ensemble de costard pantalon en cuir, laissant mes seins a nu en dessous. Un maquillage très naturel tout en accentuant la courbure en amende de mes yeux, et du rouge vif sur la bouche pour un effet éclat sauvage. Le temps moins frais qu'habituellement, je laisse mon blouson de motarde dans la penderie. J'enfonce mes petons dans une paire de botte à haut talon prenant de la hauteur face au mètre quatre-vingt-dix de Monsieur Evil.

Arrivée dans la ruelle, Evil se tient là, appuyer contre sa moto, avec une assurance à faire dézinguer ma confiance. Il est si sexy, son aura est si effroyable qu'il ne se rend pas compte de l'effet qu'il peut produire. Est-il fait pour moi ? Seul le temps me le dira, toutefois j'aimerais tellement qu'il veuille dépendre de cette vie si difficile soit elle pour me tenir la main et vivre le bonheur d'une destinés exaltante. Ma carapace a été créer pour me protéger, qu'il n'y est pas n'importe qui, qui pénètre mon monde, ma fleur. Si, je dois avouer la vérité, bien sûr que j'ai envie de m'ouvrir à une vie différente, en me laissant porter par un homme capable d'entendre et de vivre les méfaits que je prodigue. Mais est-ce une vie que j'ai le droit de vivre ? Il aura ma peau croyez-moi. Ceci dit, le combat sera horrifiant entre nous.

Il me tend le casque au moment où j'arrive à sa hauteur sans dire un mot. Il s'installe sur sa moto, en enlevant la béquille et me tend sa main.

- Prête ?

- Plus que tu ne peux le croire. Nous allons jouer pour savoir lequel de nous deux flanchera en premier.

Nos mains s'effleurent. La douceur de sa peau me surprend. Pour un homme de cet envergure, je m'attendais à la rugosité de celle-ci. J'enfourche sa moto, et me colle prestement contre lui.

La beauté des étoiles parsemant le ciel de cette douce nuit, offre une vision alléchante de ce qui pourrait se poursuivre.

En ce jeudi soir, la circulation est bondée, Evil est obligée de slalomer entre les véhicules pour se frayer un passage. La luminosité des lampadaires ruraux nous offrent plus l'imagination qu'anile l'obscurité. Les fêtard qui jonchent la chaussée a l'heure de l'apéritif me débecte, la stupidité des femmes est à gerber.

Ne me flageller pas sur la place publique mes amis ! Je comprends le besoin de s'échapper d'un quotidien éreintant. De boire ou fumer pour oublier. D'aller se trémousser à s'éclater avec ses copines. Mais soyons honnête, entre nibard, avec tous les efforts du monde nous pourrions essayer de faire intégrer à ses petits cerveau qu'est l'homme, que la femme n'est pas un objet dont on se sert au besoin, que nous ne sommes pas faibles, jamais ils n'arriveront à l'imprégner. Protéger vous tout en vous amusant, mais soyez accompagner d'un homme pour plus de protection. Apprenez à vous défendre. Participer à des séances d'entraînement au combat, peu importe, mais ne rester pas qu'entre filles, vous êtes vulnérables même si vous détester qu'on dise ça de vous.

Au feu rouge, en tournant la tête vers la devanture d'un magasin, nos silhouettes m'apparaît dans la vitre. Je dois dire que tout de noirs vêtu, avec les casques intégrales qui gardent nos visages secrets nous donnent un semblant de classe. On ferait un très beau couple. Tais-toi vielle folle, arrête de raconter des conneries ! Mes mains encerclant ses abdominaux me prouvent que j'ai des aptitudes humaines. Ses sensationnels d'éprouver une plénitude de ne pas devoir tuer l'humain que je touche. Très concentré sur la route, il ne fait absolument pas attention à moi, ignorant mes petites caresses très subtiles qui peut être, il ne ressent même pas. Aucunement le besoin de vous préciser que les relations ne sont pas mon fort.

The queen of crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant