Tokyo Moon

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Un trophée pour ce soir ?

Sur le parking d'une boîte de nuit parisienne dans l'obscurité, je m'attelle à me changer en enfilant une petite robe moulante noir, des petits talons pointue d'une couleur bleutée à paillettes, avec mes nombreux bijoux au doigt et au cou assortis au chaussure. Je lâche mes cheveux de Pocahontas donnant un peu plus de sensualité à ma tenue.

Après avoir rempli à bien ma mission, une petite sorti me fera le plus grand bien.

Ne doutez pas de mon sang meurtrier, je vais allier plaisir et passion dans une même soirée.

Je passe la file aussi longue que mon avenir incertain rempli de jeune insignifiant voulant boire à outrance et bouger son popotin en twerkant. Des tenues vestimentaires des plus affriolantes m'agresse la rétine. Les filles de nos jours ont vraiment très mauvais goûts, même leur style capillaire laisse à désirer. Visualisation des années deux milles, deux bandes de couleur de cheveux, un blond pisseux, ainsi qu'une couleur chocolat un peu fané, attention le comble du comble, munit d'une frange rideau. Miséricorde, certaines n'ont absolument aucun goût. Je grinces des dents d'horreurs tout en me rapprochant des vigiles postée à l'entrée. On se regarde tous les trois en chien de faïence, il se demande surement ce que j'attends. Ne les voyant pas bouger le petit doigt, afin de laisser une magnifique prunelle pénétrer les lieux de la décadence, je sors une liasse de billet de mon soutien-gorge leur ordonnant un laisser passer. Quelques petits billets vert et le tour est joué, à moi la sanguinarité. (Oups ! Je ne suis même pas sûr que ce mot existe dans le dictionnaire).

Bienvenue dans l'antre des danseuses de foire, des mecs trop entreprenant, bourrés et soulant. La décoration digne d'une plage caraïbéenne me donne des envies de voyage, cela fait tellement longtemps que je n'ai pas eu de contrat à l'étranger. Ma dernière mission à durer deux mois au fin fond des pays africains, me demandant d'assassiner un terroriste hautement puissant. Je ne connais pas l'identité du commanditaire seulement l'idée que le gouvernement se serve de moi à leur avantage à germer dans mon esprit depuis des mois. Que grand bien leur fasse, de toute manière cela me permet surtout d'engranger plus de pognon au détriment de l'état.

A dix heures, j'entrevois un jolie boule qui ne cesse de tournoyer ses yeux dans ma direction près du bar. Ma proiiiiiiiiiiiie s'approche, laissant une fille qui l'avait accaparé tout ce temps ! Tant pis pour ma gorge assécher, il est l'heure de passer à l'action. En mode sexy Bad bitch qu'il tombe dans mes filets le petit rat de laboratoire.

— Mademoiselle m'apostrophe-t-il ne salivant d'avance de sa capture.

Voyant que je ne prends pas la peine de lui répondre, l'homme semble désarçonnée. Je me lèche les lèvres supérieur commençant à jouer ma partie préférée. Mon décolleté plongeant laisse imaginer le pourtour de ma généreuse poitrine. La caresse délicate de ma main que je glisse sur son torse musclé fini de faire comprendre ce que je désir au fond de mes ovaires.

— Tu n'as pas froid aux yeux petite biche avance-t-il en pressant une de ses mains que je ressens rugueuse à son toucher sur mon fessier rebondi.

— Viens murmurer-je au creux de son oreille d'une voix suave en prenant sa main, nous dirigeant tous les deux vers la zone des sanitaires privée dont j'ai chopé la clés, il y a de ça des mois.

Je pousse le brun sur la cuvette, le défroquant entièrement qu'il soit dans la plus belle splendeur de la nudité. Pour plus de piquant, j'attache ses mains à la tuyauterie grâce à la ceinture qui maintenait son pantalon extra large à l'américaine, je saisis ses jambes et avec un triple nœud qu'il ne s'échappe pas. L'ombre qui arrime ses iris m'envoie des images d'un désir salvateur qui parsemé les organes de mon objet sexuelle. Avoir pu trouver une femme aussi frivole le passionne.

The queen of crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant