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Vous savez, les tueurs en série, la plupart du temps, on défend nos fantasmes bien avant de passer à l'acte et ce ne sont pas toutes des pulsions meurtrières. Les sources sont bien différentes.

Le déclencheur, plus communément appelé le « stresseur », peut-être tout et n'importe quoi. La perte d'un travail, d'un être cher... La frustration ne peut plus être contenue et va alors se matérialiser par un acte délictueux. C'est l'escalade qui fait face à ses sentiments, même si dans ces cas-là, certains parviennent à les contenir.

La victime est tout aussi importante, il y a ceux à « haut risque » et ceux à « bas risque ». Dans la catégorie des bas risques, nous trouvons par exemple les prostituées, les sans domicile fixe... C'est principalement des gens dont on ne se préoccupe pas que personne ne va réclamer. À haut risque, il y a les mères de famille, les enfants ou les personnages publics.

Aujourd'hui, grâce à la technologie moderne, les psychologues et les criminologues. Arrive à mesurer ce qui pousse à commettre plusieurs crimes.

· Le désir de pouvoir : contrôler leur victime et même les autres devient leur passe-temps favori. Des informations sont trop souvent dissimulées ou données au compte-gouttes afin d'obtenir la puissance qu'ils désirent sur les policiers ainsi que sur les familles endeuillées.

· Le manipulateur : alors lui, c'est le plus grand des baratineurs. Il peut réussir à camoufler sa sinistre personnalité. Pouvant faire croire à une femme qu'il aime ou à un jury qui n'est pas coupable. Selon moi, cela reste les pires criminels, étant donné que s'introduire dans la tête et l'âme d'une victime reste la pire des tortures. Amenant celles-ci parfois à culpabiliser lors de la découverte du vrai visage de la personne lui faisant face ou parce qu'elles ont réussi à sortir de cet enfer.

· Le prétentieux et égoïste : plus connu sous le nom de « vantard ». Crier sur tous les toits qui en sont les auteurs gonfle leur ego déjà surdimensionné. Par ailleurs, ils ont pour habitude de retourner sur les lieux du crime, d'admirer leurs œuvres.

· Le charmeur superficiel : leur jauge de vulnérabilité atteint des sommets. Il détecte facilement les émotions humaines. Poussant ses victimes à commettre des actes auxquels ils n'auraient jamais pensé en temps normal.

· Les impliqués : selon le magazine Real Crime, il s'agit de la caractéristique la plus effrayante. Très volontaires dans leur communauté, ils se mélangent aux autres avec une grande capacité d'adaptation. Ce sont le type de personnes qui ne sauront jamais suspecter dans une affaire. Mais attention, ce seront les premiers à se retourner contre vous si l'envie les prenait. Massacrant même parfois leur propre famille.

Pour finir, les tueurs en série ont subi autant de traumatismes qu'ils en causent à leurs victimes. Les abus mentaux, physiques ou sexuels vécus au cours de leur enfance les ont détruits. Venant de famille très instable. 90% des tueurs seraient des hommes. Certains chercheurs ont découvert que des lésions au niveau du lobe frontal de l'hypothalamus et du système limbique peuvent engendrer une extrême agressivité et toute perte de contrôle.

Entendons-nous bien, ce ne sont pas des enfants de chœur sur qui il faut se larmoyer, mais je me devais de vous expliquer certaines raisons de ces tueries, mais aussi de vous dévoiler les facettes et les plus connues des tueurs en série. Ce petit cours vous aidera peut-être à reconnaître les signes qu'un de ces individus se soit glissé dans vos draps ou dans votre vie.

Même si à ce moment-là, il est souvent déjà trop tard. Paix à votre âme.

The queen of crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant