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𝐃𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄𝐋𝐋𝐎
― Franco ?
― Hey ! Surprise le cousin, dit-il en écartant les bras.
― Je m'attendais pas à te voir aujourd'hui, dis-je en me mettant sur le côté.
― Roh allez fait pas ton rabat-joie, je passais par là et je voulais passer un coup. Je te dérange ?
― Eh bien... Un peu oui mais.. Laisse tomber.
Je ferme la porte, et il me regarde d'un air suspicieux, presque taquin, avant de s'asseoir sur le canapé.
― Toi t'est accompagné d'une femelle.
― Je ne dirais pas... femelle, dis-je légèrement irrité, mais d'une femme oui.
― Tu perds rien pour attendre toi ! Un vrai tombeur, c'est laquelle ?
― Laquelle ? Ne me fais pas passer pour ce que je ne suis pas, dis-je en m'asseyant à côté de lui, je suis en compagnie de Kiana.
― Hmm.. La fameuse et sulfureuse et Kiana, il me fait un clin d'oeil.
― Doucement sur tes mots Franco, je plisse des yeux.
― Pardon mais tu as fait le braquage du siècle, t'a vu le pain que t'a ?
― Le pain que j'ai ? Sérieusement Franco, on parle d'une femme, pas d'un butin, dis-je en secouant la tête avec un sourire exaspéré.
Franco éclate de rire, secouant la tête à son tour avant de lever les mains en signe de reddition.
― Ok, ok, je retire ce que j'ai dit, mais faut avouer qu'elle est... spéciale. Tu comptes en faire quoi ?
Je le fixe, son air taquin m'agace un peu, mais je sais qu'il ne peut s'empêcher d'aborder les choses avec légèreté.
― Ce que je vais en faire ? On est pas dans une partie d'échecs Franco, c'est une femme que je respecte, pas une pièce à déplacer sur un échiquier.
Franco me regarde avec un sourire plus sincère cette fois, comme s'il commençait à comprendre que c'était sérieux
―D'accord, je vois que tu prends ça à cœur... Désolé Don, j'voulais pas t'énerver où quoi que ce soit.
― Parle juste bien d'elle, et des femmes en général également.
