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𝐊𝐈𝐀𝐍𝐀
Je m'extirpe de mon sommeil, les jambes complètement endolori et les muscles tendus de plaisir, je tapote à côté de moi mais je ne sens rien d'autre que le lit vide, j'ouvre les yeux en fronçant les sourcils et effectivement je suis seule au milieu de ce grand king size qui fait cent fois ma taille.
Je descend doucement du lit et me dirige dans la salle de bain pour passer un rapide coup d'eau sur mon visage et je prend une brosse à dent qui semble neuf et me brosse les dents au moins cinq bonnes minutes.
Ensuite, je vais dans mon dressing où Donatello a rangé ma valise et j'enfile un string blanc en dentelle qui met bien en valeur mes fesses, ainsi qu'un peignoir fin en tissu court, blanc, qui s'arrête au creux de mes fesses. Je ne le ferme pas et j'ouvre la porte de la chambre, prête à retrouver mon Don.
Mais lorsque je sors de la chambre, un rire féminin parvient à mes oreilles, mon sourire se perd et je sens mes nerf se tordre de colère.
La seule femme qui devrait être présent dans cette maison, c'est moi et personne d'autre.
Je me dirige à l'étage du bas, sans faire trop de bruit et descend les escaliers et ce que je vois me glace le sang et me donne des envies de meurtre. Donatello en torse nue et cette brune dans une robe jaune moutarde, assis sur le canapé, dos à moi, discutant et riant à gorge déployé, enfin surtout l'autre pute qui rit comme une chèvre.
Je sers mon poing dans ma main et me dirige discrètement vers eux, pour interrompre cette mascarade.
Je fais le tour et la fille remarque ma présence la première et ses yeux s'écarquille légèrement lorsqu'elle voit ma tenue plus que légère, étant donné que mon peignoire est toujours ouvert.
Je m'assied sur les genoux de Donatello, sur le côté et il me regarde surprit.
L'incrédulité et la confusion transparaissent sur son visage.
— Kian-
Je le coupe d'un sourire glacé et mielleux.
— Bonjour mon amour, dis-je en accentuant chaque mot.
Je saisis son visage d'une main ferme, le faisant tourner vers moi, et l'embrasse avec une passion presque vulgaire. Je m'assure de rendre le baiser aussi intense que possible, mes lèvres se pressant contre les siennes avec une certaine brutalité. Je fais exprès de gémir contre sa bouche, accentuant le baiser pour que la femme en face puisse bien voir le spectacle. Chaque son que je laisse échapper est une déclaration de mon contrôle et de mon emprise.
