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𝐃𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄𝐋𝐋𝐎
C'est accompagné de mon père et de quelques un de mes collègues italiens que nous pénétrons dans le gala, organisé par la mafia russe.
La soirée s'annonce somptueuse, avec des lustres scintillants, des tables recouvertes de nappes blanches immaculées et des invités habillés de leurs plus beaux atours. Les hommes en smokings noirs élégants et les femmes dans des robes de soirée étincelantes
— Il faudrait que tu arrives à te mettre Milena Andreev dans la poche pour que nous entretenions une bonne relation avec eux, me dit mon père.
— Je pense l'avoir bien compris Papa.
— Je sais, mais il faut absolument que nous gardons de bonnes relations avec les russes, je ne veux pas qu'une partie de la Bratva soit contre nous les Siciliens.
— Et même si c'est le cas papa, nous avons cas les tuer si ils veulent nous déclarer la guerre, dis-je en lui souriant doucement.
— Oui, mais le but n'est pas d'entrer en guerre, Donatello. Le but est de maintenir un équilibre. La violence est toujours un dernier recours.
— Je comprends, dis-je en hochant la tête. Milena sera entre de bonnes mains ce soir.
Mon père me jette un regard approbateur.
— Je sais que tu sauras comment t'y prendre.
Je lève mon verre de champagne en signe de reconnaissance et d'accord, conscient de l'importance de cette mission. La soirée ne fait que commencer, et déjà, les enjeux sont clairs. Chaque sourire, chaque mot échangé, chaque regard compte dans ce jeu de pouvoir.
Je repère la chevelure blonde platine de Milena de l'autre côté de la salle, vêtue d'une robe noire élégante qui met en valeur sa silhouette élancée. Elle discute avec un petit groupe de personnes, mais son regard croise brièvement le mien.
Je lève mon verre en sa direction, et elle quitte son groupe pour se diriger vers moi.
— À toi de jouer fils, dit mon père avant de s'éloigner subtilement.
Je hoche brièvement la tête en direction de mon père, puis me concentre sur Milena qui s'approche avec une élégance tranquille. Son parfum enivrant, un mélange de jasmin et de bergamote, atteint mes narines avant même qu'elle ne soit à portée de voix.
Elle sourit, un sourire énigmatique qui semble cacher autant qu'il révèle.
— Donatello, murmure-t-elle en s'arrêtant à quelques pas de moi, ses yeux d'un bleu profond captant les miens. Cela faisait longtemps, dit-elle dans un fort accent russe.
