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𝐃𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄𝐋𝐋𝐎
Mes yeux sont rivés sur mes documents, voilà maintenant quinze minutes que j'ai rejoins mon bureau et que j'ai laissé Kiana, complètement innassouvie sur mon lit.
Bien que l'idée de coucher avec elle n'était pas pour me déplaire, je dois quand même revoir mes priorités et m'accordé de temps un peu dans mon boulot pour prendre de l'avance avant l'arrivé de Russel.
Je passe en revue les chiffres, les rapports, les prévisions... mais mon esprit ne cesse de revenir à elle, allongée sur le lit, cette lueur de défi dans ses yeux. Elle sait exactement ce qu'elle fait, et c'est justement ce qui rend les choses si difficiles.
Je me force à rester focalisé, en prenant une profonde inspiration. Les affaires d'abord, je me répète, essayant de repousser les images de Kiana qui surgissent dans mon esprit. Pourtant, une partie de moi sait que, tôt ou tard, je céderai à la tentation. Mais pour l'instant, il est temps de rester professionnel.
La porte s'ouvre et je lève la tête sur Kiana, uniquement vêtu d'un ensemble en dentelle, pour le coup très révélateur. Un string qui lui couvre son intimité et un soutient-gorge noir transparent. Je sens mon self-control vaciller. Kiana sait exactement ce qu'elle fait, et elle le fait très bien.
— Kiana... Je t'avais dit que j'avais du travail, dis-je, mais ma voix manque de conviction.
Elle s'avance, chaque pas accentuant l'effet de sa présence, jusqu'à ce qu'elle soit juste devant mon bureau. Ses yeux ne quittent pas les miens, et je peux voir cette lueur espiègle dans son regard.
— Je sais, Donatello, dit-elle en se penchant légèrement sur le bureau en posant ses mains sur le rebord, offrant une vue encore plus suggestive. Mais je pense que tu as besoin d'une petite pause.
— Kiana, soupirais-je.
— Don... elle prend une voix douce et mielleuse à la fois, sa peut attendre mon petit chat.
Je la regarde, partagé entre le désir qui monte en moi et la nécessité de rester concentré sur mon travail. Sa voix douce, son ton enjôleur... elle sait parfaitement comment me déstabiliser.
— Kiana, je soupire de nouveau, essayant de rester ferme. Ce n'est pas le moment.
Elle fait le tour du bureau lentement, ses doigts glissant sur le rebord du meuble, puis elle se place juste à côté de moi, tellement proche que je peux sentir son parfum enivrant.
