Chapitre :6

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Bonne lecture 📖
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Les prochaines journées, la vie à Dakar continua de m'apprendre et de m'étonner. Mon emploi du temps à l'école se remplissait de nouveaux défis, et je commençais à me faire un réseau d'amis. Mes discussions avec Idriss se multipliaient, et il semblait toujours prêt à partager des conseils sur le journalisme, tout en apportant une touche d'humour à nos échanges.

Un dimanche matin, alors que je parcourais des articles en ligne, je tombai sur un concours de reportage destiné aux étudiants. Le thème était « Voix de la jeunesse ». Mon cœur s'emballa à cette idée. C'était l'occasion rêvée de mettre en pratique ce que j'avais appris tout en partageant l'histoire d'une personne inspirante de ma génération.

Je décidai de me lancer dans ce projet. Je pris mon carnet et notai des idées, réfléchissant à qui je pourrais interviewer. Au fond de moi, je savais que je voulais parler de la passion et des luttes des jeunes à Dakar, mais aussi de leurs espoirs.

Le lendemain, à l'école, je croisai Idriss. « Salut, Amina ! Tu as l'air enthousiaste. Qu'est-ce qui se passe ? »

« J'ai découvert un concours de reportage sur internet. Je pense à participer, mais je ne sais pas par où commencer, » lui expliquai-je.

Il sourit. « Je peux t'aider. J'ai quelques contacts dans le milieu. Pourquoi ne pas essayer de trouver un jeune artiste ? Ils ont souvent des choses intéressantes à dire. »

L'idée me séduisit. Je savais que la scène artistique à Dakar était riche et dynamique. Après avoir échangé quelques noms, nous convenîmes de nous retrouver après les cours pour explorer ensemble la ville à la recherche de notre sujet.

Après les cours, nous parcourûmes les rues animées de Dakar. Chaque coin semblait regorger de créativité. Nous nous arrêtâmes devant une galerie d'art où des jeunes artistes exposaient leurs œuvres. Leurs créations étaient vibrantes, pleines de couleurs et d'émotions.

« Regardons à l'intérieur, » proposa Idriss. Nous entrâmes et rencontrâmes une jeune artiste nommée Fatou. Elle avait une manière unique de capturer des moments de la vie quotidienne à travers ses peintures.

En discutant avec elle, je ressentis une connexion immédiate. Fatou parla de ses luttes pour se faire connaître dans un milieu souvent difficile pour les jeunes artistes. Son enthousiasme et sa passion étaient contagieux. Je savais que son histoire serait parfaite pour mon reportage.

« Je serais honorée de partager mon histoire, » dit-elle avec un sourire chaleureux. « Chaque tableau a une histoire. »

En sortant de la galerie, je me sentais remplie d'énergie. J'avais enfin trouvé mon sujet, et cela me donnait l'occasion de mettre en pratique mes compétences. Au fur et à mesure que j'échangeais avec Fatou, je pris conscience des défis auxquels elle faisait face et de sa détermination à les surmonter. Je savais que cela résonnerait avec d'autres jeunes, non seulement à Dakar, mais aussi au-delà.

Le soir, je rentrai chez ma tante, impatiente de commencer à rédiger mon article. Alors que je m'installai avec mon carnet, je me rendis compte que chaque expérience à Dakar nourrissait ma passion pour le journalisme. J'étais prête à capturer les voix de ma génération et à les partager avec le monde. Cette aventure ne faisait que commencer, et je savais que chaque jour serait l'occasion de découvrir de nouvelles histoires et d'approfondir ma compréhension de ce vibrant pays.

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