Chapitre :52

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À l'école, Amina continuait à briller. Elle accumulait les bonnes notes, confirmant son statut parmi les meilleures de sa classe. Malgré la jalousie de certains camarades, elle gardait sa tête haute, soutenue par son ami Idriss, avec qui elle partageait souvent ses succès et ses doutes. Le programme de journalisme était intense, mais elle s'y était habituée. Chaque jour, elle se levait avec la détermination d'apprendre, d'explorer, de se forger une carrière qui lui tenait à cœur.

L'année scolaire avançait rapidement, et elle se préparait pour la cérémonie de remise des diplômes qui approchait à grands pas. Ce moment serait un tournant pour elle, un symbole de l'aboutissement de ses efforts. Au milieu de cette agitation, Mouhamed lui annonça une nouvelle qui la remplit de bonheur : ses parents avaient finalement approuvé leur relation. Elle ne pouvait pas croire que tout cela était en train de se concrétiser. Elle se sentait prête à embrasser l'avenir, malgré ses peurs vis-à-vis du mariage.

« Dès que tu auras terminé ton année, tu deviendras ma femme », lui avait-il dit avec un sourire plein de promesses. L'idée de devenir la femme de Mouhamed l'excitait et l'effrayait à la fois. Elle savait qu'elle était prête à s'engager avec lui, mais la perspective du mariage lui faisait un peu peur. Elle se demanda si elle serait à la hauteur de toutes les attentes qui l'accompagnaient.

Quelques jours plus tard, Mouhamed vint la chercher après ses cours. Son appartement était devenu un refuge où ils avaient eu leurs plus belles discussions et où ils avaient réconcilié leur amour après les tumultes des événements passés. L'atmosphère était légère, empreinte d'une tendresse palpable. En entrant, ils s'installèrent sur le canapé, échangeant des rires et des souvenirs.Savourant chaque moment de complicité. Cependant, un moment de chaleur et de tendresse les fit tomber dans les bras l'un de l'autre. Ils s'embrassèrent doucement, laissant l'intensité de leur connexion les envelopper.

Mais alors que l'atmosphère devenait plus passionnée, Amina ressentit une peur sourde. Elle se recula légèrement, le regard inquiet. « Mouhamed, je suis vierge, » confia-t-elle, la voix tremblante.

À ses mots, Mouhamed s'arrêta, son regard se radoucissant. « Amina, je ne compte pas te toucher avant le mariage. Rassure-toi, je te respecte beaucoup. Je ne suis pas de ces hommes qui couchent avec des filles pour les abandonner après. » Ses paroles étaient pleines de sincérité, et Amina sentit une vague de soulagement.

Mouhamed poursuivit, « Beaucoup d'hommes abusent des femmes et les traitent comme des objets. Je ne suis pas l'un d'eux. Je tiens à toi pour la personne que tu es, pas pour ton corps. »

Leurs yeux se rencontrèrent, et Amina comprit qu'il était sérieux. Cette conversation la rassura, lui permettant de voir en lui non seulement un partenaire amoureux, mais aussi un homme respectueux. Ils continuèrent à échanger des caresses tendres, le moment étant doux et chargé d'une promesse.

Alors qu'Amina prenait conscience de la profondeur de ses sentiments pour Mouhamed, la peur de s'engager dans une intimité plus profonde la frappa à nouveau. Elle se leva brusquement, prenant ses bagages. « Je rentre, » dit-elle, la voix ferme mais tremblante.

Mouhamed, surpris, se leva rapidement. « Amina, attends ! » s'exclama-t-il, la main tendue vers elle. « Je suis désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. »

Il s'approcha d'elle, son regard implorant. « S'il te plaît, ne pars pas. Je comprends tes craintes, et je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit. »

Amina hésita, la voix enrouée. « J'ai besoin de temps, Mouhamed. Ce n'est pas contre toi, je... je suis juste un peu perdue. »

« Prends tout le temps qu'il te faut, » répondit-il doucement. « Je suis là pour toi, et je ne ferai rien qui puisse te blesser. »

Elle respira profondément, se rendant compte qu'il était sincère. Elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance, même si cette confiance était difficile à acquérir face à ses propres angoisses. Elle laissa échapper un soupir, réalisant que leur amour méritait d'être exploré, mais à son propre rythme.

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Amina rentra chez elle après que Mouhamed l'ait déposée, le cœur encore empli des émotions de la soirée. Le trajet avait été silencieux, ponctué par des regards pleins de promesses et des sourires timides. Alors qu'elle franchissait la porte de sa maison, elle se sentit à la fois excitée et un peu perdue.

Dans le calme de sa chambre,Amina laissa échapper un soupir. La tension qui avait régné entre elle et Mouhamed l'angoissait encore. Malgré le désir qu'elle éprouvait pour lui, la peur de l'inconnu la tenait en haleine. Elle se dirigea vers sa chambre, son esprit encore tourbillonnant de pensées.

Les mots de Mouhamed résonnaient dans sa tête : « Je ne vais pas te toucher avant le mariage. » Ce respect qu'il lui témoignait lui apportait un certain réconfort, mais elle se sentait toujours tiraillée entre son envie de se rapprocher de lui et son désir de prendre le temps nécessaire.

Amina s'assit sur son lit, son ordinateur portable sur les genoux, prête à faire ses devoirs. Mais avant de se plonger dans ses études, elle sentit le besoin d'exprimer ses pensées. Elle ouvrit un document et commença à écrire, ses doigts dansant sur le clavier. Elle nota tout ce qu'elle ressentait à propos de sa relation avec Mouhamed, de ses craintes et de ses espoirs pour l'avenir. L'écriture lui permettait de clarifier ses émotions.

« La cérémonie de remise des diplômes approche, et je me sens si proche de mon rêve. Je suis déterminée à réussir dans le journalisme. Mais en même temps, je ressens une pression avec Mouhamed. Ses parents approuvent notre relation, et je sais qu'il veut avancer, mais je ne suis pas encore prête à franchir toutes les étapes. »

Alors qu'elle se perdait dans ses pensées, son téléphone vibra sur le lit. C'était un message de Ndye Daba, lui demandant comment elle se sentait. Un léger frisson de tristesse lui traversa l'esprit. Amina aurait bien aimé que son père soit présent à la cérémonie. Elle se demanda si, là où il était, il ressentait sa fierté pour elle.

Pour se changer les idées, elle décida d'appeler son grand frère. « Allô, Khadim, c'est Amina », dit-elle d'une voix enjouée, mais elle ne pouvait cacher une certaine mélancolie.

« Ma petite sœur ! Je suis tellement fier de toi. J'ai entendu parler de ta cérémonie de remise des diplômes. Papa aussi est là où il est, et il est fier de toi, tu sais. Nous viendrons le jour J, et nous serons là pour t'encourager », répondit Khadim avec une voix pleine de chaleur.

Ses paroles lui apportèrent un certain réconfort. « Merci, Khadim. Ça compte beaucoup pour moi d'entendre ça. J'aimerais qu'il soit là physiquement, mais je sais qu'il nous regarde. »

« Il est avec toi dans ton cœur, Amina. Et je te passe maman. »

La voix douce de sa mère résonna au téléphone. « Amina, ma chérie, je suis tellement fière de toi. Continue d'avancer, et n'oublie pas que nous sommes là pour te soutenir, peu importe la distance. »

Amina se sentit apaisée par la conversation, mais un léger poids demeurait dans son cœur. Alors qu'elle raccrochait, elle se rendit compte que les émotions de la soirée avec Mouhamed et ses réflexions sur son père l'avaient profondément touchée.

Entre Amour& Ambition Où les histoires vivent. Découvrez maintenant