Entre Amour& Ambition

Chapitre :45

Salut à tous ! Merci à chaque lecteur qui suit *Entre Amour & Ambition* avec attention. Cependant, je remarque que les votes et les commentaires se font rares, et je me demande si l'histoire continue à vous captiver. Chaque vote et chaque commentaire me permettent de savoir que vous appréciez l'intrigue et m'encouragent à aller de l'avant. Alors, si cette histoire vous plaît, n'hésitez pas à me le montrer, cela fait toute la différence !

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Le temps semble s'accélérer. Dans une semaine, je reprends les cours pour ma dernière année, et l'idée de retrouver mes camarades surtout Idriss me réjouit déjà . Diarra doit repartir ce week-end pour ses études. La maison, qui a toujours résonné de nos rires, sera bien plus vide sans elle. Sa présence est un baume pour le cœur, mais elle doit continuer son chemin, tout comme moi.

Ma tante est enfin rentrée de son déplacement. Nous avons passé l'après-midi à discuter de son voyage et de tout ce qu'elle a vu. Elle tient à profiter de chaque instant avec Diarra avant son départ. Nous avons aussi appelé Khadim qui me manque énormément. J'ai eu quelques nouvelles de maman, et son doux réconfort m'a donné un regain d'énergie.

Un peu plus tard, Mouhamed m'a appelée pendant sa pause. Cela m'a fait tellement plaisir d'entendre sa voix après ces derniers jours un peu tendus. Nos échanges sont toujours chaleureux, même après tout ce qu'il s'est passé. La soirée avec Adèle est encore fraîche dans mon esprit, mais nous avons eu une vraie discussion, et cette histoire ne sera pas ce qui nous sépare. Malik a bien essayé de semer la discorde, en réintroduisant Adèle dans nos vies, mais nous sommes plus forts que cela. Mouhamed m'a rassurée. Notre relation a traversé des épreuves, et je sais maintenant qu'elle en sortira grandie.

Le soir, je me suis plongée dans quelques livres que je dois terminer avant la reprise des cours. Entre deux pages, une pensée me traverse : cela fait trop longtemps que je n'ai pas parlé à Ndeye Daba. Je décide de l'appeler. Sa voix au téléphone me semble un peu lointaine, presque distante, et cela m'inquiète. Elle m'interroge alors, d'un ton curieux, sur Mouhamed et moi, comme si elle ignorait ce qu'il s'était passé. Je lui raconte alors tout : la soirée tendue, l'apparition d'Adèle, les manigances de Malik. Mais je lui assure que Mouhamed et moi avons discuté, que nous avons mis tout cela derrière nous. Ce ne sera pas un obstacle à notre amour.

Ndeye reste silencieuse un moment, et je sens qu'elle cache quelque chose. Je dois la voir, comprendre ce qui ne va pas. Peut-être qu'elle traverse une épreuve elle aussi. Notre amitié est précieuse, et je ne veux pas la perdre de vue.

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Le lendemain, après un petit-déjeuner empli de silences, je décide d'envoyer un message à Ndeye Daba. Je lui demande de se retrouver à la Corniche. Elle accepte rapidement, et je pars la retrouver. Une heure plus tard, elle arrive, son visage marqué par une expression de malaise, comme si elle portait un lourd fardeau. Nous nous installons, et c'est elle qui brise enfin le silence.

— "Pardonne-moi, Amina..." murmure-t-elle d'une voix tremblante.

Je la fixe, incapable de comprendre.
— "Pourquoi, Ndeye ? Qu'est-ce que tu as fait ?"
Elle hésite, puis ses mots se pressent.

— "C'est Malick... il m'a fait chanter. Il... il sait que je ne pouvais pas me permettre de perdre l'argent qu'il m'a proposé pour l'opération de ma mère. Je n'avais pas le choix, Amina."

Je me fige. En attendant, le mot "Malick" . Je sursaute. Lui encore ? Après avoir ramené l'ex de Mouhamed, il a osé manipuler ma copine. Maintenant, tout s'éclaire. Je comprends enfin comment il a obtenu mon numéro : c'est Ndeye qui l'a lui donné.

— "Amina, il... il est obsédé par toi. Il m'a demandé de tout lui raconter, même hier, quand tu m'as parlé de ta réconciliation avec Mouhamed. Il sait tout, Amina. Il est prêt à tout pour te séparer de lui. Fais attention. Je t'en supplie, il prévoit de te kidnapper."

Les mots de Ndeye me frappent comme un coup de poing. J'étais loin d'imaginer que Malick, un simple prétendant, allait aller aussi loin. Je suis remplie de colère et de confusion. Ndeye, celle en qui j'avais confiance depuis le lycée, celle qui partageait mes secrets, s'est fait manipuler. Mais il est impossible de ne pas voir qu'elle est aussi une victime dans tout cela.

Je me sens trahie. Je n'arrive pas à comprendre comment elle a pu, même sous pression, tout lui raconter. C'est comme un cauchemar.

— "Comment as-tu pu, Ndeye ? Comment as-tu pu me trahir à ce point ?" Je ne peux retenir mes larmes, mais elles sont de colère.

Elle baisse les yeux, les larmes roulant sur ses joues.
— "Je suis désolée, Amina. Je ne savais pas quoi faire..." dit-elle, la voix brisée.

— "Ta mère est malade, Ndeye, et tu ne m'en as pas parlé. Si tu m'avais dit, j'aurais pu parler à mon frère, ou à ma mère, ou même à ma tante pour t'aider. Tu as choisi de garder tout ça pour toi, et c'est ce qui t'a poussée à faire ça. Je... je ne comprends pas." 

Je me lève brusquement.
— "Tu m'as trahie, Ndeye." Je ne peux plus rester ici.

Elle se met à pleurer, mais je ne peux pas m'arrêter. Mes jambes sont lourdes, mon cœur encore plus. Je la laisse là, en pleurs, et je quitte la Corniche, le cœur lourd et empli de confusion.

Ce Malick commence vraiment à aller trop loin. Une fois à la maison, je me laisse tomber dans les bras de Diarra et de ma tante, en pleurs. Nous avons appelé Mouhamed, et il est rapidement arrivé. Cette fois, il est clair que c'est trop. Il propose que je porte plainte pour harcèlement contre Malick. Il ne faut pas laisser passer tout ça.