Un amour à cacher Tome IV (Bardella x Attal)

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Point de vue Gabriel

- Merci de m'avoir déposé.

- Y'a pas de quoi mais ne retire pas tout de suis ta casquette on sait jamais attend que je parte un peu.

- Oui t'inquiète

Il me sourit avant de démarrer sa voiture et partir quand je ne la vois plus je retire la casquette et les lunettes de soleil mais comme je ne sais pas où les mettre je les prends dans mes mains et j'y vais avec.

Je marche les quelques mètres qui me restent avant d'arriver à l'Elysée, quand j'arrive je monte directement au bureau du président je suis en retard !

Je toque à la porte et une femme m'ouvre.

 - Monsieur Attal vous êtes légèrement en retard et... pourquoi avez-vous des lunettes de soleil et une casquette ? Je sais que nous sommes en Juin mais il ne fait pas très beau dehors.

- Ah heu... c'est quelqu'un dans la rue qui me l' a donné...

- En êtes-vous sûr ?

- Oui...

Il me regarde d'un air bizarre avant de me faire un signe de tête.

- D'accord bref je vous présente Mélanie

Je regarde derrière lui et en effet je remarque une femme assez grande, brune.

- Enchanté monsieur Attal.

- Enchanté

- Parfait donc nous allons commencer.

- Commencé à faire quoi ?

- Travailler aujourd'hui je vais vous aider une ou deux heures.

- D'accord.

Je m'installe sur la chaise en face du président Mélanie se met sur une autre chaise à côté de moi et nous commençons à travailler mais je n'arrêtais pas de penser à cette matinée avec Jordan, du fait que nous avions déjeuné ensemble dans un café tout en étant discret sur nos identités.

En étant dans mes pensées je fixe le bureau quand la voix d'Emmanuel Macron retentit super fort et me fait sursauter.

- Monsieur Attal vous êtes encore avec nous ?

- Heu...oui oui.

- Vous avez entendu ce que j'ai dit ?

- Heu...

-Monsieur Attal faut suivre c'est important !

-Oui pardon vous disiez ?

-Que nous devons écraser Jordan Bardella ! Il ne doit pas gagner ces élections comme les autres partis d'ailleurs !

-J... oui bien sûr...

-Bon commençons.

Nous travaillons une heure sur la campagne, durant cette heure je n'avais pas beaucoup parler je fessait que de penser à Jordan, et dire qu'avant mon cauchemar de l'autre fois il était hors de question que je lui adresse la paroles... et maintenant je veux le voir tout le temps et je veux savoir ce que ça fait de sentir son corps pour de vrai et pas seulement dans un cauchemar ou dans mes scénarios...

- Bon nous allons arrêter pour aujourd'hui merci beaucoup à vous Monsieur Attal et à vous Mélanie.

-C'est normal et j'ai hâte de commencer à travailler avec vous à Matignon Monsieur Attal.