Un amour à cacher Tome IV (Bardella x Attal)

~18~

Point de vue Jordan

Je marche.

Je sais où je vais.

J'ai quelque chose à faire.

Quelqu'un à voir...

Je sens dans ma poche mon téléphone vibrer, je le prends et je vois que c'est Marine qui m'appelle.

"Oui Marine ?"

"Jordan, tu es où ? Nous t'attendons !"

"Désolé je ne pourrais pas être présent du moins pas maintenant."

"Pourquoi ?"

"Raison personnel désolé."

"D'accord dans combien de temps tu pourras être là."

"Une heure."

"D'accord à toute à l'heure"

"Oui"

Je raccroche puis je reprends ma route.

Environ cinq minutes après j'arrive devant l'Elysée, j'entre et une personne m'arrête.

-Bonjour monsieur Bardella que faites vous ici ?

-Je veux voir le président !

-Je suis désolé mais il est occupé maintenant.

-Mais je m'en fou je veux le voir maintenant !

-Il est en réunion

-Et alors ? Aller le voir et dites lui que je suis pressé merci !

Il souffle mais il voyait bien que je commençais à vraiment m'énerver donc il fait ce que je lui ai demandé.

Quelques minutes après, je le vois revenir vers moi.

-Monsieur suivez moi s'il vous plaît.

Je le suis et il m'emmène à son bureau, j'entre et le président se lève pendant que l'homme sort de la pièce en refermant la porte.

-Bardella qu'est ce qui vous amène ici ?

-A votre avis ? Qu'est ce que vous avez fait à Gabriel ?

-Gabriel ? Bah rien, voyons qu'est ce qui vous fait dire que je lui ai fait quelque chose ?

-Il me l'a écrit avant de partir !

-Partir vous dites ? Comment ça ?

-Genre vous ne savez pas ! Vous vous foutez de ma gueule ! Je ne sais pas s' il à décidé de se retirer la vie ou s' il est juste parti mais ne vous en faites pas dans tous les cas vous allez payer !

-A oui ? Comment allez-vous faire ? Qui va vous croire ?

Je sors la lettre de Gabriel que j'avais prise avec moi et lui montre.

-Wow... une lettre ça veut rien dire.

-Ah oui et si je la montre à la police ?

-Faites- le ! Ils ne seront pas si vous avez écrit vous même donc bon...

-Ne vous en faites pas je trouverais bien un moyen de vous faire tomber !

-Si vous le dites.

Je le regarde une dernière fois avant de sortir de la pièce, puis de l'Elysée...

Une fois dehors, je peux enfin prendre l'air j'en pouvais plus d'être enfermé avec lui mais il à avouer enfin...

Je sors mon téléphone de ma poche qui était sur enregistrement vocal, je l'éteint puis je l'écoute voir si on entend bien tout et... oui c'est parfait... Il croit que je n'ai rien contre lui mais c'est tout l'inverse et il va enfin aller là où il doit être : en prison.

J'envoie un message à Marine.

"J'arrive"