Point de vue Gabriel
Ce matin je me réveille à cause de mon téléphone qui ne fait que sonner, je le prends et regarde qui sait.
Emmanuel...
Je ne sais pas ce qu'il me veut mais je réponds à son appel.
"Monsieur le président ?"
"Bonjour monsieur Attal comment allez vous ?"
"Ça peut aller qu'est ce que vous me voulez ?"
"Bon... pas obligé de me parler comme cela."
Je ne réponds pas à ce qu'il me dit comment ça lui parle mieux alors qu'hier il m'a frappée au visage ?
"Monsieur Attal je voulais juste dire que nous avons une réunion cette après-midi je dois vous parlez"
"Obligé d'organiser une réunion pour alors que nous somme au téléphone ?"
"Oui et j'espère vous voir ! Bon je ne vous dérange pas plus que ça à cette après midi quatorze heure !"
Il raccroche... je n'avais pas du tout envie d'y aller mais je ne savais pas ce qu'il voulait me dire à tout moment, ça concerne notre campagne politique donc je n'est pas le choix je dois y aller...
Je me lève de mon lit et je vais dans ma cuisine, je regarde ce qu'il y a à manger, finalement je prends juste deux biscottes avec de la confiture dessus et je me pose sur ma table à manger, mon téléphone est posé à côté de moi quand il vibre.
"Salut Gabriel du coup hier je t'ai dit que tu avais intérêt de répondre à mon message donc se soir je veux que tu viennes chez moi et ne refuse pas s'il te plaît on a beaucoup trop de choses à se dire."
"Oui je sais qu'on a énormément de choses à se dire je vois se soir si je peux venir."
Je ne voulais pas accepter maintenant vis-à -vis d'Emmanuel, j'ai peur qu'il l'apprenne.
"D'accord tu me redis vite que je puisse prévoir."
"Oui je te le redis rapidement promis."
Je pose mon téléphone et je finis de manger.
_____
Il va bientôt être treize heure trente et une voiture m'attend en bas de chez moi, je mets mes chaussures et je descends pour monter dans la voiture qui démarre.
Une quinzaine de minutes j'arrive à l'Elysée et je me dirige directement au bureau du président et je toque à la porte déjà ouverte.
- Monsieur Attal enfin vous voila entrez !
Je ne réponds pas et j'entre dans la pièce en m'installant sur la chaise en face de lui.
- Vous vouliez me dire quoi ?
- Vous parlez de notre petite confrontation d'hier après votre débat.
Je ne pensais pas qu'il allait me reparler de ça, je suis à deux doigts de partir de la pièce mais je veux savoir ce qu'il va me dire...
- Je vous écoute ?
- Je voulais m'excuser de vous avoir frappé au visage.
Je ne savais pas quoi répondre à ce qu'il me disait d'accord il s'excusait mais ça n'efface rien au acte qu'il à fait.
- Écoute Gabriel... oublions s'il vous plaît... mais comprenez moi je travaille beaucoup c'est dernier temps, je suis fatigué et puis le fait que vous vous rapprochez de Jordan Bardella alors qu'il est censé être votre adversaire.
Je ne réponds pas pendant plusieurs secondes, je sens son regard fixer sur moi alors que je regarde le sol.
- Je suis désolé mais je ne peux pas... Vous avez très mal agi vis-à-vis de moi et je ne peux pas l'accepter, puis concernant Jordan Bardella c'est ma vie privée ce n'est donc pas vos affaires.
Son regard se durcit puis il se lève de sa chaise et il se place juste devant moi.
- Monsieur Attal je vous l'ai déjà dit mais je vous le répète vous me décevez grandement, votre attitude, comment vous me parlez, vous avez déjà de la chance que je n'ai pas dévoilé votre discussion avec monsieur Bardella.
Je me lève aussi et je me retrouve juste face à lui quand je vois qu'il recule pour aller fermer la porte de son bureau quand il se rapproche de nouveau vers moi.
- J'espère pour vous que vous ne comptez pas le revoir parce que au cas où je serais au courant ne l'oubliez pas.
- Non monsieur j'en ai marre je fais ce que je veux de ma vie personnel ! Maintenant laissez moi !
Juste après avoir parlé sans que je le vois venir il pose violemment sa main sur mon visage.
- Vous allez encore me dire que c'est la fatigue ?
Je me détourne de lui pour sortir de la pièce en me tenant ma joue rouge suite à son coup quand je sens qu'on me pousse contre le mur, il se met face à moi son visage tellement proche du miens que je peux sentir son souffle.
- Oh tu vas ou la ? Je n'ai pas terminé !
Je n'arrivais pas à répondre j'avais les larmes aux yeux mais je refusais qu'elle ne coule.
- Je vais te prévenir une dernière fois si tu continue à voir ce petit con de Jordan t'es un homme mort ! Je dévoilerais tout ! TOUT !
Son regard me faisait peur, terriblement peur...
- Non tu sais quoi la prochaine fois que tu le revois je ne dévoilerais rien mais toi, toi tu n'en ressortira pas sans blessure.
Il s'éloigne et je m'empresse de sortir de son bureau, je retourne à la voiture et une fois dedans une larmes coule sur mon visage, quand le chauffeur me demande :
- Où voulez-vous aller ?
- Je veux rentrer chez moi s'il vous plaît.
- D'accord.
La voiture redémarre et je prends mon téléphone.
"Salut Jordan, je suis désolé je ne vais pas pouvoir venir ce soir..."
"Oh pourquoi ?"
"Je ne peux pas"
"T'es sur ? Comme je t'ai dit je ne te courrais pas derrière longtemps"
"Désolé"
"T'es sur ça va ?"
"Oui"
"Mouais s'il te plaît viens se soir"
J'arrive chez moi, je rentre je vais dans ma salle de bain, je regarde mon visage, j'ai les yeux rouges, pleins de larmes... je n'avais pas réussi à les retenir dans la voiture, je reprends mon téléphone.
"Jordan laisse tomber, s'il te plaît."
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Un amour à cacher Tome IV (Bardella x Attal)
FanfictionALERTE SPOIL !!!! Depuis que Gabriel ses réveiller de son cauchemar il ne voit plus comme avant Jordan. Lui qui était sérieux, narcissique est maintenant l'homme que Gabriel veut à tout prix malgré le fait qu'il ne soit pas du même parti politique. ...