Un amour à cacher Tome IV (Bardella x Attal)

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Point de vue Gabriel

Quatre jours se sont écoulés depuis ma dernière discussion avec Jordan, je ne lui avait pas parlé... ni revu...

Pendant toutes ses journées j'ai enchaîné les rendez-vous, les préparations pour le débat d'aujourd'hui, d'ailleurs je suis sur la route pour y aller.

Quand j'arrive un employé m'emmène à ma loge la bas Mélanie m'attend.

- Bonjour Monsieur Attal vous êtes prêt ?

- Oui bien sûr.

- J'espère parce que le président me met la pression pour que tout soit parfait bref je ne vais pas vous déranger plus longtemps bonne chance monsieur.

Elle me sourit et je lui sourit en retour avant qu'elle ne sorte de la pièce.

J'attends quelques minutes avant que la porte se rouvre, je me retourne.

- Monsieur Attal comment allez-vous ?

- Monsieur le président ? Heu... bien.

- En êtes vous sûr ? Nan parce que après quatre jours se retrouver face à Monsieur Bardella ça doit faire quelque chose ?

Je le vois s'approcher doucement de moi pendant que je recule.

- Heu... non ça ne fait rien, nous n'étions pas proche avec Monsieur Bardella...

- Je n'en suis pas si sûr. Est ce que si je vous pose une question vous y répondrez ?

- Heu... oui bien sûr.

- Parfait, le jour où je vous ai présenté Mélanie avouez que si vous aviez une casquette et des lunettes de soleil c'est parce que vous étiez avec lui avant ?

Il continue de marcher vers moi, et moi je continue de reculer quand je me cogne à une table qui est dernière moi... je ne peux plus m'échapper...

- Alors Monsieur Attal ?

- N...oui c'est bien ça...

Je baisse la tête et je sens qu'il est à quelques centimètres de moi.

- Gabriel... vous me décevez ces derniers jours vous savez... je n'est rien contre le fait que vous sortez avec quelqu'un mais pas Jordan Bardella sérieux.

Je sens ses mains se poser sur mes hanches.

- En plus c'est votre adversaire, qu'est ce qui vous a pris ?

Alors que ses mains sont toujours posées sur mes hanches, lui se rapproche encore jusqu'à être vraiment proche, son souffle se mélange au mien.

- Je... je ne sais pas...

- Comment ça vous ne savez pas ? C'est impossible qu'un matin vous vous soyez réveillé avec des sentiments pour ce petit Bardella qui ne sert à rien.

Comment dire que c'est ce qui m'est arriver, je ne ressentais rien pour lui jusqu'à ce que je me réveille de ce cauchemar... mais il ne sert pas à rien...

Je vois son visage se rapprocher du mien, de plus en plus... quand il est à quelques millimètres et que sur un coup de tête je le pousse.

Je le vois reculer, choqué du fait que je l'ai poussé. Je me décolle de la table derrière moi et j'essaye de passé à côté d'Emmanuel pour sortir de la loge mais à peine je suis à côté de lui il se précipite sur moi et me pousse fort contre le mur, il s'approche et remet son visage à quelques centimètres du miens avant de me mettre un claque au visage.

- Vous avez de la chance que je ne puisse pas vous faire plus mal parce que sinon ça se verrais à la caméra pour le débat mais plus jamais vous agissez comme ça sinon j'irais plus loin en plus de dire toute votre petite aventure avec Bardella au journalistes.

Je ne savais pas quoi répondre et puis il finit par reculer et sortir de la pièce, j'avais les larmes aux yeux mais je refusais qu'elles ne coulent quand un homme entre dans la pièce.

- Monsieur Attal suivez moi le débat va commencer.

Je ne voulais pas y aller... voir Jordan sachant qu'Emmanuel serait là pour me regarder... non je ne veux pas mais je n'ai pas le choix...