Chapitre 3 : Les dimanches F1, c'est le meilleur jour de la semaine

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Je n'aurais jamais cru arriver à ce genre de stade dans ma super vie d'une jeune femme de 23 ans. Généralement les gens de mon âge ont fini leurs études ou continue dans cette lancée, deviennent propriétaire d'une maison, commencent à fonder une famille, sont fiancés voir déjà mariés et adoptent un berger australien dans les plus gros clichés. Et il y a moi. Un rêve parti en fumée, je vis toujours chez mes parents, une mère insupportable sur mon dos, une vie sociable tu fais une syncope, les histoires de cœur j'en parle même pas. Me voilà à lire dès brochure d'écoles, de métiers et d'autres paperasses d'où je ne comprends absolument rien malgrés ma maturité.

Non je suis immature

Le rapport ?

Le rapport, le rapport. Qu'elle est le rapport ?

Ah c'est vrai... Aucun

Quand j'étais petite ma mère pensait que j'avais des amis imaginaire, vu que j'avais trés peux d'amis (spoiler alerte je leur parle plus depuis que je suis rentrer en F4) alors que pas du tout. J'ai toujours pris goût avec ma propre compagnie, je suis drôle, j'aime être dans ma bulle et surtout j'ai un carnet de référence astronomique.

Tellement que mon père commence a les avoirs aussi a force de les utiliser.

En parlant de mon père, c'est aussi mon meilleur ami. C'est mon meilleur ami favoris sur Snapchat, on est arrivé à un stade.

Hiiii

– Qu'est ce que tu fais ?

Je jette le tas de dépliants et je roule mes yeux avant de croiser les siens.

– D'après toi, j'écoute Maman.

Il s'installe en face de moi en regardant les brochures d'école.

– Informatique, Médecine, Puéricultrice... Hmm...

Il me jette un bref coup d'œil avant de poser les brochures délicatement sur l'autre tas en désordre.

– Je te vois dans aucun domaine.

– On est deux alors.

Nous échangeons un sourire contagieux avant que nous soupirions à l'union et qu'il s'affale sur nos chaises respectives.

– Je suis dans une sacrée merde...

– Bourbier, me corrige t-il.

– C'est pareil.

Je ne vois plus le temps passé, à re regarder les même brochure, en imprimer des nouveaux, encore, encore et encore. Les heures passent et je sens que mon crâne va exploser, j'entend cette douce voix qui me remets sur pied.

"Et voici le dernier GP avant la pause estivale. Quels sont vos pronostics Franck ?"

"Oh Julien, j'ai toujours soutenu l'écurie Ferrari. Mais je dois admettre que en ce moment les Mercedes m'impressionne de plus en plus"

"C'est vrai que depuis l'arrivée du jeune Allemand Franz Schindler, l'écurie a pris de de nouvelles ressources qui leur donne de très bon avantages."

Je me retourne instinctivement de ma chaise et je vois l'écran du salon qui montre les fabuleux commentateurs de la F1 Julien Fébreau et Franck Montagny. Je me jette sur le canapé à côté de mon père qui passe un bras autour de mes épaules.

– Tu as le droit à une petite pause.

Notre regard complice est bien compris, au diable les brochures et bonjour la F1.

– Alors qu'elles sont vos pronostics, Monsieur Palvin ?

Il se gratte le menton, signe qui réfléchit.

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