Chapitre 17

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Je suis heureuse de vous retrouver pour le chapitre 17. Je l'admets, ce nouveau chapitre n'est pas le meilleur que j'ai pu écrire jusqu'à maintenant. Il ne s'y passe pas grand-chose, mais il permet à un « nouveau »  personnage de faire son apparition, alors j'espère qu'il vous plaira tout de même !

Sinon, je dois aussi vous avouer que ma pause ne m'a pas vraiment permis d'avancer dans l'écriture. C'est un peu la cata en ce moment pour trouver le temps d'écrire 😬 Aussi, après réflexion, j'ai décidé de changer de rythme de publication et de passer à un chapitre toutes les deux semaines (le prochain chapitre sortira donc le 13/10). J'espère ainsi réussir à avancer dans l'écriture sans me retrouver à court de chapitres, mais ça me semble plus facile à dire qu'à faire 😭 M'enfin, je vais faire mon maximum pour que vous n'ayez pas trop à attendre pour avoir le fin mot de cette histoire !

Je m'excuse pour ce rythme de publication chaotique et vous souhaite une bonne lecture !

À bientôt 😊

°°°

Happy New Year ?

— Je t'aime aussi, répondit Taylor au moment où la porte de sa chambre s'ouvrait. Bye.

Elle raccrocha précipitamment tandis qu'Alice fit son apparition devant elle, son portable dans une main et Reggie, le chien de leurs parents, sur ses talons.

— On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ? la rabroua Taylor.

Sa sœur l'ignora sciemment et Taylor la regarda approcher en ronchonnant. Alice était vêtue d'un short en jean et d'un débardeur qui mettaient en valeur sa taille fine et arborait une mine fatiguée, conséquence de ses études en médecine et de son travail à l'hôpital. Ses cheveux blonds comme les blés, étaient coupés en un carré si court qu'elle arrivait tout juste à les attacher sous son calot au bloc opératoire. Ses yeux, quant à eux, étaient de la même couleur que ceux de sa cadette. C'était surement la seule chose qu'elles avaient en commun. Physiquement, les deux sœurs étaient très différentes. Alice était petite et avait hérité des traits fins de leur père, là où Taylor, qui la dépassait de plusieurs centimètres, était quasiment la copie conforme de leur mère avec ses airs juvéniles et son visage plus rond. Mentalement aussi, les deux sœurs ne se ressemblaient en rien. Taylor était calme et douce, là où Alice était fonceuse et n'arrivait pas à rester en place. Leurs parents les comparaient souvent au yin et au yang : elles étaient différentes en tout point, mais se complétaient à la perfection.

Reggie passa en furie entre les jambes d'Alice, la faisant trébucher, et sauta avec aisance sur le lit où il s'allongea de tout son long aux côtés de Taylor. Cette dernière pouffa en voyant la moue horrifiée que tira sa sœur en se rattrapant de justesse à son armoire. Reggie était un American Staffordshire, âgé de sept ans. Il avait rejoint leur famille pour combler le vide qu'Alice et Taylor avaient laissé chez leur parent en partant étudier à l'autre bout de l'état. Les deux sœurs étaient allées le chercher dans un refuge l'été où Taylor devait quitter à son tour le domicile familial. A l'époque, Reggie avait deux ans et avait été abandonné par son ancien propriétaire qui l'avait jugé trop fougueux pour continuer de vivre avec lui en appartement. Alice et Taylor avaient fondu devant son côté affectueux et ses beaux yeux marron remplis d'intelligence et de douceur. Persuadées qu'il ferait un incroyable partenaire de running pour leur père, elles l'avaient ramené à la maison. Depuis, Reggie était devenu un membre à part entière des McAllister et accompagnait quotidiennement leur paternel courir le long de l'océan.

Une fois qu'Alice eut retrouvé son équilibre, elle fit signe à Taylor de se décaler pour lui laisser de la place sur le lit. Sa cadette obtempéra et se colla à Reggie, qui posa son museau sur son avant-bras pour quémander des caresses qu'elle lui offrit volontiers.

La théorie de l'arc-en-cielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant