chapitre 10. à coeur ouvert

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3 novembre :

Il est l'heure pour Lise et moi de rentrer à Créteil, c'était bien beau d'être avec Pierre et ses parents en Normandie, mais les cours reprennent demain donc il est temps de rentrer. Pour pas qu'on paye un billet de train, Pierre nous accompagne jusqu'à l'appart. Je lui ai bien évidemment proposer de conduire si il fallait mais bon il est têtu, il m'a dit que ça allait aller pas besoin. On se prépare pour partir, on met les valises dans le coffre, et c'est le moment de dire au revoir.

Moi : merci beaucoup pour tout !!!

Sa mère : avec plaisir Chloé, tu es là bienvenue !!!

Moi : c'est très gentil vraiment !!

Sa mère : viens la, me prends dans ses bras, prennez soin l'une de l'autre d'accord.

Moi : oui bien-sûr !!

On dit au revoir une dernière fois puis on part, on a presque 4H de route donc en vrai ça va pas être trop long, surtout qu'on est tous les trois donc ça passe assez vite, on discute, on chante, on rigole beaucoup. Mais moi je suis concentrée à regarder le bel homme assis à côté de moi, son profil est juste parfait, je ne sais pas si c'est parce que je suis très attachée à lui que je le trouve parfait, mais il est vraiment beau, je le trouve harmonieux. Je pense au fait que si le 3 septembre on m'avait dit que j'allais vivre tout ça avec lui je n'y aurais pas cru.

4 heures après :

Pierre : s'allonge sur le canapé, enfinnn on est posés.

Moi : m'allonge sur lui, enfin j'avoue que ça fait du bien.

Pierre : t'es avec moi surtout, avoue le.

Moi : tu sais très bien que les moments où je suis avec toi je me sens bien.

Pierre : t'es mignonne toi parfois.

Moi : caresse sa joue, avec toi toujours.

Pierre : enfait je vais rester ici plus longtemps je crois.

Moi : non tu dois bosser mon cœur, mais avec plaisir tu viens quand tu peux, quand mes parents seront aux courants ce sera plus simple.

Pierre : tu as raison, tu prends ton temps pour leur dire je sais que tu as du mal.

Moi : oui pierrot, je peux te dire un truc ?

Pierre : oui dis moi.

Moi : attention j'ai envie de m'ouvrir à toi, ça va pas être souvent.

Pierre : j'ouvre grand les oreilles dans ce cas.

Moi : pour être honnête j'étais arrivée à un stade de ma vie ou je pensais vraiment pas pouvoir être aimé, que j'étais pas assez bien, que je ne trouverai jamais personne, et pourtant tu es arrivé, déjà un homme je ne pensais pas mais encore moins toi. Je dois avouer que tu m'as attiré dès le début, j'ai vite commencé à penser à toi, puis tu m'as ajouté, on a discuté puis au fil du temps on s'est rapproché. Aujourd'hui je suis heureuse de pouvoir dire que tu es l'homme qui me rend heureuse chaque jour.

Pierre : chaque jour ?

Moi : depuis que je te connais, tu as toujours su me redonner ou juste me donner le sourire, je me sens bien avec toi, tu sais à quel point je me trouve moche, toi tu me donnes confiance, j'arrive parfois à me trouver belle, merci mon cœur. dépose un doux baiser sur ses lèvres.

Pierre : oh woaww Chloé, ça me touche...

Moi : j'ai eu envie de te dire ça, j'en ai eu le courage je sais pas trop pourquoi.

Pierre : on s'en fou, j'ai vraiment apprécié ce que tu m'as dis, ça me fait du bien qu'on s'ouvre l'un à l'autre alors que c'est pas notre fort à la base.

Moi : tu as raison, et je dois avouer que ce que tu m'as dit quand on s'est mis ensemble m'a beaucoup touché, parce que je sais à quel point tu es pudique.

Pierre : c'était avec plaisir mon amour, je me dois d'être un homme bien pour toi.

Moi : tu es déjà parfait Pierre, fin personne ne l'est vraiment, mais tu me correspond vraiment, on sait être à l'écoute l'un de l'autre etc.

Pierre : c'est important à mes yeux, je ne veux pas faire la même erreur à chaque relation.

Moi : je comprends, on fera en sorte que ça aille.

Pierre : je ferais tout Chloé, je crois que tu te rends pas compte, je te promets.

Moi : Pierre tes yeux me parlent...

Pierre : les tiens aussi Chloé...

Moi : nez à nez, Pierre je veux plus te lâcher.

Pierre : moi non plus, mais laisse moi faire ce que je veux faire depuis 3 minutes.

Il vient par la suite déposer un doux baiser sur mes lèvres, ses mains son posées au creux de mon dos, il me serre pour que l'on soit encore plus collés, de mon côté j'ai passé mes bras autour de sa nuque, ses lèvres se collent encore plus au miennes, le baiser devient un peu plus violent et pourtant tout aussi plaisant. Je pose ma tête sur son torse et on se repose un peu tout les deux avant d'aller faire à manger, de son côté Lise est au téléphone avec un gars de la fac, je sens qu'elle va pas rester ami très longtemps avec lui.

Moi : alors Lise il va bien Hugo ?

Lise : il va bien.

Moi : mhhhh...

Lise : rigole, mais Chloé.

Moi : mais c'est toi aussi là, ça va faire comme moi avec Pierre c'est sûr.

Lise : mouai je sais pas.

Moi : nan mais t'inquiètes de toute façon je le surveille, on sait jamais.

Lise : merci ma biche.

Moi : de toute façon tu sais bien, si il te fait du mal je m'occupe de lui tu sais.

Lise : heureusement que t'es la, nan en vrai je vais voir mais j'avoue qu'il me plaît beaucoup.

Moi : mais oui et puis je rigole, c'est peut être un bon gars, faut lui laisser une chance.

Lise : exactement.

Pierre : moi je lui casses les pattes si il te blesse.

Nous : ohhh Pierre.

Pierre : mais ???

Lise : nan t'es mignon en vrai merci pierrot.

Moi : j'avoue qu'il est mignon parfois.

Pierre : parfois ????

Moi : oui parfois, pas tout le temps, même peu je trouve...

Pierre : me serre contre lui et me chatouille, mais quelle connasse celle là, tu m'aimes je le sais, donc je suis forcément trop mignon.

Moi : ok ok ok je plède coupable, t'es un peu mignon.

Pierre : comment ?

Moi : me blottis dans ses bras, bon ok j'avoue...

On décide de se poser et de commander à manger, Pierre voulait faire la cuisine mais on a dit qu'on voulait bien manger et pas être malade après. Je crois qu'il en a marre de nous, quand avec Lise on est ensemble on est plutôt ingérables, mais bon il a pas le choix, c'est sa sœur et moi sa copine donc bonnn. Une fois la commande arrivée on mange devant la télé, on discute, je taquine Pierre toutes les deux secondes, Lise nous parle un peu de ce fameux Hugo. Après tout ça il est l'heure d'aller se coucher parce que la journée de demain va être chargée pour tout le monde.

juste entre nous - Pierre Garnier Où les histoires vivent. Découvrez maintenant