Chapitre 34

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Nos lèvres se détachent à peine, et je la regarde, encore étourdie par ce qui vient de se passer. Natasha reste allongée sous moi, son regard plus doux maintenant, mais toujours aussi intense. On ne dit rien pendant quelques secondes, comme si briser ce silence pourrait rompre la magie de cet instant. Mon cœur bat la chamade, et je sens ses mains glisser doucement le long de mes bras, une caresse discrète mais pleine de promesses.

Je finis par me redresser légèrement, toujours à califourchon sur elle.

Lola: Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Je demande, avec un sourire en coin que je n'arrive pas à retenir. Elle me fixe un instant, puis un léger rire s'échappe de ses lèvres. C'est rare de la voir si détendue.

Natasha: Je crois que ça dépend de toi.

Répond-elle, encore essoufflée.

Natasha Romanoff aussi peu que je la connaisse réellement n'est pas du genre à se dévoiler facilement, je le sais. Pourtant, là, sous moi, je sens qu'elle s'est laissée aller, ne serait-ce qu'un instant. Je me relève enfin, je lui tend ma main pour l'aider à se redresser.

Lola: On continue à se battre ?

Natasha : Pas ici mais qui sait, ailleurs peut-être.

Il y a une promesse dans son ton, un jeu dangereux que je ne peux m'empêcher de vouloir poursuivre. Une fois sorties du ring, la tension semble s'épaissir à nouveau, mais cette fois, elle n'est plus conflictuelle, elle est chargée de quelque chose de nouveau, de plus profond.

Nous nous dirigeons vers les vestiaires pour nous changer, un silence complice règne entre nous. J'enlève cette combinaison qui m'a donné si chaud et Natasha fait de même. Nous nous rhabillons, Natasha me prend la main et m'emmène à nouveau ailleurs sans ouvrir une seule fois la bouche.

À mesure que nous marchons, je sens son regard glisser sur moi, et je sais que ce n'est plus seulement le combat qui l'intéresse. Une fois à l'intérieur d'une pièce qui ressemble a un salon, la porte se ferme derrière nous, le monde extérieur s'efface encore une fois.

Cette pièce est magnifique il y a des grandes baie vitrée qui surplombe toute la vue de New York, un très grand canapé noir, une télé qui semble presque plus grande que moi...

Je m'approche, lentement, mon regard plongé dans le sien. Natasha ne bouge pas, mais je vois la lueur dans ses yeux, qui ne demande qu'à s'embrasser de nouveau. Quand je suis enfin tout près d'elle, je murmure, presque de manière provocatrice

Lola: Alors, c'est ici qu'on se bat...autrement ?

Elle sourit, un sourire rare, presque tendre, avant de m'attirer à elle.

Natasha: Seulement si tu es prête.

Dit-elle doucement, avant de m'embrasser de nouveau, cette fois avec une intensité qui ne laisse plus place à aucune hésitation. Je sens la chaleur monter en moi quand Natasha me guide doucement sur le canapé. Je recule jusqu'à finir allongée avec la femme qui me fait tant d'effet au dessus de moi.

Nos lèvres se séparent, mais cette fois, il n'y a plus de retour en arrière. Natasha se redresse légèrement, toujours proche, ses mains toujours ancrées sur mes hanches. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, tirant doucement, la ramenant vers moi pour un autre baiser, plus urgent cette fois. Natasha grogne légèrement, surprise mais aussi amusée par ma prise de contrôle. Je peux sentir qu'elle aime ça, cette perte de contrôle momentanée, avec moi. Ses mains se déplacent le long de mon dos, traçant des chemins de chaleur qui me font frissonner.

Natasha: Lola.

Entre deux baisers, sa voix rauque et pleine de désir. Mais elle ne continue pas, comme si elle savait que les mots ne sont pas nécessaires. Je sens son hésitation disparaître, remplacée par une envie aussi pressante que la mienne.
Je prends une profonde inspiration et sans attendre, je fais glisser mes mains le long de sa taille, mes doigts tremblent. Nous nous détachons un instant, juste assez pour que nos regards se croisent, et ce que je vois dans ses yeux me coupe le souffle. Ce n'est plus simplement une question de désir physique, c'est plus intense, plus profond. Il y a quelque chose de presque fragile dans son regard, un mélange de vulnérabilité et de puissance que je n'ai jamais vu chez elle.

Mes mains continuent leur exploration, trouvant la peau sous son haut. Natasha frissonne à mon contact, mais elle ne recule pas. Elle me laisse faire, m'autorisant à la découvrir, à prendre mon temps. Je sens son souffle s'accélérer, et elle ferme les yeux un instant, savourant chaque seconde.

Je m'approche encore, nos corps complètement collés l'un contre l'autre, et je sens la chaleur de son corps contre le mien. Ses mains descendent le long de ma taille et d'un geste précis, elle fait glisser le tissu de ma chemise, exposant ma peau à l'air frais de la pièce. Je frissonne, mais ce n'est pas de froid, c'est d'excitation.

Lola: Je te veux Natasha Romanoff.

Natasha ouvre les yeux à ces mots, elle me soulève légèrement, et je m'accroche à ses épaules, mes jambes enroulées autour de sa taille. Son souffle est lourd contre ma gorge tandis qu'elle presse ses lèvres sur ma peau, ses mains me tiennent fermement. Mon corps réagis à chaque baiser, à chaque caresse. Le monde autour disparaît complètement. Il n'y a plus que nous.

Ses doigts glissent habilement sous le tissu de mes vêtements, et je sens une vague de chaleur envahir tout mon corps. Je gémis doucement contre son oreille, incapable de retenir ce que je ressens. Natasha sourit contre ma peau, ses lèvres traçant un chemin brûlant le long de mon cou. Je sens ses mains descendre plus bas, glissant sous ma ceinture. Mon corps tout entier se tend sous son toucher.

Je tire doucement sur son haut, impatiente de sentir sa peau contre la mienne, et elle se laisse faire, retirant rapidement le tissu qui nous sépare. Lorsqu'elle revient contre moi, la chaleur de sa peau nue contre la mienne est presque insoutenable.

Natasha: Tu es si belle.

Je ne peux plus attendre. Mes mains glissent le long de son ventre, cherchant à lui rendre chaque sensation qu'elle me fait éprouver. Je la sens frémir sous mon toucher, ses muscles se contractant légèrement tandis que je prends le contrôle. Nous explorons nos corps répondant au moindre geste, au moindre frôlement. Chaque caresse, chaque baiser est plus intense que le précédent, comme si nous étions deux étoiles prêtes à exploser. Et puis, finalement, Natasha murmure mon nom, d'une voix rauque, chargée de désir, juste avant que nous ne nous laissions emporter totalement.

Est-ce possible ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant