Mes compagnons marchent autour de moi, faisant se retourner tous les marchands et villageois sur leur passage.
Mal à l'aise, je porte mon regard sur la carte sans réellement chercher quelque chose.
Soudain, le village se dessine dessus puis son nom apparait.
Moi : Les gars... La carte est magique.
Je chuchote afin qu'eux seuls perçoivent mes mots.
Ils se retournent tous pour observer la feuille.
Elliot : Epine... Sympa comme nom.
Moi : Qui s'y frotte...
Sebastian relève la tête en observant autour de nous.
Diego : S'y pique.
La promesse est alléchante, en effet.
Je range soigneusement la carte dans mon sac puis me colle à Sebastian.
Sebastian : Mangeons rapidement puis reprenons la route.
Alors qu'ils se dirigent vers un vendeur de plats à emporter, mon regard se porte sur un stand de vêtements.
Pantalon, fourrure pour les épaules, chaussures... Le stand comporte tout ce dont j'ai besoin.
Moi : Allez-y, je vous rejoints.
Elliot : Pas si vite, bébé.
Il se colle à moi.
Elliot : Tu ne vas nulle part seule.
Moi : Je vais juste acheter des vêtements.
Elliot : N'est-ce pas toi qui disait ne pas en avoir besoin, ce matin ?
Moi : J'ai changé d'avis.
Mon compagnon blond lève les yeux au ciel avant de me faire signe de me dépêcher.
Ses frères soupirent dans son dos mais il ne réagit pas.
La vendeuse me dévisage un moment mais face à mon sourire, elle ne peut me refuser de vendre sa marchandise.
Lorsque j'ai tout ce que je souhaite, je retourne auprès de mes hommes.
Moi : Pourquoi est-ce qu'ils réagissent ainsi ?
Sebastian : Les villages marchands ne nous apprécient pas vraiment.
Moi : Pourquoi ?
Elliot : Parce que nous ne nous occupons pas d'eux.
Fronçant les sourcils, je ne comprends pas.
Diego : Nous nous occupons des capitales ainsi que des grandes villes mais les villages ne sont pas nos priorités. S'ils vivent, c'est seulement grâce aux habitants des alentours ainsi que des voyageurs d'affaire.
Moi : Pourquoi est-ce qu'on ne les aide pas ?
Diego : Parce qu'en cas de combat, ils ne servent à rien.
J'aimerais lui demander si c'est une blague mais au regard qu'il me lance, je comprends qu'il ne rit pas du tout.
Au contraire, il semble mépriser ses gens alors qu'ils ne réclament qu'une aide de la part des alphas.
Moi : Et bien je ne suis pas d'accord. Une meute ne se limite pas à une capitale et quelques grandes villes. Votre Territoire s'étend sur plusieurs kilomètres et vous devez apporter assistance à toutes personnes autorisées à y vivre.
Sebastian : Ce n'est pas si simple.
Moi : Qu'y a-t-il de compliquer là-dedans ? Ses personnes aident vos agriculteurs à vivre afin qu'ils vous fournissent la viande que vous voulez. Je ne vois pas en quoi cela sera compliquer d'aider ses villages, Sebastian.
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Louve des enfers
FantasyEt si nôtre monde en cachait un autre ? Par delà les océans, bien après le soleil se cache un monde où les créatures surnaturelles règnent. Lors de la cérémonie nuptiale, les jeunes louves découvrent leur compagnon pour la vie. Seulement, les loi...