Diego Jones

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10 ans plus tard...

Sebastian : Les gloutons ne peuvent pas avoir tous les villages du sud.

Rocky : Alors que proposes-tu ? Nos villages sont déjà surpeuplés.

Elliot : Vous n'avez qu'à moins bai...

Il est interrompu par Madyson qui passe en coup de vent devant la salle du conseil.

Nous observons notre compagne passer puis repasser avec les bras chargés.

Père : Qu'est-ce qu'elle fabrique ?

Sebastian : Surement une cabane pour Automne.

Père : Vous ne lui avez pas construit la cabane dans l'arbre ?

Moi : Evidemment que si !

De nouveau, elle repasse.

Notre mère hausse un sourcil puis pouffe de rire.

Sebastian : Soit, poursuivons. Si vos villages sont surpeuplés, c'est à vous qu'il incombe de régler ce souci.

Rocky : Donc, tu veux que je demande à mes hommes de moins procréer.

Elliot : C'est un exemple.

Depuis une pièce du château, Madyson râle.

Cependant, même si elle essaie de se faire discrète, c'est raté.

Les murs tremblent sous son grondement.

Père : Ce cirque est insupportable.

Mère : Laisse notre belle-fille tranquille.

Elliot : Colin, peux-tu aller voir ce qu'elle fabrique ?

Le domestique et petit ami de June acquiesce avant de quitter la salle.

La réunion se poursuit dans le calme mais soudain, notre reine débarque en furie.

Les cheveux en bataille, le regard grave et la respiration sifflante, elle pose un regard sur chacun de nous trois.

Père : Madyson ?

Elle ne prend pas la peine de lui répondre et entre sans notre permission.

Si elle a longtemps participé aux réunions du conseil, depuis peu, elle ne veut plus y assister.

Sebastian n'a pas insisté, mais apparemment elle a changé d'avis.

Sebastian : Que fais-tu ?

De nouveau, elle garde le silence.

Elle s'approche de lui, le renifle de la tête aux pieds devant tout le conseil qui reste stoïque.

Elliot se marre quand elle le passe au crible.

Elliot : Doucement, bébé. Je sais que tu aimes qu'on nous regarde mais ça commence à faire du monde là.

Pour toute réponse, elle lui lance un regard noir.

Enfin, elle arrive à mon niveau.

A l'aide de ses bras, elle pousse ma chaise, me faisant reculer d'un ou deux mètres de la table.

Elle renifle mon pull ainsi que mon t-shirt puis mon jean en insistant sur ma bite.

Quand elle s'agenouille pour renifler mes chaussures, je gronde.

Madyson : C'est toi.

Moi : Je te demande pardon ?

Madyson : Lève-toi.

Louve des enfersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant