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### Chapitre 23 : L'idolâtrie d'Helena

*Helena*

La nuit était tombée sur Paris, enveloppant la ville dans une lumière dorée et rêveuse. Je m'étais assise sur le rebord de ma fenêtre, mes yeux rivés sur les étoiles scintillantes. Les histoires de princes charmants, de héros et de princesses m'avaient toujours fascinée. Mais aucune ne me captivait autant que celle d'Eric, le prince d'Angleterre.

J'avais vu des photos de lui dans les magazines et les journaux, souvent entouré de glamour et de mystère. Ses yeux, d'un bleu profond, me semblaient capables de percer les secrets les plus enfouis. Chaque article racontant son histoire me captivait davantage. Je savais que je ne devrais pas m'attacher à un prince, mais je ne pouvais m'empêcher de rêver.

**Une fugue audacieuse**

J'avais entendu parler de la convention de la noblesse qui se tiendrait bientôt à Paris. C'était l'occasion rêvée. C'était là que je pourrais enfin voir Eric en personne, échanger quelques mots avec lui, peut-être même obtenir un autographe. Mon cœur battait la chamade à l'idée de fuguer pour me rendre à cet événement. J'avais mis au point un plan : j'allais m'éclipser sans dire un mot à ma mère. Après tout, elle ne comprendrait jamais.

Le jour de la convention, je me glissai hors de la maison avec ma petite valise remplie de quelques affaires essentielles. J'étais nerveuse, mais l'excitation me poussait en avant. La possibilité de rencontrer Eric, de lui parler, me donnait du courage.

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*Amélie*

La semaine avait été marquée par des préparatifs pour ma fête de fiançailles avec Lucas. C'était une décision que j'avais prise plus par sécurité que par amour. Lucas était un homme bien, et même si mon cœur n'était pas totalement à lui, je savais que je pourrais compter sur lui. Il m'avait offert une stabilité que je n'avais pas connue depuis des années.

Mais alors que je décorais notre appartement pour accueillir nos invités, un pressentiment étrange me hantait. Claire, ma meilleure amie, était tragiquement partie, et sa perte laissait un vide immense. Je me sentais perdue sans elle, comme si une partie de moi avait disparu avec elle. J'avais souvent pensé à nos rêves, à nos rires, à nos plans pour l'avenir. Je savais que Claire aurait voulu que je sois heureuse, mais le poids de son absence était écrasant.

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*Helena*

La convention battait son plein. J'étais là, cachée dans un coin, observant les gens passer. Mon cœur battait la chamade lorsque je vis Eric entrer dans la salle, entouré de ses gardes et de son charisme royal. Il avait cette aura qui le rendait inoubliable, et je me sentais presque mal à l'aise de l'admirer de loin.

Je me frayai un chemin à travers la foule, mon objectif clair dans mon esprit. Lorsque j'arrivai enfin près de lui, mes mains tremblaient d'excitation. Je me forçai à prendre une profonde inspiration.

« Excusez-moi, Votre Altesse, » dis-je d'une voix à peine audible.

Il se tourna vers moi, un léger sourire sur les lèvres. « Oui ? »

« Je... je suis Helena, » dis-je, mes joues rougissant. « Je suis une grande fan. Pourriez-vous s'il vous plaît signer cet autographe ? »

Je tendis un morceau de papier, le cœur battant. Il prit le papier et le regarda avec un air intrigué. Soudain, ses yeux s'illuminèrent de reconnaissance.

« Helena ? » demanda-t-il, un sourire large sur son visage. « Tu es celle que je cherche depuis si longtemps ! »

Je restai figée, stupéfaite. Comment pouvait-il savoir qui j'étais ? Mais avant que je puisse répondre, il avait déjà signé mon autographe, ajoutant un petit mot doux.

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*Amélie*

Dans l'appartement, le téléphone sonna, brisant le silence pesant. Je décrochai, mon cœur s'emballant à l'idée que ce pourrait être Helena.

« Amélie, c'est toi ? » Une voix familière, mais teintée d'une inquiétude que je ne pouvais ignorer.

« Qui est-ce ? » demandai-je, le souffle court.

« C'est Lucas. Je suis désolé de te déranger, mais je n'ai pas pu m'empêcher de m'inquiéter pour Helena. Je ne l'ai pas vue aujourd'hui et ça m'inquiète. Tu sais combien elle est obsédée par ce prince... »

Mon cœur se serra à l'idée que ma fille puisse être en danger. Claire n'était plus là pour m'épauler dans les moments difficiles, et la solitude que je ressentais était accablante.

« Je... je n'en sais rien, Lucas, » dis-je, ma voix tremblante. « Je vais essayer de la joindre. »

Je raccrochai et commençai à fouiller la maison, ma panique grandissant à chaque seconde. Helena ne serait pas allée à cette convention, pas sans me le dire... n'est-ce pas ?

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*Helena*

Après avoir obtenu l'autographe, je me tenais devant Eric, le cœur battant. Mon rêve était à portée de main, mais une autre réalité s'installait. Eric me dévisageait avec une intensité que je n'avais jamais connue auparavant.

« Je sais qui tu es, et je sais pourquoi tu es ici, » dit-il, son expression devenue sérieuse. « Mais je ne peux pas... »

Avant qu'il puisse terminer sa phrase, je sentis une présence derrière moi. Je me retournai et vis des gardes se rapprocher, leurs visages inquiets. La tension monta d'un cran.

« Vous devez partir, Helena, » insista Eric, son regard devenu grave. « C'est dangereux ici. »

Alors que je me préparais à lui dire que je ne voulais pas partir, tout devint flou. La foule autour de moi semblait se dissoudre, et la réalité de ce que je faisais m'écrasa soudainement. Je n'étais pas là pour être un fardeau pour lui, mais pour réaliser un rêve.

**Je ne savais pas que je venais de déclencher une série d'événements qui changerait nos vies à jamais.**

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Coup de foudre à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant