Chapitre 6 : Rencontre Inattendue
**Emilie**
Je venais de sortir une nouvelle fournée de croissants du four lorsque la cloche de la porte d'entrée retentit à nouveau. Je levai les yeux et vis une jeune femme élégante entrer dans la pâtisserie. Elle était grande, avec des cheveux blonds impeccablement coiffés, et portait une robe de haute couture qui semblait plus appropriée pour une soirée de gala que pour une matinée dans une pâtisserie parisienne.
Elle se dirigea directement vers Eric, ignorant complètement les délicieuses odeurs de pâtisseries fraîchement sorties du four. Ses yeux bleus, froids et perçants, se posèrent brièvement sur moi avec un mélange d'arrogance et de dédain.
« Eric, » dit-elle d'une voix douce mais autoritaire. « Ton beau-père m'a dit de te rencontrer ici. »
**Eric**
Je fus surpris de voir Rebecca entrer dans la pâtisserie. Ses visites étaient rares et toujours calculées. Elle avait ce regard froid et calculateur qui me rappelait cruellement la conversation de la veille.
« Rebecca, » répondis-je, essayant de garder une expression neutre. « Que fais-tu ici ? »
Elle s'avança avec une grâce étudiée, jetant un regard dédaigneux à Emilie. « Comment une roturière peut-elle travailler au service de mon futur mari ? » dit-elle en appuyant bien sur le mot "roturière".
**Emilie**
Ses mots me frappèrent comme une gifle. Je serrai les poings, sentant la colère monter en moi, mais avant que je ne puisse répondre, Rebecca s'était déjà tournée vers Eric. Elle s'approcha de lui, son regard adouci mais toujours calculateur.
Sans prévenir, elle se pencha et l'embrassa. Le baiser était froid, mécanique, dénué de toute affection véritable. Eric recula immédiatement, une expression de dégoût et de surprise sur le visage.
**Eric**
Je repoussai doucement Rebecca, sentant la colère et l'embarras monter en moi. « Rebecca, ce n'est ni le lieu ni le moment pour ça. »
Elle recula, surprise et vexée. Ses yeux se plissèrent légèrement, révélant une colère contenue. « Eric, nous devons parler. »
**Emilie**
Je me sentais comme une intruse dans ma propre pâtisserie, témoin d'une scène qui ne me concernait pas mais qui m'affectait profondément. Les mots de Rebecca résonnaient encore dans ma tête, me rappelant cruellement les différences de nos statuts sociaux.
Je pris une profonde inspiration et m'approchai d'Eric. « Votre Altesse, puis-je vous offrir quelque chose à boire ? Peut-être un café pour détendre l'atmosphère ? »
**Eric**
Je lançai un regard reconnaissant à Emilie. « Oui, merci, un café serait parfait. »
Rebecca se tourna vers moi, ses yeux lançant des éclairs. « Eric, nous devons discuter en privé. Maintenant. »
Je pris une profonde inspiration, cherchant à garder mon calme. « Rebecca, nous en discuterons plus tard. Pour l'instant, j'ai du travail ici. »
Elle leva un sourcil, choquée par mon refus. « Très bien, mais ne pense pas que cette conversation est terminée. »
**Emilie**
Rebecca tourna les talons et quitta la pâtisserie avec la même grâce froide avec laquelle elle était entrée. Une fois la porte refermée derrière elle, je laissai échapper un soupir de soulagement.
« Désolé pour ça, » murmura Eric, visiblement embarrassé.
Je secouai la tête, tentant de masquer mes propres émotions conflictuelles. « Ce n'est rien, Votre Altesse. Je suppose que je devrais m'habituer à ce genre de visites. »
Il me regarda avec une intensité qui me fit frémir. « Emilie, ne laissez jamais personne vous faire sentir inférieure. Vous avez bien plus de valeur que ce que Rebecca peut imaginer. »
Je sentis mes joues rougir légèrement sous son regard. « Merci, Eric. »
Nous restâmes là un moment, le silence entre nous n'étant plus gênant mais chargé d'une nouvelle compréhension mutuelle. Une chose était certaine : les jours à venir allaient être encore plus compliqués que je ne l'avais imaginé.
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Please ! ( émoji pleure)
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Coup de foudre à Paris
RomanceJe m'appelle Émilie, pâtissière à Paris, et ma vie a basculé le jour où le prince Éric d'Angleterre a franchi la porte de ma pâtisserie. Ce que je prenais initialement pour de l'arrogance et de l'égocentrisme chez lui s'est révélé être une façade po...