chapitre 7

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(Précédemment)


.Une jeune femme, vêtue d'une robe ajustée qui mettait en valeur sa silhouette, était collée à Came. Elle affichait un sourire charmeur, mais une lueur possessive brillait dans ses yeux. À chaque geste, elle se montrait collante, comme si elle revendiquait Came comme sa propriété.

"Regarde qui est là," lança-t-elle d'un ton sarcastique en m'apercevant, un rictus sur le visage. "C'est donc elle la petite chose que tu as ramenée ?"

La méchanceté dans sa voix était palpable, et je sentis un frisson glacial me parcourir l’échine. Alors que la jeune femme s'approchait d'un pas assuré, son sourire se transforma en un regard hautain, presque provocateur.

"Tu n'as pas l'air à ta place ici," continua-t-elle, ses mots tranchants comme des lames. "Je me demande ce que tu fais avec lui. J'espère que tu sais que tu n'es qu'une distraction pour lui."

Je me sentis piégée. Je savais que je devais garder mon calme, mais la présence de cette femme, à la fois collante et méchante, ne faisait qu’ajouter




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POV: June


1 heure plus tard....



Je me tenais là, au cœur du gala, mes mains tremblant légèrement alors que je serrais les plis de ma robe, une création magnifique mais que je n'avais pas choisie. La lumière scintillante du lieu masquait l’horreur qui se tramait en coulisses, et le bruit des rires et des discussions s’entremêlait pour créer une mélodie de faux-semblants. Mes yeux balayaient la salle, cherchant désespérément une échappatoire, mais je savais que mes chances étaient minces.

Came, mon ravisseur, se tenait à mes côtés, charismatique et terrifiant à la fois. Son sourire, séduisant à première vue, avait un éclat sinistre qui me glaçait le sang. Les invités autour de nous, des figures influentes de la mafia, le respectaient et le craignaient. Je pouvais sentir leurs regards peser sur moi, me scruter comme une proie. J'avais été enlevée il y a quelques semaines, mais chaque jour dans l'ombre de Came devenait de plus en plus insupportable. Je n'étais qu'une pièce dans son jeu.

« Regarde-les, » murmura-t-il à mon oreille, désignant un groupe de mafieux. « Ils ne savent pas que ce soir, je vais faire un marché avec eux. » Sa voix, douce mais teintée de menace, me fit frémir.

Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi me gardait-il ici, sous son contrôle ? Je déglutis, essayant de rassembler mes pensées. « Pourquoi tu fais ça ? » réussis-je à articuler, ma voix tremblante trahissant ma peur.

Il me fixa intensément, et je vis une lueur d'excitation dans ses yeux. « Parce que j’adore voir la peur dans les yeux de mes ennemis, et toi, ma belle, tu es l’instrument idéal pour jouer ce jeu. » Chaque mot résonnait comme une promesse de souffrance, mais je ne comprenais pas encore l'étendue de sa cruauté.

Alors qu’il m’attrapait par le bras et me tirait vers un groupe de mafieux en costume sombre, je sentis une vague d’angoisse me submerger. « Mes amis, je vous présente ma trouvaille », annonça-t-il avec une fierté malsaine. « Elle vaut son pesant d’or. »

Les hommes échangèrent des regards, l’appétit évident dans leurs yeux. Je me sentais vulnérable, exposée. Je devais garder mon calme. Je ne savais pas encore à quel point la situation était grave, mais je ne pouvais pas céder à la panique. Alors que Came parlait, vantant mes "mérites", je me concentrais sur chaque mot, chaque mouvement, cherchant un indice sur ce qu’il avait prévu pour moi.

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