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Salam Aleykoum les filles/ Coucouuu les filles

N'hésitez pas à commentez je me sens seule :(.

C'est un chapitre un peu plus court quand même que d'habitude même si en soit ils sont pas très long d'habitudes.

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~Point de vue Aleyna~

Vendredi 16 août 20**
12h46

Je suis affalée sur mon canapé, les yeux rivés sur l'écran de mon téléphone. Je scrolle sans cesse sur TikTok, les vidéos défilent sans vraiment capter mon attention. Un simple bruit de fond pour étouffer le silence de l'appartement.

Ma mère entre dans le salon, essuyant ses mains sur son tablier.

Anne: Ça va, kızım ? Tu ne sors pas aujourd'hui ?

— Hayır, anne. Istemiyorum. (Non, maman. J'ai pas envie.)

Elle me regarde un instant, hésitant à insister, puis hausse doucement les épaules.

Anne: Je vais chez ta sœur. Appelle-moi si tu as besoin. Tamam ?

— Tamam, anne.

Je l'entends mettre ses chaussures. Avant de franchir la porte, elle se retourne pour un dernier regard.

— Sonra görüşürüz. (À plus tard.)

Je lui réponds machinalement en turc, sans quitter l'écran des yeux. Une fois seule, je pousse un soupir et me lève paresseusement du canapé. Quand je mets un pied dans la cuisine, la sonnerie me surprend. Mon cœur fait un bond. Je me précipite dans ma chambre, attrape un voile et le mets rapidement autour de ma tête.

Essoufflée, j'ouvre la porte. Issam est là, debout, droit comme un piquet, avec son éternel sourire en coin. Nos regards se croisent et, comme à chaque fois, je perds tous mes moyens. Un nœud se forme dans ma gorge, mes pensées s'éparpillent.

Issam: Salam aleykoum

— Aleykoum... salam. Désolée pour l'attente.

Issam: T'inquiète. Le temps de mettre le voile et tout. Lyes est là ?

— Non, il est pas là, désolée.

Issam: Bon, bah je te prends avec moi alors.

— Pour... ?

Issam: J'ai besoin de parler...

— Pas de soucis.. on va où ?

Issam: On va se promener dans un parc. Ça te dit ?

Je hoche la tête et retourne en silence, tout en laissant la porte de l'entrée ouverte, pour enfiler mes chaussures. Je sens son regard peser sur moi, mais je fais semblant de ne rien remarquer. Mes mains tremblent légèrement, signe que sa présence me déstabilise encore plus que je ne veux bien l'admettre.

[...]

Arrivés au parc, une vague d'inconfort me submerge. C'est ici, précisément dans ce parc, que je venais souvent avec Malik. Chaque coin me rappelle un souvenir, un moment partagé. Et Issam semble immédiatement comprendre que quelque chose ne va pas.

Issam: wshh ça va pas ? *fronçant les sourcils*

— Si, si...

Issam: Aleyna, je te connais. Ça se voit à ta tête.

Deux Coeurs, un Destin ~ Chronique d'AleynaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant