𝟤𝟫. 𝘓𝘢 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘲𝘶'𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘦̂𝘵𝘳𝘦.

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1er octobre
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RICCI

La journée au bureau n'a pas été de tout repos. Entre les réunions interminables et les chiffres qui s'empilent, j'ai l'impression d'avoir passé des heures à courir après des solutions que tout le monde attend de moi. Mais maintenant, je suis enfin sur le chemin du retour. Quand j'arrive, je traverse la maison près à monter dans ma chambre, mais des éclats de rire en provenance de la piscine m'interpelle. Piscine que je rejoins, curieux. Kianna est assise au bord de l'eau avec Valentina et Andrea, les pieds trempant dans la piscine. Elles ont l'air détendues. Je m'approche en silence, me posant non loin d'elles, les mains dans les poches.

— Bonjour les filles ! Vous passez un bon moment, ou je dois m'inquiéter de ce que vous complotez ?

Andrea me salut, mais Valentina se tourne vers moi, me jetant un regard à la fois amusé et légèrement provocateur.

— On complote peut-être, mais t'inquiète, rien qui te concerne, me répond-elle avec un sourire en coin. Et puis, Ricci, ce soir c'est soirée filles, désolé ! Retourne avec Jonathan et Jonh, les garçons restent dehors.

Je fais mine d'être vexé, mais je joue le jeu.

— Ah, je vois.

Kianna me lance un regard perplexe, un sourcil levé, mais cette fois, je remarque une légère hésitation, comme si quelque chose la gênait.

— Tu crois qu'on a besoin de toi à chaque minute ?dit-elle, mais son ton manque de la même assurance que d'habitude.

Je secoue la tête, un sourire en coin, je m'assois sur une des transats. J'observe la scène, sentant leur complicité et les rires qui fusent. Elles ont l'air détendues, et pourtant, je ne peux m'empêcher de noter la manière dont Kianna évite soigneusement de croiser mon regard.

— Très bien, je vous laisse à vos secrets. De toute façon, je suis certain que vous finiriez par m'appeler pour régler un truc, dis-je avec légèreté, ajoutant un clin d'œil pour détendre l'atmosphère.

Kianna roule des yeux, mais l'air n'est plus aussi moqueur qu'avant. Je capte quelque chose de différent dans sa manière de réagir. Peut-être qu'elle pense encore à ce que j'ai découvert, à ces sentiments qu'elle n'a jamais exprimés mais que j'ai perçus.

— Rêve toujours, Ricci. On est parfaitement capables de se débrouiller sans toi, dit-elle, sa voix moins assurée, comme si elle essayait de garder son masque intact.

Je hausse les épaules, feignant de ne rien avoir remarqué, et m'éloigne vers l'extérieur. Je sens mon propre cœur battre un peu plus vite en la laissant derrière, conscient que quelque chose en moi commence à changer aussi. C'était plus facile avant, quand je me disais que ce n'était qu'une attirance physique, mais maintenant... il y a autre chose.

Jonathan et Jonh sont déjà installés près du feu de jardin. L'air frais de la nuit et les flammes dansantes offrent un répit bienvenu.

— Enfin de retour parmi nous, lance Jonathan, un sourire taquin sur les lèvres. Les filles t'ont chassé ?

Je prends la bière qu'il me tend, m'efforçant de paraître aussi détendu que possible.

— Apparemment, je suis de trop, dis-je en m'installant à côté d'eux. Elles veulent discuter sans notre présence perturbatrice.

Jonh secoue la tête en souriant.

— Elles ont sûrement des trucs qu'on comprendrait pas, de toute façon.

Jonathan rit en hochant la tête, et la discussion reste légère. Mais dans un coin de mon esprit, je repense à Kianna, à ce moment où nos regards se sont croisés, et à cette sensation étrange que je ne parviens pas à ignorer.

𝐊𝐈𝐀𝐍𝐍𝐀➊ : L'ascension du Chaos Où les histoires vivent. Découvrez maintenant