« 𝐿𝑒𝑠 𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 ; 𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑣𝑒̀𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑣𝑜𝑖𝑟. »
Depuis des années, Kyanna et sa rivale se livrent une guerre silencieuse da...
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Juillet ☀️
RICCI
🫧ＰＡＳＳＥ́
Quand je me réveille, je suis aveuglé par une lumière qui me fait grogner de fureur. Purée, Jenna ne comprend vraiment rien. Ce n'est pas possible. Elle ne pouvait pas me laisser me réveiller en paix ? En plus de celle que je considère comme ma mère qui se sent obligée d'ouvrir les rideaux quasiment tous les matins à 8h, mon téléphone sonne. Je soupire et le laisse sonner en fixant le plafond de la chambre.
La couette couvrant seulement le bas de mon corps, je la rabats sur mon torse, donne mon dos à la baie vitrée où le soleil éclaire toute la pièce et ferme mes yeux. Je n'ai rien à faire ce matin et je suis épuisé, tant mentalement que physiquement. Je tente de m'endormir au moins pour deux bonnes heures, mais mon téléphone sonne encore une fois. Je repousse la couette brutalement et récupère l'objet de ma torture en ce moment et vois que ce n'est nulle autre que mon meilleur ami.
Mio fratello
Je glisse mes mains dans mes cheveux en soufflant de frustration. Jonathan, c'est le genre de personne qui aura beau nous embêter, mais on ne peut pas le lâcher. Je décroche et écoute ce qu'il va me dire en espérant pour lui que ça soit important.
— Jonathan, si ce que tu as à me dire n'est pas important, je t'envoie à l'hôpital pour quelques jours.
Je crache en me levant du lit. Je fais quelques rotations avec mon cou et soupire de frustration. Ce qui n'échappe pas à Jonathan qui éclate de rire comme si c'était drôle.
— Je sais que je t'embête, mais c'est important. Donc retrouve-moi chez moi dans trente minutes.
Il ne me laisse même pas le temps de répondre et raccroche, me laissant dans un brouillard. Après quelques minutes, je me lève et vais me placer devant la baie vitrée.
Dans quelques semaines, ce soleil laissera place à la saison que j'aime le plus. L'automne. Je fixe cette vue que j'ai en face de moi. Un grand jardin fleuri avec une balancelle aussi confortable que le canapé bougeant délicatement grâce aux vents. Je fronce les sourcils quand je sens une main se poser sur mon épaule.
— Jenna pourquoi tu me réveilles aussi tôt ?
— Ce sont les bonnes habitudes, chéries. Tu sais que je vous fais ça à Jonathan et à toi depuis que vous êtes petits.
Je pose mes mains sur les siennes et l'oblige à me lâcher avec douceur. Je me tourne vers elle et l'observe avec interrogation.
