Chapitre 19 : Séquestration

2 0 0
                                    

Attention il peut y avoir des scènes qui peuvent heurté la sensibilité de certaines personnes. Si vous êtes sensible à tous ce qui est violences et torture vous pouvez sauter ce chapitre. Sinon bonne lecture à vous.



Je ne m'étais jamais sentie aussi vulnérable. Depuis l'incident, ma routine avait complètement changé. J'étais sous surveillance constante, entourée de gardes, et pourtant, je ne pouvais pas échapper à cette sensation d'être traquée. Chaque fois que je sortais, mon cœur s'emballait, mes mains tremblaient. Je vivais dans une bulle de paranoïa, toujours à guetter cette présence malsaine qui semblait rôder autour de moi.

Chan m'avait juré que tout irait bien, que plus rien ne m'arriverait. Mais au fond de moi, une peur sourde continuait de grandir. Et aujourd'hui, cette peur allait se matérialiser de la pire des manières.

Je devais me rendre à un rendez-vous important en centre-ville. Rien de bien extraordinaire, juste une discussion avec des stylistes pour les prochains événements. La sécurité avait été renforcée, donc je n'avais pas de raison de m'inquiéter. Pourtant, au moment de partir, un malaise indescriptible m'envahit. Quelque chose ne tournait pas rond. Mais je me dis que c'était juste mon esprit qui jouait des tours à cause de l'angoisse des derniers jours.

Je sortis de l'immeuble, mon téléphone à la main, prête à appeler un taxi. Alors que j'attendais sur le trottoir, un van noir s'arrêta brusquement devant moi. Avant que je ne puisse réagir, deux personnes masquées en sortirent, m'attrapant violemment. Je sentis une piqûre dans mon bras, et tout devint flou en une fraction de seconde.

Quand je me réveillai, ma tête tournait et un goût métallique imprégnait ma bouche. J'essayai de bouger, mais je réalisai que j'étais attachée. Mes poignets étaient ligotés derrière moi, et une corde serrée maintenait mes chevilles. J'étais dans une pièce sombre, mal éclairée par une ampoule vacillante suspendue au plafond. L'air était lourd, imprégné d'humidité et d'une odeur âcre.

Je me redressai lentement, cherchant désespérément à comprendre ce qui se passait. Puis la porte s'ouvrit brusquement, et une silhouette familière entra. C'était elle. La même fille qui m'avait attaquée dans la rue quelques jours plus tôt. Elle portait un sourire tordu, déformé par la folie.

Saseang: Alors, on se revoit, murmura-t-elle d'une voix mielleuse, comme si nous étions de vieilles amies... C'est vrais, je ne me suis pas présentée la dernière fois. Moi c'est Minha la petite copine de MON CHANI.

Lina: Pourquoi... pourquoi tu fais ça ? demandai-je, la voix tremblante.

Elle s'approcha de moi, ses yeux brillants d'une lueur malsaine. Elle s'accroupit juste devant moi, et je pouvais voir à quel point sa colère était profonde.

Minha: Tu ne comprends toujours pas, hein ? Tu es en train de ruiner sa vie, de voler son bonheur. Chan est à nous, à ses vrais fans. Et toi, tu n'es qu'une intruse.

Je secouai la tête, tentant de trouver les bons mots, mais la panique m'étouffait. Ses mains tremblaient alors qu'elle me fixait intensément.

Minha: Tu pensais vraiment que tu pourrais juste continuer comme ça ? Que tu pourrais rester avec lui sans en subir les conséquences ? cria-t-elle, la voix se brisant sous l'émotion.

Elle sortit alors un petit couteau de sa poche, et mon cœur s'arrêta de battre. Le métal reflétait faiblement la lumière de l'ampoule, et je sentis ma gorge se nouer de peur. J'essayai de me reculer, mais mes liens m'en empêchaient. Je respirai de plus en plus vite, la terreur prenant le dessus.

Lina: Arrête, je t'en supplie... essayai-je de dire, mais ma voix était à peine un murmure.

Minha: Si tu n'étais pas là, tout serait parfait. Chan pourrait être heureux avec ses fans. Mais non... tu as tout gâché. Il ne parle que de toi, il ne voit que toi, et il a oublié les autres, ME oublié ! hurla-t-elle, son visage déformé par la rage.

Avant que je ne puisse réagir, elle planta la lame dans ma cuisse. Une douleur aiguë traversa tout mon corps, me coupant le souffle. Je hurlai, mes cris résonnant dans la petite pièce. Le sang coulait rapidement, et je sentais ma vision se brouiller de nouveau.

Minha: Tu vas payer, souffla-t-elle, le couteau toujours en main, prête à frapper à nouveau.

Mais avant qu'elle ne puisse aller plus loin, la porte s'ouvrit brutalement. Des bruits de pas précipités, des cris. Tout se passa si vite que je ne compris pas tout de suite ce qui se déroulait autour de moi. Des hommes entrèrent, maîtrisant la fille, la plaquant au sol. Elle se débattit violemment, hurlant des insanités, mais elle fut rapidement immobilisée.

Je perdis rapidement le fil des événements, la douleur devenant trop insupportable. Les voix autour de moi étaient lointaines, étouffées par un voile de souffrance et d'épuisement. Puis, juste avant de sombrer dans l'inconscience, j'entendis une voix que je connaissais bien.

Chan: Lina ! Mon Dieu... Lina !

C'était Chan. Il était là. Enfin.



Je me réveillai dans un lit d'hôpital, les draps blancs immaculés contrastant avec l'agitation qui régnait autour de moi. Chan était assis à mes côtés, la tête entre les mains, visiblement dévasté. Quand il remarqua que j'avais ouvert les yeux, il se redressa immédiatement.

Chan: Lina... souffla-t-il, les larmes aux yeux. Je suis tellement désolé. Tellement désolé.

Je voulais lui dire que ce n'était pas sa faute, mais je n'avais pas la force de parler. Mes muscles étaient endoloris, et la douleur dans ma cuisse était encore vive malgré les médicaments.

Chan: Je te promets que ça n'arrivera plus jamais, continua-t-il, attrapant doucement ma main. Elle est entre les mains de la police maintenant. Je ne laisserai plus personne te faire du mal.

Je le fixai, cherchant à m'ancrer à lui, à trouver un semblant de réconfort dans ses paroles. Mais au fond de moi, je savais que rien ne serait plus comme avant. Ce traumatisme laisserait une marque indélébile sur moi, sur nous.

Je serrai faiblement sa main, espérant que c'était suffisant pour lui faire comprendre que j'étais encore là. Que, malgré tout, je resterais à ses côtés.

Mais quelque chose avait changé. Plus rien ne serait jamais pareil.

*----*----*----*----*----*----*----*----*----*----*----

Hey! J'espère que le chapitre vous a plu.
N'oubliez pas de mettre un commentaire et de liker!!

Bonne soirée à vous😉

Bonne soirée à vous😉

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
un amour impossible (BangChan)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant