28- accro

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Réviser, réviser, réviser...

Il n'y avait que ça dans ma tête depuis plusieurs semaines maintenant. En cette fin du mois de mai, je savais que chaque jour comptait et que je devais m'y mettre à fond si je ne voulais pas que McGill revienne sur mon acceptation dans leur université. La réussite a toujours été importante pour moi. Car c'est avec les études que l'on réussis, que nous obtenons le savoir et la connaissance. Je refusais de vivre sur les aides sociales comme ma mère ou de vendre des choses pas très nettes comme mon père pour survivre, je voulais avoir un vrai métier et contribuer de manière honnête à la société.

On m'a souvent dit que je me mettais trop de pression. Le poids de mes manuels scolaires sur l'étagère semblable aux heures qu'on enterre. Dans le silence des nuits que l'on veille, un cœur battant sous les joug de l'éveil. Mes rêves étouffés par le poids de mes attentes qui, je le sais, sont biens trop élevées. La pression que je me met à moi même m'écrase et me coupe le souffle, de vouloir toujours faire mieux et de ne jamais être satisfaite de moi même. Ma paix ne sera ni nombre ni gloire mais simplement le fait d'avoir un jour ma propre histoire.

Cependant, cela fait maintenant 2 mois que je n'ai pas vue ma mère et la résidence de toxicomanie a dit que je pouvais lui rendre visite, ce que je vais faire cet après midi. Je pose donc mon surligneur et vais pour me préparer. Je pénètre dans la douche et apprécie l'eau chaude couler sur mon corps gelé dû à la mauvaise isolation de l'appartement. Je prenais des douches brûlantes avant, jusqu'à en avoir des plaques rouges sur le corps après celles-ci. J'ai cesser de le faire car c'est une forme de mutilation et j'ai arrêté cette activité, bien qu'elle me manque par moment, depuis que je suis avec Ares. Je pense que le manque de la lame sera toujours là, tout comme les anciens fumeurs ont par moment envie de fumer. Car c'est comme ça que j'ai appris a gérer mes émotions, car personne ne m'a jamais appris à le faire correctement alors marquer mon corps était pour moi un moyen de le faire, mais ça c'était avant lui. Il continue de vérifier les bras aux deux jours minimum et il a également l'occasion de vérifier chaque autres parcelles de mon corps à chaque fois que nous couchons ensemble, sois très souvent.

C'est curieux, je ne pensais pas que le sexe était aussi présent dans une relation de couple. Non pas que cela me dérange, loin de là, Ares ne procure beaucoup de plaisir, mais il me fait découvrir une nouvelle facette de ma personnalité. Celle d'une femme désirable et pleine d'envies pour son homme. Je me sens sans gêne avec lui, j'ose me montrer, m'abandonner entièrement à lui, exprimer mes envies et mes fantasmes.

J'entendis la sonnette de mon appartement retentir alors que l'eau coulait encore sur mon corps. Je sortis alors de la douche et mis rapidement une serviette autour de mon corps pour aller ouvrir, me doutant que c'était Ares qui venait me chercher pour me déposer.

- Bonjour mon ange, tu vas bien ? Me dit il alors que je venais d'ouvrir la porte, tout en me relookant à travers ma serviette de bain blanche ne cachant pas grand chose...

- ça peut aller... beaucoup de révisions et toi ?

Ares entra dans la demeure et m'embrassa de manière passionnelle en me plaquant contre le mur du couloir.

- je vais beaucoup mieux depuis que je t'ai dans mon champs de vision princesse..

- princesse ? Je préfère mon ange... lui répondis-je en ricanant.

- mhhh d'accord je resterai sur mon ange alors... Je pourrai également t'appeler ma chienne non ? Vue toutes les choses coquines que nous faisons en ce moment...

- euh je... bah... bafouillais-je

- sois pas gênée pour si peu Jemma tu sais que y'a aucun tabou entre nous hein ? Mais si jamais ce que je dis te met vraiment mal à l'aise dis le moi et j'arrêterai, loin l'idée de moi de te mettre mal d'accord mon ange ?

Teacher's pet Où les histoires vivent. Découvrez maintenant