29- visite

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Ares et moi nous dirigeâmes vers le centre de désintoxication en voiture après notre petit moment intime. Sa main droite posée sur ma cuisse, l'autre main sur le volant de sa Volkswagen, le GPS indique que nous serons arrivé à la clinique dans environs une dizaine de minutes. J'ignore si Ares viendra avec moi voir ma mère, après tout ils étaient amis non ? Et à ce que je sache, ma mère n'a pas l'air d'avoir autant de haine à son encontre que mon père, après tout c'est bien lui qu'à la convaincu de le quitter. La chaleur est étouffante dans la voiture dû à la matière en cuir des sièges et à la température de fin mai qui doit avoisiner les 30 degrés Celsius.

Mon futur mari se gara dans le parking du centre, coupa le moteur et nous sortîmes donc du véhicule. À quelques pieds (l'unité de mesure au Canada n'est pas les mètres, cm, dm etc mais les pieds et les pouces. 1 pieds = 30cm) de nous se trouvait l'entrée, je craignais d'y aller. Sûrement la nouveauté qui m'effrayait, car je n'avais jamais vue ma mère sobre de toute ma vie et cette éventualité m'effrayait, car j'avais l'impression que j'allais découvrir une autre personne, une mère différente, mais pour le meilleur je l'espère.

- Je peux venir avec toi ? Me demanda t'il en fermant la portière de la voiture.

- Si tu ne te disputes pas avec ma mère oui

- j'ai aucunement l'intention de me disputer avec elle mon ange, ce n'est pas contre elle principalement que j'en veux et je reconnais ses efforts pour s'en sortir

J'acquiescai et nous entrâmes donc dans la clinique. Celle ci faisait accueillante et chaleureuse, bien différente de l'hôpital ou avait séjourné maman. Les murs étaient blancs purs et le responsable se promenant dans le haul du bâtiment était joyeux et paraissaient étrangement heureux d'être là.

- Bonjour, vous êtes là pour ? Me demanda un jeune homme d'environs une vingtaine d'année en survêtement noir.

- je vais voir ma mère, Catherina Shmitt.

- d'accord et vous ? Répondit ce même homme en s'adressant à Ares

- je l'accompagne

- si vous voulez bien mademoiselle, vous avez quelques papiers à signer au secrétariat, le registre des visites. Suivez moi. Me dit l'homme en me désignant une pièce au bout du couloir du haul.

- Attend moi ici Ares j'arrive très vite

L'employé blond et moi nous dirigeâmes donc vers le fameux secrétariat. Une petite pièce ressemblant plus à un placard à balai qu'à une pièce de réception. Le blondinet me tend un stylo et une feuille du registre que je signe. Le regard de l'homme se fait de plus en plus instant sur moi, je sais qu'il me regarde, et pas d'une façon normale. Je me dépêche donc de signer.

- Vous pouvez y aller mademoiselle, pièce 827-D

J'hocha la tête et ne m'attardai pas dans cet endroit avec le jeune employé, j'ouvris la porte et le redirigeai vers le haul pour rejoindre Ares Handerson.

- Il a dit salle 827-D. Lui indiquais je en le voyant sans lui parler de mes suspicions concernant l'employé, de peur qu'il ne s'emporte.

Nous nous dirigeâmes vers la salle, traversant une bonne partie de la clinique déserte. Il n'y avait pas l'air d'avoir beaucoup de visiteurs, je suppose que les gens qui y sont on déjà été reniée de leur famille du à leurs choix de vie, qu'ils n'ont à présents qu'eux même sur qui compter, eux et leurs demons. Cette douce illusion qu'est la drogue qui leur caresse l'âme. Tendre complice des heures de douleur, se dévoilant comme un voile opaque, couvrant leurs blessures invisibles. Ils finissent par s'y noyer dans le tumulte de leur esprit.

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