-Lucifer tu m'entends ?
-Ouais c'est bon Nolan, je réponds en réajustant mon oreillette.
-On est sûrs au moins qu'elle est là dedans ? Demande Jack.
-On doit tenter le coup, je réplique.
Alors on charge nos armes. On met nos pulls sur nos gilets par balle et on s'arme : grenades, bombes lacrymogènes, couteaux. Ça va faire vingt quatre heures qu'elle a été kidnappée. Et depuis les seules questions qui me travaillent c'est si elle va bien et comment ils ont su pour mon frère. Crow m'avait promis qu'il n'était pas rattachable à moi, ni à mon nom. Alors ce qui me trotte en tête c'est qu'on a une putain de taupe. Il faut espérer qu'elle ne sache rien de notre opération ou alors qu'elle n'a pas eu le temps de dire quoique ce soit.
-C'est encore loin ? Je demande à Rayan, qui conduit notre van suivi d'autres membres de nos alliés.
-On y est, me répond-il.
On arrive devant un bâtiment qui semble être un ancien asile.
-Je ne sais pas vous mais moi j'me pisse dessus à l'idée de rentrer à l'intérieur, déclare Dylan les mains attrapant son gilet par balle.
-C'est vrai qu'on dirait un truc hanté, super glauque, ricane Jack avec lui.
-Change de calbar car on rentre là dedans, j'ordonne en commençant à marcher vers le portail qui ne semble même pas gardé.
Soit c'est un piège, soit ils sont putain de con.
-Je ne le sens pas, me dit Rayan.
-Nolan, t'as des signatures thermiques dans le bâtiment ? Je demande.
-Ouais, je dirais une trentaine.
On est bien plus et avec l'effet de surprise on devrait avoir le dessus. On passe le portail sans aucun problème et la grande porte n'est pas non plus gardée mais elle est fermement scellée. Jack dispose les explosifs dessus et lorsqu'il nous rejoint, il déclenche la détonation. La porte explose et on a une marge de manœuvre d'environ cinq minutes avant qu'ils ne ripostent en nous venant venir. Alors on entre et tous ceux qui sont sur notre passage, on les accueille avec du plomb dans la tête. On s'est divisés en plusieurs équipes : une qui va fouiller l'étage, une autre le sous sol et deux autres qui couvrent nos arrières à l'extérieur au cas où ça voudrait nous piéger à l'intérieur. Avec Jack, on descend les escaliers suivis de notre groupe. On arrive dans un couloir abandonné mais plus loin ça s'agite. Alors on liquide tout le monde sauf un seul gars.
-Où est la fille ? Je grogne en marchant sur la jambe du dernier survivant.
-Va te faire foutre Clark, me crache-t-il avec haine.
-La fille, je répète en l'asphyxiant avec mon pied sur sa gorge ne lui permettant plus d'irriguer normalement son cerveau.
Parce que ne pas respirer est une des sensations les plus atroces qui existent, nos poumons brûlent de ne pas pouvoir avaler l'air dont ils ont besoin et l'oppression est insupportable.
-Va te faire f-
Il n'a pas le temps de terminer son insulte qu'une balle lui traverse l'avant du crâne.
-On avance, j'ordonne en rechargeant mon arme.
On marche mais je perds patience parce que si elle n'est pas là, je vais voir rouge. Si Anastasia ne revient pas, elle gardera avec elle une partie du cœur de mon petit frère et il est hors de question qu'il la perde elle aussi. Maintenant, je suis tout ce qu'il a et je me dois de tout faire pour lui. Même si c'est risquer la vie de dizaine de mes coéquipiers pour lui ramener cette fille. Il me l'a demandé et je ne peux rien lui refuser :
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The Baby Sitter Of The Devil's Brother
Novela JuvenilPlus il passe et plus les choses changent. Plus il passe et plus les choses évoluent. Quand on le laisse passer, il peut faire naitre une terrible culpabilité. Quand on essaye de le rattraper, il peut être d'un sadisme sans pareil. Quand on le vit...