Le monde d'à côté | tome 1 : Le loup blanc { En pause }

Chapitre 2

Son corps est tout desséché... il est complètement vidé de son sang! Je continue de toucher son corps, j'observe ses morsures de plus près, elles sont grandes et profonde. Il commence à pleuvoir donc je prends mon vélo et repars chez moi.
Pendant le long du trajet, je n'arrête de pas à ce cerf. Quel animal à pu faire ses énormes morsures et le vider de tout son sang ?
J'arrive enfin devant chez moi, je suis trempé, je pose mon vélo contre le mur de ma maison et je rentre à l'intérieur. J'enlève mes bottines, je cours vers la salle de bain, quand je remarque que ma mère est rentré.
- Salut mam ! Je lui crie en courant dans le couloir.

*

Après mettre laver, je mets un short gris et un pull noir avec écrit le numéro 64 dessus, qui me servent de pyjama.
Je vais dans ma chambre et m'écroule sur mon lit. Je me mets sur le dos et fixe le plafond. Je repense au cerf, ce qui lui est arrivé m'intrigue, alors je prends mon ordinateur portable et tape "Cerf vidé de son sang". Tout ce que je trouve ce sont des sites sur les vampires et des articles de journaux, mais un article en particulier attire mon attention.
Je lie.

"Journal de Whittemore

Depuis plusieurs semaines, une dizaine de cerfs et de biches, ont été retrouver morts, à chaque fois vider de leur sang.
Nous ne savons toujours pas quel animal a fait ça.
D'après plusieurs témoins, il s'agirait d'un animal ayant la forme d'un homme et une extrême rapidité."

Je regarde en-dessous de l'article et vois une photo. Je vois une silhouette dans une forêt, on ne distingue pas très bien ce qu'elle fait mais on dirait qu'elle mort un cerf.
Je lie la description.

"Photo de l'animal présumé, on peut voir sur l'image ci-dessus qu'il mord un cerf et boit son sang."

Cet animal ressemble à la chose qui m'a fait tomber tout à l'heure.
Je m'apprête à lire d'autres articles quand ma mère entre brusquement dans ma chambre.

- Putin maman! Tu m'as fait peur ! Lui dis-je en fermant d'un coup sec mon ordinateur portable.
- Ha désolé, me dit-elle, juste pour te dire que le dîner est prêt .
- D'accord, j'arrive dans deux secondes, je lui réponds.
Je mets mon ordinateur sous mon lit et pars manger.

*

Le dîner se passe dans le plus grand des calmes. Par moment, je regarde mes parents mais la plupart du temps je fixe mon assiette, en fouillant mes pâtes avec ma fourchette.
Ma mère hésite quelques instants et lâche enfin quelque chose.
- Ton professeur principal a appelé, voyant que je ne réponds pas elle continue, ça fait à peine deux semaines que tu as repris l'école mais tes notes sont de pires en pires.
- Je...je vais m'améliorer maman, dis-je en baissant les yeux vers mon assiette.
- Tu dis ça tout le temps ! Si ça continue on va devoir te mettre en pension et confisquer ton portable et ton ordinateur ! Annonçe ma mère.
- Pas la pension! Je hurle en me levant d'un coup tellement brusque que ma chaise tombe sur le sol.
- Très bien ! Explique-moi, c'est parce que t'es pas fichue d'apprendre tes leçons ou c'est parce que t'es tellement nulle ? Crie-t-elle.
La colère monte en moi mais j'essaye de la canaliser. Je me tourne vers mon père.
- Papa, dit quelque chose! Lui dis-je.
- Ta mère a raison, Oberry, avoue-t-il en se grattant la tête.
Des larmes brûlent mes yeux, je cours vers la porte d'entrée et je mets mes baskets. Avant de claquer la porte, je crie quelque chose à mes parents.
- J'espère que vous allez crever tous les deux !

Je cours en direction de la forêt, le sol est tellement humide que mes pieds sont mouillés mais je m'en fiche, je ne veux pas retourner là-bas. Des larmes coulent sur mes joues, sauf que ce ne sont pas des larmes de tristesse mais de colère. Je continue de courir mais je me prends dans une branche et tombe.
Je m'assoie contre un énorme arbre et ferme mes yeux.
- J'espère qu'ils vont crever tous les deux, murmuré-je en cognant le derrière de ma tête contre l'arbre. J'essaye de respirer lentement et je commence à me calmer.

Soudain, j'entends un bruit de pas, je me lève instinctivement et je regarde d'où il provient. Je m'approche de l'endroit où j'ai entendu le bruit quand j'entends un autre bruit, encore plus près que le précédent. J'essaye de distinguer quelque chose dans les buissons, je vois quelque chose bouger donc je m'approche timidement et vois des yeux verts émeraude.
J'ai peur donc je commence à courir, oh, comme t'es courageuse Oberry, je croyais que tu savais te battre, que tu n'avais peur de rien ? Je regarde derrière moi mais il n'y a rien alors je m'arrête et je me retourne. Je n'entends plus rien, je m'apprête à rebrousser chemin quand j'entends un grognement.
Je sens une présence derrière moi.