Enfin libre ?

Chapitre 28

J'enfilai ma veste bleu marine de costume alors qu'Alex portait son T-shirt Kaki.
On était un peu serrés dans cette petite pièce, je pouvais toucher le plafond rien qu'en levant un peu mon bras.

- Et tu manges quoi d'habitude ? Demandais-je en ajustant mon col de chemise blanche.

- Parfois mexicain, parfois italien, parfois burgers, mais jamais chinois, tu sais que je déteste les sushis. Répondis-t-il.

- Alors ça va changer, c'est mauvais de manger ça tous les jours, je sais cuisiner quelques trucs on se débrouillera, répondis-je.

- Ah oui ? Et avec quelle cuisine ? Rétorqua-t-il.

J'arrêtais de me préparer. Je fesais face au mur alors qu'il était derrière moi. Mais oui c'est vrai... je me sens con.

- Tu t'y habitueras, me dit-il en me tapant l'épaule.

Il éclata de rire alors que je commençais à croire qu'il était sérieux. Ouf ! Je déteste les moments dramatiques et sentimentaux des films, quoique j'en vit des tonnes ces jours-ci.

- Je file bosser, dis-je en attrapant mes clés de voiture.

- Tu file bosser habiller comme ça ?! Je croyais que tu allais au marriage de ma grand mère.

Il reçu un gros oreiller sur le visage mais ce n'est pas ça qui le fit arrêter de rire.

- Ciao ! Dis-je en levant le bras sans me retourner.

***

À peine suis-je sortis de l'ascenseur que je fis face à deux Wilkersons ravis.

- Le voilà !

Mr. Wilkerson s'approcha de moi et mis ses deux mains sur mes épaules. Si je n'étais pas son employé j'aurais bien aimé lui arracher ses doigts un à un.
Psychopathe ? Non je dirais soif de vengeance.

- J'ai parlé à Mr.Wilkerson de l'idée que vous avez mis en place après le départ imprévu de Mlle. Stéphanie.
Et cette idée en particulier à permis à notre produit de trouver un immense succès avant même d'être sorti. Ajouta Mlle. Wilkerson qui était derrière son père, le sourire aix lèvres.

•°○•°○°•Flash-Back•°○•°○°•

- Stéphanie est partie hier soir, je l'ai laissée partir à ce qu'elle m'a dit elle est vraiment mal au point.

Mlle. Wilkerson était frustrée et fesait les cents pas à travers le salon de l'hôtel.
C'est le moment idéal de lui annoncer une idée. Cela fesait quelques jours que je pensais à quelque chose qui pourrait bien faire connaître le lancement de notre ordinateur portable.

- Ce n'est pas un problème madame on pourra très bien faire son travail. Répondis-je calmement alors qu'elle marchait toujours dans le salon. En parlant de ça, j'ai une idée en tête qui pourrait vous plaire.

Elle s'arrêta soudainement après avoir entendu ma suggestion.

- Je vous écoute.

Elle croisait ses bras et me regardait d'un air interrogateur.

- On a déjà fabriqué plusieurs ordinateurs, mais ils ne sont toujours pss lancés sur le marché. On pourrait utiliser ces quelques ordinateurs pour faire la promotion du produit.

Elle me regarde et hoche légèrement la tête.

- Je m'explique, continuais-je. On place un de nos ordinateurs portables dans une rue bien fréquentée, il sera bien sûr bien accroché au support sur lequel on le placera.