Enfin libre ?

Chapitre 62

◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇

Bonjour !

Je tenais à publier plus tôt pour pouvoir parler d'un sujet d'actualité qui nous a tous touché.

Vendredi: Attentats au Liban.
Samedi: Attentats en France.
Dimanche: Tentative d'attentat en Turquie.

Je ne vais pas écrire tout un texte sur ce qui s'est passé, car on en a vu des centaines de textes ces derniers jours.
Je veux juste dire qu'il n'y a que Dieu qui pourra résoudre tout ça.
Ce qui se passe est inhumain !
RIP à tout ceux qui sont morts de ces attentats, et paix à leurs familles...

#prayforlebanon
#prayforparis
#prayforturkey
#prayfortheworld

...

Maintenant, place au chapitre :)

◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇

Ses doigts glissent rapidement autour de mes doigts et, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le vieux bandage sale est enlevé et jeté.

Nous avons choisi de nous asseoir dans un coin moins fréquenté du parc : je doute que les enfants qui jouent ou les vieux qui se promènent aient envie de voir des doigts rouges et enflés.

- Tu devais aller aux urgences le plus rapidement possible, explique-t-elle.

- Mais non, lançais-je. Ce n'est qu'un petit accident, rien de grave.

Elle relève un sourcil et me regarde.

- Tu as trois doigts fracturés, montre-t-elle.

Elle tousse nerveusement et ouvre la boîte de premiers secours.

- Tu ne vas pas m'emmener à l'hôpital pour ça, si ? Demandais-je honteux.

- Je suis sûre que tu refuseras d'y aller, ça va aller, je m'en charge, dit-elle d'un ton glacial. Je suis dans la Croix-Rouge depuis mes dix-huit ans alors ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais.

- Je pensais que tu quittais chaque groupe où ton père t'inscrivait, lançais-je.

- Exact, répond-elle. Mais ce n'est pas mon père qui m'avait inscrit, mais moi. J'avais choisi de rejoindre la croix rouge de la région et mon père ne m'en avait pas empêché, quoi qu'il ne fût pas vraiment pour cette idée.

Je hoche la tête.
Elle sort des atteles de la boîte et me les met soigneusement sur les doigts.
Je retiens un gémissement de douleur à chaque mouvement.
Remarquant cela, Samar relève légèrement la tête de temps à autre.

- Comment tu as pu supporter trois doigts fracturés sans aller aux urgences ? Demande-t-elle. C'est stupide de faire ça...

Je la regarde un long instant. Elle bouge ses doigts agilement et remet une mèche rebelle dans ses cheveux de temps à autre. Elle est plongée dans sa manipulation et ne remarque pas le regard interrogateur que je lui lance.

Finalement, je baisse la tête nerveusement.

- Pourquoi est-ce que tu es en colère contre moi ? Finis-je par sortir.

- Je ne vois pas ce que tu veux dire, ment-elle en se concentrant sur son travail.

- Tu es plus froide que jamais aujourd'hui, qu'est-ce qui ne...

Ma phrase est coupée par un léger cri que je sors.

- Désolée, s'empresse-t-elle de dire en fixant la dernière attelle.