Shadows

VI - What the fuck ?

Bonchour bonchour !!! Voilà, Bryan en média...

Sinon je voulais juste vous avertir que ça va devenir un peu... violent dans ce chapitre (juste un peu hein)! Alors si ça vous plaît pas, surtout ne vous forcez pas à lire si ça vous dérange !! Aussi, faites un peu attention aux changements de points de vue !!! Voilà voilà bonne lecture !!!

PDV Ava

J'ai décidé de pardonner à Bryan. Je ne sais pas pourquoi. Sûrement parce que je savais qu'il allait me harceler jusqu'à ce que je cède. Au moins, là il me fait pas chier. Il m'a même proposé d'aller boire un verre après le lycée. J'ai dit oui, parce que là aussi je savais qu'il allait insister jusqu'à ce que j'accepte. Et nous voilà, l'un à côté de l'autre, en train de boire un café beaucoup trop sucré. Enfin, le mien est beaucoup trop sucré. Pas à mon goût, mais pour ma santé, oui. Mais je m'en bats les steaks de ma santé, alors je peux mettre autant de sucre que je veux dans mon putain de café, et de toute façon, personne est là pour me faire chier avec ça.

Bryan me parle toujours de sa moto, et je l'écoute d'une oreille plutôt distraite. Je pense à Thomas. Il voulait me reparler. Mais je l'ai envoyé chier. Il m'a fait du mal. Bryan aussi quand j'y pense. Même plus que Thomas. Beaucoup plus. Tout d'un coup j'ai un pressentiment. J'ai fait une connerie.

« Je me sens pas bien » dis-je à Bryan avant de me lever. « Je vais rentrer. »

« Je te ramène » dit-il en se levant à son tour.

On sort tous les deux et on marche jusqu'à chez moi. Sur le chemin du retour, gros blanc. Aucun de nous ne parle. 
Vous avez vu le film Lucy, de Luc Besson ? Au début, il y'a une scène juste splendide. Scarlett Johansson entre dans un bâtiment pour déposer une mallette que son taré de copain lui a menottée au poignet, et en parallèle, on voit tour à tour une souris s'approchant d'un piège, ou un guépard s'approchant lentement d'une antilope sans défense, prêt à lui sauter dessus au moment propice. Et bien à ce moment précis, je suis Scarlett Johansson. Je me sens oppressée. Bryan ne le remarque pas, et tant mieux. On arrive à mon immeuble.

« Je t'accompagne jusqu'à ton appart. » dit-il d'un ton qui ne permet aucune opposition.

Mon pressentiment s'accroît. Mon cœur bat méchamment vite dans ma poitrine tandis que nous montons les escaliers. Le guépards se rapprochent. J'arrive dans la porte de mon appartement, que j'ouvre. Je me retourne vers Bryan.

« Je peux entrer ? » demande-t-il.

« Écoute Bryan... » je commence, une peur déraisonnée montant en moi.

« C'était pas une question. » coupe-t-il en m'attrapant le poignet et en me balançant la tête la première sur le mur de mon salon.

Ça y'est. Le guépard a sauté sur l'antilope et les gangsters ont sauté sur Lucy. Je ravale mes larmes, pas à cause de la douleur, non, mais parce que je lui faisais confiance et qu'encore une fois, il a tout gâché. Il s'approche de moi avec un sourire carnassier.

Non. S'il vous plaît. Tout mais pas ça. Pas encore. Je me relève précipitamment et je veux courir dehors, mais il m'attrape par les cheveux, me plaque contre le mur et m'embrasse. Je tourne la tête presque instantanément, mais il tire plus violemment sur mes cheveux, de sorte à ce que je remonte la tête pour le regarder dans les yeux.

« J'espère que t'as aimé ça la dernière fois, chérie, parce que je suis sur le point de recommencer. » lance-t-il avant de déboutonner ma chemise en la déchirant.

Je veux hurler, mais il plaque sa main contre ma bouche, étouffant le moindre son qui voudrait s'en échapper. Il commence à déboutonner mon jean, mais je lui fous un coup de genou dans les parties qui l'envoie se cogner contre le mur. Je sais que j'ai très peu de temps avant qu'il se relève et se mette à ma poursuite, alors je fonce dehors en claquant ma porte derrière moi et je me mets à frapper à la porte de Thomas comme une forcenée, comme si ma vie en dépendait.