Shadows

XV - C'est quoi, Lindsey Stir-truc ?

NDA : JE SUIS DESOLEE je vous avais dit que ce chapitre contiendrait ds révélations majeures mais en fait ce sera le prochain... Pardonnez-moi mais je suis beaucoup trop inspirée alors mes chapitres deviennent longs et je suis obligée de les couper ! Alors voilà, sans plus attendre, ce magnifique chapitre que vous attendiez toutes (ou pas)

PDV Ava

Je suis réveillée par les premiers accords de Moon Trance (média) de Lindsey Stirling. J'essaye d'ignorer ce son en fermant les yeux très fort, mais impossible. Je soupire donc et attrape mon téléphone. L'écran indique 8h27. J'ai envie d'insulter mon connard de portable, mais je sens quelqu'un bouger derrière moi.

Wait... Quelqu'un ? Derrière moi ?

Je me rends alors compte que je suis entourée de deux bras, l'un enserrant ma taille, l'autre reposant sur ma poitrine.

What the fuck ?

« C'est quoi c'te merde ? » grogne une voix qui appartient à Thomas, tout comme les deux bras d'ailleurs.

En temps normal, j'aurais frissonné en sentant le contact de son souffle chaud contre ma nuque. Mais nous ne sommes pas en temps normal. Cet abruti vient juste d'insulter une magnifique musique de la plus grande artiste de tous les temps. Je lui donne un coup de coude dans les côtes, et il laisse échapper un cri de douleur.

J'en profite pour virer ses bras et me lever, avant d'éteindre mon téléphone qui joue toujours Moon Trance.

« Tu m'as fait mal... » gémit le blond.

« Tu as réveillé la furie qui sommeillait en moi lorsque tu as prononcé ces mots impurs et insultants envers la déesse de la musique. » je réplique.

« Euh... Traduction, s'il te plaît ?

- On ne critique pas Lindsey Stirling sans conséquence, jeune Padawan. » je lâche avant de partir vers sa cuisine et de le laisser seul sur son canapé.

J'arrive pas à croire qu'il ait dormi avec moi. Il a un lit ce con ! Je fouille un peu dans ses placards qui sont en bordel comme un peu tout le reste, et je finis par sortir des céréales et un bol. Je commence à me servir et à manger, et je suis bien vite rejointe par un Thomas aux cheveux complètement en bataille et au visage encore endormi.

« Pourquoi je me suis fait réveiller alors qu'il est à peine huit heure trente ? » interroge-t-il.

Je hausse les épaules.

« A cause de mon bâtard de téléphone qui s'est mis tout seul en mode réveil. » je réponds avant d'enfourner une cuillérée de Chocapic dans ma bouche.

Mais je suis dérangée dans mon moment de bonheur intense procuré par la bouffe par ce débile qui décide de me piquer de céréales dans mon bol, comme ça, normal.

Je lui tape la main avec ma cuillère et il me fait des yeux de chien battu, pour lesquels même la belle-mère de Cendrillon aurait craqué. Mais je suis PIRE que la belle-mère de Cendrillon, alors je tire mon bol vers moi et je lui montre le placard d'un geste de la main. Non mais oh, on me pique pas mes céréales, bordel de merde !

Malgré sa mine déconfite, il se résigne quand même à se servir tout seul, comme un grand, et s'assoit en face de moi pour bouffer lui aussi. Je me concentre sur le don du ciel que sont les Chocapic, mais au bout d'un certain temps, je commence à sentir le regard pesant de Thomas sur moi. Je lève donc la tête vers lui.

« J'ai quelque chose sur le visage ? » je demande.

Il secoue la tête et je hausse les épaules.