Shadows

XXI - Pourquoi cette question ?

Le média n'a aucun rapport avec le chap', c'est le père de Dylan, au cas où vous voudriez savoir !

Bon. Plusieurs d'entre vous se sont interrogées à la fin du chapitre précédent.

« WTF ? Trois avortements ? Mais qu'est-ce que ça veut dire ??? »

Donc je vais vous résumer vite fait la situation. Ava a déjà avorté deux fois avant de rencontrer Thomas. Je ne vous dis pas de qui étaient les enfants, vous le saurez plus tard, ce sera expliqué. Dans le chapitre 20, elle a avorté une troisième fois du gosse de son père, ça je crois qu'à peu près tout le monde a capté. Et le gynéco lui explique donc que si elle tombe enceinte de nouveau, et qu'elle fait le choix d'avorter une nouvelle fois, elle deviendra très probablement stérile.

Voilààà, j'espère que ces explications vous auront éclairées un minimum, et je vous dis bon chapitre !

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PDV Ava

« Vous avez une constitution assez hors du commun... C'est pour ça qu'un autre avortement risque d'entraîner votre stérilité. »

Il m'annonce ça comme ça le mec, pas de problème. Vraiment pas stressé. J'accuse le coup. De toute façon j'ai pas envie de gosses, ça crie ça mange toute ta thune et c'est chiant. Je soupire.

« Je peux partir maintenant ? »

Il acquiesce, malgré son étonnement face à mon manque de réaction. Je fais un bref signe de la main à mon assistante sociale qui était en train d'attendre à la sortie, puis je me redirige vers la chambre de mon cousin. Je trouve les trois que j'ai laissés tout à l'heure en grande conversation, Thomas et Britt assis de part et d'autre du lit.

« Dylan, je vais rentrer, je suis crevée... » je lâche, plus à l'intention de tout le monde que réellement à mon cousin.

Thomas lève la tête vers moi et saute presque de sa chaise.

« Je viens avec toi ! » s'exclame-t-il.

Je lui fais une tête choquée, qui fait d'ailleurs bien rire Dylan, suivi par Britt. Mais Thomas, en revanche, ne semble pas comprendre.

« Ben qu'est-ce qu'il y'a ? » demande-t-il avec une tête de méduse autiste et paumée.

Je pouffe.

« On aurait dit un chien, Thomas. Un putain de chien. » je réponds.

Dylan et Britt partent carrément dans un fou rire devant l'expression exaspérée de Thomas, et j'ouvre la porte de la chambre de Thomas.

« Allez viens Médor. » dis-je à mon voisin, en lui faisant signe de me suivre.

Mon débile de cousin et sa copine rigolent tellement fort que même après que j'ai fermé la porte, on les entend encore. Je ne serais pas surprise que tous les patients de cet étage leur intentent un procès dès qu'ils seront sortis de l'hôpital.

C'est d'ailleurs ce que nous sommes en train de faire : sortir de l'hôpital. En passant devant l'accueil, je vois l'infirmière qui ne voulait pas me donner le numéro de la chambre de Dylan tout à l'heure chuchoter quelque chose à sa collègue, qui écarquille les yeux et nous dévisage sans retenue. Enfin, dévisage Thomas plutôt.

Je lève les yeux au ciel, et sors pour de bon, l'air froid de l'extérieur contrastant fortement avec la chaleur et l'odeur insupportable de l'hôpital.