XVIII - Vous êtes bien Ava O'Brien ?

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/!\ Attention, la lecture de ce chapitre va très certainement vous donner des envies violentes de meurtre à mon égard. Je vous conseille donc de vous éloigner le plus possible d'objets fragiles et précieux pouvant être cassés, détruits et broyés facilement.

Je vous aurais prévenues.

Cordialement, la direction. /!\

Je regarde mon téléphone. 13H23. Sachant que l'hôpital est à environ vingt minutes d'ici, faut que je me barre de chez Thomas dans pas longtemps. Je jette un coup d'œil à ce dernier et je soupire. Ça fait une heure qu'il est sur son portable, en train de faire le tour de la chaîne YouTube de Lindsey Stirling. Au début, il regardait plusieurs vidéos, mais maintenant il est revenu à Shadows, et il la regarde en boucle depuis environ vingt bonnes minutes.

On dirait qu'il essaie d'apprendre la musique par cœur. Je jette un coup d'œil à mon bol de céréales, vide. Ouais, parce qu'ici, on mange pas de pâtes ou de pizzas le midi, on s'enfile (encore) des céréales.

J'entends que la musique est sur le point de se terminer, et je prie mentalement pour que Thomas éteigne son téléphone. J'adore vraiment Lindsey Stirling, et je suis extrêmement fan de ce morceau, mais pendant qu'il s'éclate, ben je me fais chier, et j'ai presque l'impression de déranger.

Ce qui est en soi assez désagréable.

La vidéo se termine, mais Thomas la remet. Je prends une grande inspiration, puis je me jette sur lui et je choppe son portable avant même qu'il puisse comprendre quoi que ce soit à ce qui lui arrive.

Je quitte l'application YouTube et j'éteins carrément son portable.

Puis je me retourne vers le blond, qui paraît encore choqué par mon geste.

« Violer le bouton replay, c'est mal. » je lâche, avant de balancer son téléphone qui va s'écraser sur son canapé.

« T'as intérêt à courir vite. » prévient-il.

J'écarquille les yeux, et comme je vois qu'il contourne la table basse pour se diriger vers moi, je m'élance dans la direction de sa chambre pour m'enfermer dedans.

Mais là, je rencontre un gros problème : le verrou de sa porte est cassé. Je suis dans la merde.

« Mais putain, t'es un acteur connu et t'es même pas foutu d'avoir un verrou qui fonctionne bordel ! » je crie à travers la porte.

Mais Thomas me rejoint en quelques secondes, et je n'ai même pas le temps de dire quoi que ce soit que mon dos se retrouve plaqué contre le mur. Je veux partir, mais il attrape mes poignets avant de se rapprocher de moi.

Il me regarde dans les yeux. J'aimerais détourner le regard, mais j'en suis tout bonnement incapable. Je suis comme... hypnotisée.

Il s'approche de nouveau, de sorte qu'il n'y ait plus qu'un très maigre espace entre nos deux corps.

Je suis incapable de bouger, ne serait-ce que d'un millimètre. Les yeux de Thomas fixent mes lèvres, et le rythme des battements de mon cœur s'accélèrent.

Son visage se rapproche du mien et il se penche vers mon oreille.

« C'est dangereux de chercher Thomas Sangster, chérie. » lâche-t-il d'une voix légèrement rauque qui fait remonter des frissons le long de ma colonne vertébrale, sa bouche effleurant ma peau.

Puis il se remet en face de moi et presse son corps contre le mien, jusqu'à ce qu'il n'existe plus une parcelle d'air capable de nous séparer.

Je ne peux pas faire autrement que de me noyer dans son regard couleur chocolat. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point ses yeux étaient beaux, d'une profondeur magnifique.

La distance entre nos visages diminue encore, nos fronts se touchent. Il me regarde toujours dans les yeux. J'ai l'impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine.

J'ai envie de lui demander ce qu'il veut, mais nous sommes tellement proches que j'ai peur que si mes lèvres n'esquissent ne serait-ce qu'un seul petit mouvement, elles se retrouvent collées aux siennes.

Je recule la tête le plus possible, jusqu'à ce qu'elle heurte le mur, afin de remettre quelques centimètres de distance entre nous.

Il soupire, lève les yeux au ciel, et accentue la pression de sa poigne sur mes avant-bras, avant de se pencher de nouveau sur moi.

Je sais qu'il n'existe pas d'échappatoire, alors je m'apprête à fermer les yeux.

Mais une sonnerie de téléphone retentit , semblant venir du salon. Je la reconnais, c'est la mienne.

Thomas s'écarte brusquement de moi en laissant échapper un grognement frustré suivi d'un juron, tandis que je me précipite hors de la chambre, remerciant mentalement mon portable pour m'avoir empêché de faire ce que j'aurais pu regretter par la suite.

Je le trouve facilement et l'attrape. Le numéro que l'écran affiche est celui de Dylan.

Je suis à la fois intriguée et heureuse qu'il m'appelle, car cela signifie qu'il va pouvoir m'expliquer le bordel d'hier soir.

Je décroche donc sans plus attendre.

« Dylan ? » je questionne en guise de « Allô ? ».

Je n'obtiens pas de réponse, mais j'entends ce qui ressemble beaucoup à des sanglots et des pleurs étouffés à l'autre bout du fil.

« Allô ? » je répète, me disant qu'après tout, il n'a peut-être pas fait exprès de m'appeler.

Les pleurs s'estompent, puis une voix qui n'est clairement pas celle de Dylan, mais plutôt celle d'une fille de mon âge demande :

« Excusez-moi, vous êtes bien Ava O'Brien ? »






OUIIIIIIIIII J'en suis consciente, vous avez toutes envie de me buter là maintenant tout de suite.

Je sais très bien que ce chapitre est court, je m'excuse pour ça, mais je voulais vraimet m'arrêter ici...

Avouez vous y avez cru à la scène du « baiser », hein ?

Avouez !!!!!!!!!

Alors ?

Qui est la personne qui a appelé ?

Que veut-elle ?

Et qu'est-ce qui ne va pas chez Tommy bordel ?

Tant de questions sans réponses...

Commentez un max avec vos avis et vos théories, ça me fera plaisir !!

Ce chapitre est dédié à Momocergy, merci de commenter et de lire cette fiction, ça me touche beaucoup !!

Voilààààà, je suis très heureuse de revenir enfin !

Je vous retrouve très vite pour la suite, promis !

Je vous adooooooooooore mes homards !

Mystery <3


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