ECOUTEZ LA MUSIQUE EN MEME TEMPS PLZZZZZZ
PDV Ava
Apparemment le paiement du loyer, ou plutôt l'absence de paiement de mon loyer est devenu un problème trop gros aux yeux du propriétaire pour que je puisse rester. Alors voilà la connerie que je reçois. Une lettre d'expulsion.
C'est juste à mourir de rire tellement ça tombe au mauvais moment. Alors quoi ? Je suis officiellement considérée comme une clocharde ? Honnêtement c'est à peine si je l'étais déjà auparavant, vu le temps que j'ai passé chez mon voisin en mode SDF mais sérieusement ?
Comment ça se fait ? C'est pas censé arriver ce genre de conneries. Je suis déchirée entre l'envie d'éclater de rire ou de fondre en larmes.
Finalement je fais les deux à la fois, en plus je sens que j'ai chopé la crève à Brighton. Pays de merde. La vie est une vraie pute. Une connasse qui ne comprend pas que quand on est dans la merde, on a pas besoin d'être enfoncés encore plus. Mais non, ça l'amuse cette vieille salope. Elle prend son pied à enfoncer les gens jusqu'à les étouffer.
Et nous on peut rien faire. Je fais quoi moi ? Je dors dans la rue ? Et mon hamac ? Et puis d'abord expulsée, ça veut dire quoi, que j'ai plus le droit de rentrer ou qu'on va faire comme dans les films et que des fils de pute de mes deux vont venir ici pour prendre toutes mes affaires et se faire de la thune sur mon dos ?
Parce que c'est pas pareil. Et mon assistante sociale elle est pas censée empêcher ça, justement ? Je sais bien que j'ai pas de fric mais quand-même, c'est son boulot putain.
Alors je décide de sécher mes larmes, d'aller me passer de l'eau sur le visage pour rafraîchir ma tête dégueulasse, et de l'appeler. Parce que si elle fait sa conne et qu'elle était déjà au courant, ça va vraiment pas le faire. Je tiens à mon putain de hamac et je dormirais pas dans la rue. Fuck.
« Allô ? »
D'habitude je la trouve sympa, mais vu comment je suis énervée j'ai juste envie de la baffer virtuellement avec sa voix qui me donne mal à la tête. Putain de rhume de sa mère.
« C'est Ava Lloyd et j'en ai putain de marre de vos conneries. » je lâche, bien décidée à m'affirmer et à ne surtout pas me laisser faire.
Parce que dans ma famille, même si je n'en suis pas spécialement faire, on se défend putain. Je vais pas me laisser marcher sur les pieds comme une merde, je veux vivre bordel. J'entends presque Clarke se mordre la lèvre au téléphone. Fais pas ta conne et répond, c'est tout, j'ai pas toute la journée moi. Bon, techniquement si parce que je n'ai pas d'amis ni de vie sociale, mais quand-même.
« Ava, je te jure qu'on a essayé, je ne peux pas t'expliquer ça maintenant et je comprends que tu sois en colère... » commence-t-elle, hésitant apparemment sur les mots qu'elle va employer.
Mais je ne fais que rire sans joie.
« Moi ? En colère ? Non, pas du tout, c'est pas comme si je venais d'apprendre que j'allais me faire virer de chez moi ! » je réponds ironiquement.
« Ce n'est pas chez toi. » soupire-t-elle.
Aïe. Ça fait mal. Donc elle me prend déjà pour une pauvre fille perdue qui n'a pas de chez soi ? Parce que c'est faux, et je vois beaucoup trop bien où elle veut en venir.
« Je ne veux pas retourner là-bas. C'est juste hors de question. » je déclare catégoriquement.
Je refuse de retourner à « la demeure familiale ». Très peu pour moi, merci.
« Ava... » commence-t-elle, mais je la coupe, sans prendre le temps d'écouter ses arguments.
« J'ai dit non ! » je hurle, désespérée et au bord de la crise de nerfs. « Vous avez idée du nombre de souvenirs qu'il y'a là-bas ? Du nombre de cauchemars qu'elle abrite cette baraque ! J'y retournerai certainement pas parce que votre petit service d'aide pour les ados aux vies de merde a eu un 'petit problème', non. Je retourne pas là-bas. »
Je l'entends parler à quelqu'un près d'elle, probablement parce que moi qui gueule ça doit faire un sacré bruit dans leurs bureaux à la con. Qu'ils aillent tous se faire foutre, je les emmerde.
« Ava, je voulais simplement te dire que nous avons trouvé une alternative le temps que tout ça soit terminé. » explique-t-elle finalement.
Je fais une grimace. Si c'est un putain d'orphelinat, je reprends le bus pour re-choper la crève et lui foutre son téléphone là où je pense.
« Et c'est quoi cette alternative ? » je demande, croisant très fort les doigts pour que ce ne soit pas une maison d'accueil.
Elle paraît se détendre.
« Ne t'inquiète pas, j'ai parlé aux personnes concernées et... » continue-t-elle, mais sentant qu'elle va encore tourner autour du pot pendant trois heures, je l'interrompt une nouvelle fois.
« C'est quoi ? »
Elle soupire face à mon impatience.
« Dylan t'accueille chez lui. »
________________________________________________________________
Heyyyy les poneys !
Nouveau chap' de Shadows ! J'espère sincèrement qu'il vous aura plu !
Avouez vous vous y attendiez pas à ça hein. Mdddr je voulais pas qu'elle reste chez Thomas, mais bon... J'espère quand-même que vous êtes pas trop déçues...
XD sinon je dédie ce chapitre à AnaisBaKR, merci d'avoir commenté récemment, j'espère que mon histoire te plaît toujours... Bref.
Sinon j'ai un nouveau compte, où je poste des histoires en anglais, soit juste des traductions de mes fics françaises, soit des différentes (dont une sur Stiles qui est en cours) bref mon pseudo c'est FreakShow24 et je vous invite à passer voir les pitchounes.
Comme d'hab sachez que je vous aime mes morceaux de porc kimchi !
Mystery<3
PS : Ah et je vais bientôt poster une FAQ sur mon rant-book, si vous avez des questions n'hésitez pas, qu'elles soient sérieuses ou WTF je prends :)
VOUS LISEZ
Shadows
Fanfiction~ CETTE FICTION EST TIREE DE MON IMAGINATION, JE VOUS DEMANDE DONC DE RESPECTER MON TRAVAIL ET DE NE PAS COPIER/PLAGIER !!!