A LIRE AVEC LA MUSIQUE
PDV Ava
Je tourne la clé dans la serrure et entre. Mais bizarrement, mes yeux sont tout de suite agressés par... une multitude de couleurs fluorescentes dans la pièce principale. Des centaines, et des centaines de post-its.
Ce n'est pas du tout une blague, il en a vraiment collés partout. Et quand je dis partout, je pèse mes mots.
Je m'approche un peu pour pouvoir les lire, parce que c'est quand-même le but d'un post-it, écrire des trucs dessus et pas se torcher avec hein.
« Désolé », « Pardon », « Je ne suis qu'un bipède sans cerveau », « Je m'en veux à mort », « Je mérite d'être tabassé avec un cintre », « Vive les Chocapic »...
La dernière phrase fait apparaître un léger sourire sur mon visage. Non mais je vous jure, quel con celui-là... Et les papiers sont tous de ce genre-là. Des mots d'excuse. Simples mais... étrangement touchanst.
Moi, ça me fait quelque chose. D'un seul coup, j'ai plus faim du tout. Oui, notez-bien cette phrase, parce qu'elle en risque pas de se répéter de sitôt, venant de moi.
Alors j'entreprends de décoller tous ces post-its, un par un, pour tous les mettre dans un carton vide qui traîne dans l'énorme bordel de Thomas. Parce que Dieu sait à quel point ce mec est bordélique. Bref, je décroche donc les fameux post-its tout en lisant ce qu'ils disent, et sans en oublier un seul.
L'appartement finit par retrouver ses couleurs neutres d'origine, dénudé de tout ce fluo qui me donnait mal à la tête. Je pioche au hasard un feuillet.
« Je suis vraiment un connard, excuse-moi. »
C'est bon, je choppe un stylo au hasard et j'écris une réponse en dessous.
« Je t'aime. »
C'est limite si je ne me mets pas à rougir rien qu'en écrivant ça, pathétique. Ok j'avoue c'est pas vraiment une réponse, mais pas grave. Advienne que pourra.
Je fouille dix secondes dans son placard et je mets le « message » dans un paquet d'Oreos vide, en espérant quand-même qu'il le verra.
Sinon, tant pis.
De toute façon, c'est le moment de passer aux choses sérieuses. J'entends presque l'appel des paquets de cornflakes cachés derrière le placard de la cuisine.
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Un kilo six-cent quatre grammes.
C'est la très exacte quantité de poudre que j'ai trouvée en dans l'appart de Thomas en... deux heures trente de fouilles intensives.
Et je suis sûre et certaine que si je continue à chercher, je peux en trouver encore plus.
C'est... super difficile à croire. Qu'il m'ait caché ça c'est juste... un vrai coup de pute.
Limite pire que le truc du « Je te l'ai pas dit mais je me barre demain pour les States ! ». Je... Je comprends pas, c'est tout. A quoi ça peut bien lui servir de me cacher ça ? Il m'a bien expliqué qu'il avait des problèmes, c'est vrai, mais il avait dit que c'était terminé...
Encore une fois, je me sens trahie. Mais en même temps compréhensive.
Parce que maintenant mon petit Tommy, ça va être ton tour de me détester.
PDV Thomas
Je regarde lentement les nuages défiler alors que l'avion continue sa course fulgurante à une hauteur que j'ignore totalement. Je soupire. Je ne suis même pas à la moitié du trajet que je m'ennuie déjà. Je suis sensé être surexcité par le tournage que je vais commencer, mais non. Parce que j'ai déjà le mal du pays et que la bouffe composée principalement de haricots et de navets est dégueulasse.
Je mets ma main dans ma poche pour prendre mon téléphone, dans l'espoir qu'un peu de musique rendra ce voyage un peu moins ennuyeux et dépressif, mais je me rends compte qu'il n'y est pas. Je vérifie mes autres poches, que dalle.
Pourtant je suis sûr de l'avoir pris avec moi et-
Mon regard se pose sur la personne à côté de moi. Ou plutôt, la fillette qui squatte MON portable.
« Eh, c'est à moi ça ! » fais-je remarquer.
Elle tourne les yeux vers moi. Elle doit avoir dans les 10-11 ans maximum, et elle porte l'uniforme d'un internat dont j'ai déjà entendu parler, assez prestigieux. Et elle me regarde comme si j'étais un être totalement inférieur.
« Oh ça va, t'énerve pas, t'as tes règles ? »
J'écarquille les yeux. C'est quoi cette gosse ?
« Mais.. »
« C'est quoi ça ? » coupe-t-elle en sortant un... post-it ?
Putain. C'est le seul que j'ai pas laissé dans mon appart.
Et cette espèce de chose à côté de moi se met à la lire.
« Je t'aime. Tu as volé mon cœur et je crois que c'est impossible de remédier à ça. »
Elle ricane.
« C'est mignon tout plein ça, c'est à ta copine que t'as écrit ? Sur un post-it c'est pas très glamour. » raille-t-elle.
Je soupire.
« C'est pas ma copine. » je lâche.
D'un seul coup je me sens encore plus déprimé. Je me sens ridicule. J'avoue que j'ai pas eu les couilles de lui laisser ce mot. J'aurais pu, j'aurais dû le faire, mais j'ai paniqué et je suis juste parti. La petite, remarquant certainement mon état de morue handicapée, pose une main sur mon épaule.
« C'est triste. Je m'appelle Enora. Si tu veux je peux être ton amie. »
Je souris devant son geste.
« T'es mignonne hein, mais des amis, je suis pas sûr que ce soit vraiment ce dont j'ai besoin en ce moment. »
Elle secoue la tête.
« Moi je suis sûre que si. Tu me raconte ton histoire et je te raconte la mienne. Deal ? »
Je soupire de nouveau. Ça me rappelle des souvenirs.
« Deal. »
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Heyyy !!! Le nouveau chap' tant attendu est lààà !!!
J'attends vraiment vos avis !!!
Ce que vous ne savez pas, c'est que les gagnantes de mon précédent concours ont chacune donné des mots WTF que je devais mettre dans ce chap' !!! Alors il y'en a dix, vous les avez trouvés ???
Perso je crois que c'est un des chap's que je préfère bc il est trooooop chou !!! Encore une fois j'attends vraiment de voir vos avis dans les coms !!!
Bref chapitre dédié à NewtUnicorn car le hasard l'a décidé ainsiiiii
Voilààà encore une fois j'espère vraiment que ce chapitre vous aura plu, je vous retrouve vite pour la suite !!!
Je vous aime mes Chipmunks !!
Mystery <3
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Shadows
Fanfiction~ CETTE FICTION EST TIREE DE MON IMAGINATION, JE VOUS DEMANDE DONC DE RESPECTER MON TRAVAIL ET DE NE PAS COPIER/PLAGIER !!!