Chapitre 8

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- Parce que je dois travailler avec toi ? m'exclamai-je. Mais tu sais qu'en vrai je suis mineure ?

J'étais chez Rose depuis le début de la nuit. Elle m'avait expliqué plus ou moins les « seules » choses que je devais faire. C'était entre autre la surveiller, la suivre à distance respectable où elle allait, lui laisser un espace privé et travailler avec elle. Elle était tombée sur la tête ? Moi ? Travailler ? No way !

- Je suis fleuriste, s'exclama Rose ! Tu n'as pas besoin de beaucoup de diplômes !

Effectivement... Rose la fleuriste ? J'en rirai si je n'était pas assez énervée de devoir vivre chez un personne que je n'aimais pas pour une durée indéterminée et qu'en plus je devais travailler avec elle pour faire des bouquets de fleurs !

- Mais d'où tu travailles la nuit ? demandai-je. Un fleuriste c'est en journée tu travaille, posée, la journée pendant que les vampires dorment et tu rentre avant la nuit que je te surveille !

- Je travaille la nuit, répondit Rose.

- La nuit ? Chez un fleuriste ? m'exclamai-je. Mais on est dans quel pays là ?

- Cette boutique est la meilleure de la ville justement parce qu'elle travaille 24h/24 ! répondit Rose. De toute façon tu n'as pas le choix.

- Déjà tu me parles autrement, dis-je. Je ne suis pas ta bonne et ce n'est pas parce que t'as cinq ans de plus que moi que tu peux te permettre de dire ce que tu veux. Je suis un vampire qui en plus de protège. Si je ne suis plus là tu meures en deux secondes !

Rose rougit, baissa les yeux et ne dit rien. J'y étais peut être allée un peu fort...

- Bon, repris-je plus doucement. Vu qu'on est coincée ensemble pendant quelques temps, dis m'en plus sur toi.

Rose leva les yeux vers moi.

- Bien je m'appelle Rose Mayflow et j'ai vingt quatre ans. Je travaille chez ce fleuriste depuis deux ans. Je ne vois plus ma famille... Et c'est tout !

- Une fille comme toi devrais être avec Elio, pas avec Alban, dis-je, décidant d'être cash.

Rose parut troublée l'espace d'un instant puis repris son état de calme habituel.

- Quitte à flirter avec les vampires, autant le faire avec les plus dangereux, répondit Rose.

- A t'entendre parler on dirait un jeu, lançai-je. Tu te rends quand même compte que les deux sont dingues de toi ! Ne joue pas avec leurs sentiments ça pourrait mal tourner.

Je me levai, déjà ennuyée par Rose.

- Je passe un coup de fil à Elio.

Avant de partir, Elio m'avait donné son numéro de téléphone portable que j'ai dû apprendre par cœur pour que je l'appelle pour faire mon rapport.

Une fois le numéro entré, le bip sonna trois fois avant qu'Elio décroche.

- Allô ? dit-il.

- Agent Faspear au rapport, lançais-je sans lui laisser le temps d'en placer une. Ici la situation est stable malgré un mécontentement du côté de notre agent qui va devoir travailler comme fleuriste. La cohabitation à l'air de ne pas dégénérer pour l'instant. RAS, aucun vampire. A vous grand chef Elio.

Il y eu un petit blanc.

- T'es encore mort ? demandai-je.

- Non, répondit-il. C'est juste étrange de t'entendre parler comme ça.

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