C'est bon. Nous les avons repérés, ces humains. Ils sont assis au bord de la rive et trempent une sorte de bout de bois dans l'eau. Nous sommes tous les trois tapis dans les herbes qui bordent la rivière.
Nous allions lancer l'assaut quand les deux humains se déplacèrent vers notre coin de pêche. J'interroge Hiop et Ali du regard. Hiop, le regard passif m'interroge également des yeux. Le fait que Hiop me demande quelque chose me touche. Ali, elle a changé son regard, ce qui était auparavant de la tristesse s'est mué en une sorte de haine. Elle nous fait signe d'attaquer tandis que les deux hommes se rapprochent dangereusement des chasseurs.C'est Hiop qui bondit le premier suivit de près par ali. Je suis celui qui bondit en dernier. Les deux hommes crient de terreur, tous deux lâchent leurs canne à pêche et le plus petit des deux sort un long bout de bois et de métal. Hiop bondit sur l'homme qui fit un bruit sourd avec son bâton. Instinctivement, je comprend qu'il faut s'en méfier. Ali a bondit sur le deuxième homme qui se défend comme il peut. Hiop lâche brièvement l'humain qu'il attaquait et celui-ci en profite pour se ressaisir de son bâton de fer. Mon cerveau tourne a cent a l'heure. Je bondis vers lui, un deuxième coup partit, heureusement encore, il n'atteignit personne et je me mis immédiatement à lui lacérer le bras de mes crocs. Je sentis le sang jaillir de sa blessure et m'en réjouis. Cet homme avait tenter d'achever maman, qui, ne s'apercevant de rien se débattait. L'homme qu'elle avait tentée d'attaquer lui avait passé une sorte de collet autour du coup et bloqué celui-ci dans le creux d'un arbre. Je ne tiens plus, je bondis sur cet humain, bien décider à en découdre.
Mais avant que je n'atteigne ma cible, hiop me distança et gratifia cet humain de morsures sur tout le corps.
Je change donc de direction et fonce arracher le collet de ma mère. Elle se libère et m'envoie un chaleureux regard. En arrière, l'autre homme n'est plus là, et son bâton de fer gît au sol, cassé en deux. J'entend soudainement un bruit sec et court. Je me précipite vers Hiop. Du sang a la bouche, il a tordu le bras du pauvre homme et le laisse partir en hurlant. Il nous dit, dans un souffle :
-qu'il aille raconter a ses copains ce qu'il en coûte de s'en prendre à mon chef.
Puis Ali :
-merci, hiop. Toi, fao, tu t'es admirablement bien battu aujourd'hui, et cela uniquement pour ton clan. Bravo et merci.
Elle paraît comme soulagée, et ce qu'elle me dit me touche profondément.
-Merci.Il est temps de rejoindre l'autre coté de la rivière. Nous y arrivons en peu de temps, nous nous sommes lavées la gueule dans la rivière et déjà, Ali ordonne a la troupe de chasseur de rentrer. Chacun deux poissons dans sa gueule, nous regagnons le camp.
Je suis on ne peut plus fier, et c'est avec la tête haute que je rentre vers ma tanière. Bien sur, Odéa m'a poursuivie de question durant le chemin, mais, le meilleur choix a été pour moi de faire la sourde oreille.
Si maman va parler de cette bataille a Djaz, ce qu'elle fera surement, je peut m'assurer certainement une place sure dans la meute.
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Trois vies.
Teen FictionL'histoire d'un loup, et de sa meute, de la façon dont le destin peut changer les choses. Fao, jeune loup destiner a ne pas survivre, a décider de de tracer lui même un nouveau destin...