Chapitre 15

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Je me réveille au centre de la clairière. Mes pattes sont gelées, et, autour de moi se trouve d'autres corps de loup. Je suis saisi d'effroi. Heureusement, je perçois des respirations parmi les corps.

      Je lève les yeux doucement et distingue Thyneth qui m'observe avec soulagement. Elle m'explique avec empressement la situation :
-Les humains ont battus en retraite et ont perdu beaucoup des leurs. Bien fait pour  eux. Mais les perte dans notre camp sont également considérables.
Subitement, ma tête tourne, la perspective d'avoir perdu des êtres chers me déstabilise.
-Qui?? Qui n'est plus avec nous??
-Pour le moment, hiop a disparu, Hip Kill ne s'est toujours pas réveiller,  et Nankie et Utah ne sont plus avec nous.

La perspective que la petite louve ai disparu me fait regretter d'etre conscient. Mon corps entier me fait souffrir, et mes pattes tremblent. Durant quelques minutes, je réalise ce qui se passe, puis, je me ressaisi, me lève et pars aider les autres loups.

Les dégâts sont effectivement considérables et je me précipite vers la première louve que je vois: ma soeur, Odéa. Pour la première fois de ma courte de vie, je ressent un vrai amour fraternel pour ma soeur,et la perspective de l'avoir perdue me fait doublement souffrir. Couchée au milieu d'un reste de tanière, je vois son abdomen se relever lentement, et se baisser tout aussi lentement. Une lueur d'espoir jaillit en moi et une voix me chuchote qu'elle est vivante.
Je suis près d'elle, elle ouvre doucement les yeux, elle est faible mais elle se rétablira vite. Elle plonge son regard dans le mien et me chuchote:
-Fao...Je vais bien...va t'occuper des autres, je pars rechercher Patz.
Ce a quoi je répondis, mal a l'aise.
-Euh...mais...Tu devrais te reposer, tu...
Elle me stoppa net, me montrant les dents. C'était elle la dominante. J'avais dépasser les bornes. Elle se leva et me doubla en taille, comme pour me rappeler ma faiblesse. Elle grogna entre ses dents.
-Pars...chercher...les autres!!!
Je me raidis, montra les dents et m'enfuis comme un lâche.

Je ne comprenais pas la réaction d'Odéa, mais ce sentiment de fraternité me revient instantanément a l'esprit et une petite voix me chuchotais que quelque chose allait se passer entre nous. Pas une relation amoureuse, non...C'était autre chose, un partage, une union... Je ne savais pas ce que c'était, mais je voulais le découvrir!!

Trois vies.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant