Chapitre 8 :

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Orial:

- Est-ce que je peux te poser une question , Sophie?

Contre toute attente , elle ris de mes propres paroles . Qu'y avait - il de si drôle dans mes propos je n'en avait aucune idée mais c'était la première fois où je ne la voyais rire . Et ce que j'avais sous les yeux était juste émerveillant. La facon dont ses fines lèvres s'élargissent révélant de belles dents blanches et creusant au passage une petite fossette de chaque coin de ses deux joues pour enfin étirer les extrémités de ses magnifiques yeux légendaire. C'est fou comment en une si brève durée j'ai pu voir cette fille dans différents états. Effrayée dans son propre someil , bouleversée et passant par une crise d'anxiété, pleurant toutes les larmes de son corps sur mon épaule à moi , audacieuse et ironiquement phylosophyque et finalement souriante . J'avais l'impression de l'avoir connu en ses quelques heures mieu que je n'aie connu des personnes en des années entières.

- Me poser une question? Ce n'est pas ce que tu fais depuis tout à l'heure ? Pourquoi devoir m'en demandé la permission cette fois - ci?

- Parce que je sentais que je devais le faire?

Je n'étais même pas sûr de moi même. Apparemment , elle aussi m'auraitt vu dans différents états ce jour là.

Un autre sourire apparu sur son visage . Mais à présent s'était un demi sourire sarcastique. Elle ne me croyais pas et je ne lui en voulais pas . J'avais moi même du mal à croire à mon propre mensonge . Si l'on peut l'appeler comme ça. Je dirai mieu que c'était une improvisation. Une improvisation totalement et sûrement ratée. Il ne me restais donc que dire la vérité.

- Très bien , je penses bien que ce soit un sujet délicat sur lequel je voudrais te questionner et je ne voulais juste pas m'aventurer dans un terrain glissant sans te prévenir et bien évidemment savoir si tu était prête pour me répondre.

Elle resta silencieuse pendant quelques instants et j'envisageais déjà la possibilité de faire machine arrière et passer à autre chose . Mais apparemment , Sophie elle , n'était pas prête à en faire autant .

- Vas-y je t'écoute.

- Est-ce que tu as peur de quelque chose Sophie?

- On a tous nos propres peurs Orial , vas droit au sujet au lieu de tourner autour du pot .

Elle avait raison il fallait que je me lance , une bonne fois pour toutes .

- Très bien . As - Tu peur de perdre quelqun'un Sophie ? Où bien devrais - je dire regrette - Tu d'avoir perdu une personne à laquelle tu tiens toujours autant ?

Voilà . Enfin, c'est sorti . J'avais l'impression de m'être débarrassé d'un lourd fardeau qui pesait déjà trop sur mes épaules. Les quelques secondes qui suivirent furent les plus pénibles de toute mon existence. La curiosité me démange de l'intérieur. Je voulais savoir la raison de ses troubles de sommeil et de ses hallucinations pendant son inconscient . Je voulais mettre la main sur ce soucis pour le faire disparaître une fois pour toute de sa vie . Seulement en serais - je capable? Tout d'habord il faudrait qu'elle accepte de me répondre, de se confier à moi . Pouvait - elle m'ouvrir son esprit aussi facilement? Saurais -je faire bon usage de sa confiance? Je n'en n'avais pas idée . La seule chose dont j'étais sur c'est que je veux à tout prix savoir la raison pour laquelle elle à si peur et aussi qui était cette personne là qu'elle ne voulais pas quitter .

- Quesqui te fais pensé à une telle éventualité ?

- Le fait que tu parles pendant ton sommeil.

Un psychologue psychopathe.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant