Orial:
Jamais je n'aurais cru que du gris mélangé avec du doré et du bleu roi peu donner quelque chose de beau. Enfin beau peut être mais pas aussi captivant aussi attirant ... jamais .
Et j'avais parfaitement tort. Ses yeux combinaient toutes ses couleurs et le résultat est extravagant presque incroyable .C'est tellement beau que je ne pu m'enpêcher de les fixer pendant un long moment émerveillé et surtout ensorcelé par leur magie . Ses yeux sont les perles qui illuminent son visage aux traits banals , presque morts . Tout en elle est mort à part ses yeux . Sa longue chevelure noir lisse qui tombe bêtement sur ses épaules, son petit nez et sa petite bouche aux lèvres fines sa peau de porcelaine tellement blanche que sa devient maladif . Elle paraît si morte de l'extérieur si fragile et j'eus presque peur de la toucher de crainte que je ne la brise . Mais ses yeux disaient autre chose car oui ils parlaient pour eux mêmes il détenaient tous les secrets de son âme tout ce que sa langue ne pouvait articuler mais que son esprit voulait à tout pris révéler. Ses yeux eux sont une légende. Une légende que je voudrai immortaliser et emporter chez moi pour pouvoir l'admirer encore et encore . Elle ne cligna pas dès yeux tout au long de notre contact visuel qui dura dieu sait combien de temps . Je me demandais ce qu' elle pensait de moi, de ma beauté. Car oui je sais que je suis charmant et mon succès dans la vie est en gros grâce à ça. C'est la meilleure chose que père ne m'a jamais offert et dire que ce n'était pas vraiment son choix ....
Elle ne réagi pas à mon allure comme toute autre femme le faisait . Aucune expression d'admiration n'apparue sur son visage . Elle n'a pas l'air de s'affoler ni d'être gênée , son coeur ne tambourine pas dans sa poitrine à tel point que je puisse l'entendre, elle ne transpire pas de nervosité devant toute cette masse de beauté que je suis . Rien. Rien et encore rien . Pour la première fois c'est moi qui suis émerveillée par la beauté d'une femme et ce n'est pas réciproque. Ceci me rend fou mon ego en a prit un grand coup .
Je décide de commencer une discussion, mais je ne sais pas comment m'y prendre et moi qui n'avait aucun mal à charmer les femmes je me retrouve comme un adolescent devant cette fille là . J'en eus presque envie de rire.
Je decidais de me faire montrer le plus professionnel possible quoique le mot professionnel ne figure pas dans mon propre vocabulaire. Les choses peuvent être un peu plus compliquées que je ne le crois.
Je lui tendis la main en me présentant.
- Orial Castor votre nouveau psychologue , Mlle Anderson.
J'attends un peu plus de deux minutes lui tendant la main bêtement et avec un sourire encore plus bête sur le visage.
Professionnel tu dis?
Elle ne prit pas la peine de me rendre le salut ni de se présenter à son tour et cela n'aida en rien à part accroître ma colère contre elle . Mais elle se prend pour qui là , dépressive ou pas personne mais au grand jamais personne ne me se comporte de la sorte envers moi . Si seulement elle n'était pas envoyée par mon père et que la chauve souris qui lui sert d'Oncle n'était pas à quelques mètres plus loin je lui aurais montré comment ne pas me calculer.Pour le moment j'essaye de me détendre. Je consulte ma montre , plus qu'une heure et cette visite prendrait fin .
Patiente Orial .
- Très bien vous n'aviez pas l'air très à l'aise avec les présentations, passons à autre chose . Je te poserais des questions et tu va me répondre on en discutera ensemble sache que tu peux tout me dire puisque cette conversation sera confidentielle entre nous deux . Tu peux donc prendre ton aise. On peut commencer?
Toujours aucune réponse, elle est joueuse cette petite.
- Je suppose que c'est un oui, donc Mlle Anderson , pourquoi selon vous je suis ici?
Contre toute attente cette fois- ci je reçu une réponse.
- Parce que mon oncle n'a pas trouvé meilleur usage pour dépenser son argent?
Normalement, cela devait me mettre en colère elle se moquait carrément, de moi devant moi, sans gêne aucune. Mais ça m'amusais pour je ne sais qu'elle raison. Et puis sa voie est agréablement douce au contraire de ce qu'elle dit. Ce qui est merveilleusement bien .
- On peut dire que c'est une parmis tant d'autres possibilités. Qui est- tu Sophie Anderson?
- Qui pense tu que je suis toi?
- Une patiente comme toutes les autres quelqu'un qui a besoin d'aide.
-Comme toutes les autres tu est sûr?
Elle commence à détourner la conversation et je n'aime pas vraiment cela.
- Vous ne répondez pas à ma question Sophie.
- Vous non plus Orial .
Mon nom à l'air différent articulé par sa propre langue il est plus fluide et presque agréable à entendre . Jamais personne ne l'a articuler comme elle le fait avec sa petite voie. Je m'étonne aussi au fait qu'elle la retenue après les désastreuses présentations.
- Cela ne nous emmène à rien Sophie .
-Et qui a dis qu'on voulait arriver à quelque chose.
Je reste silencieux ne trouvant quoi lui dire .
- Tu vois ses enfants la bas Orial . Dit-elle montrant la fenêtre de la main.
J'y jetais un coup d'oeil mais il n'y avait pas une trace d'enfants.
- Il n'y a rien las -bas.
- Justement . Ces enfants c'est moi .
Je la regardais ébloui par cette réponse qui ma prise de court. Que voulait elle dire par ça? Que devais je comprendre? Pour la première fois de ma vie j'espérais m'avoir un peu plus intéressé à mon métier peut être qu'alors j'aurais compris où elle voulait en venir .
- À votre tour maintenant.
- Pardon?
-J'ai répondu à ta question maintenant à toi de répondre à la mienne.
Je souris cette fille commence vraiment à m'amuser. Et jamais aucune patiente ne m'avait amusé. Ça fait beaucoup de premières là.
- C'est enfants jouaient avec une balle n'est -ce pas?
Elle hocha la tête signe d'approbation.
- Je suis la balle alors.
Elle souri satisfaite de la réponse. J'avais décidé de jouer ce jeu avec elle et ça à l'air de marcher.
- Et c'est quoi la vie alors? Me demanda-t- elle .
- La vie c'est le jeu auquel les enfants jouent Sophie. C'est soit ils y gagnent, soit ils y perdent. Répondis -je songeur moi même à ma propre réponse.
Et c'est tout à fait un jeu , la vie n'est qu'un stupide jeu après tout .
Et jusqu'à présent je n'ai fait que y perdre.
VOUS LISEZ
Un psychologue psychopathe.
Fiction généraleCharismatique , beau , riche et séduisant Orial Castor , un jeune psychologue réputé , semble avoir tout ce qui devrait rendre un homme heureux . Sauf que ce n'est pas le cas . Derrière ce profil trop parfait se cachent plusieurs vérités . Des vé...