Chapitre 3:

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Orial:

Jamais  je n'aurais  cru que du gris mélangé avec du doré  et du bleu roi peu donner quelque chose de beau. Enfin beau peut être  mais pas aussi captivant aussi attirant ... jamais .

Et j'avais parfaitement tort. Ses yeux combinaient toutes ses couleurs et le résultat  est extravagant presque incroyable .C'est  tellement beau que je ne pu m'enpêcher de les fixer pendant  un long moment émerveillé et surtout ensorcelé par leur magie . Ses yeux sont les perles qui illuminent son visage aux traits banals ,  presque morts . Tout en elle est mort à  part ses yeux . Sa longue chevelure  noir lisse qui tombe bêtement  sur ses épaules,  son petit nez et sa petite bouche aux lèvres  fines sa peau de porcelaine  tellement  blanche que sa devient maladif . Elle paraît si morte de l'extérieur  si fragile et j'eus presque peur de la toucher de crainte que je ne la brise . Mais ses yeux  disaient autre chose car oui ils parlaient pour eux mêmes  il détenaient  tous les secrets de son âme   tout ce que sa langue ne pouvait articuler mais que son esprit voulait à  tout pris révéler.  Ses yeux  eux  sont une légende.  Une légende  que je voudrai immortaliser  et emporter  chez moi pour pouvoir l'admirer  encore et encore . Elle ne cligna pas dès yeux tout au long de notre contact visuel  qui dura dieu sait combien de temps . Je me demandais ce qu' elle pensait de moi, de ma beauté.  Car oui je sais que je suis charmant et mon succès dans la vie est en gros  grâce   à ça.  C'est   la meilleure chose  que père  ne m'a  jamais offert et dire que ce n'était  pas vraiment son choix ....

Elle ne réagi  pas à mon allure comme toute autre femme le faisait . Aucune expression d'admiration  n'apparue sur son visage . Elle n'a pas l'air de s'affoler ni d'être  gênée  , son coeur  ne tambourine  pas dans sa poitrine  à tel point que je puisse l'entendre,  elle ne transpire pas de nervosité devant toute cette masse de beauté  que je suis . Rien. Rien et encore rien . Pour la première  fois c'est  moi qui suis émerveillée  par la beauté  d'une  femme et ce n'est  pas  réciproque.  Ceci me rend fou mon ego en a prit un grand coup .

Je décide  de commencer une discussion,  mais je ne sais  pas comment m'y prendre et moi qui n'avait  aucun mal à charmer les femmes je me retrouve comme un adolescent  devant cette fille là . J'en   eus presque envie de rire.

Je decidais  de me faire montrer le plus professionnel  possible quoique le mot professionnel  ne figure pas dans mon propre vocabulaire.  Les choses peuvent  être  un peu plus compliquées   que je ne le crois.

Je lui tendis la main en me présentant.

- Orial Castor votre nouveau psychologue ,  Mlle Anderson.

J'attends un peu  plus de deux minutes lui tendant  la main bêtement  et avec un sourire encore plus bête  sur le visage.

Professionnel tu dis?

Elle ne prit pas la peine de me rendre le salut ni de se présenter  à  son tour et cela n'aida en rien à part accroître  ma colère  contre elle . Mais elle se prend pour qui là , dépressive ou pas personne mais au grand jamais personne ne me se comporte de la sorte envers moi . Si seulement elle n'était  pas envoyée  par mon père  et que la chauve souris qui lui sert d'Oncle n'était  pas  à   quelques mètres  plus loin je lui aurais montré  comment ne pas me calculer.Pour le moment j'essaye  de me détendre.  Je consulte ma montre , plus qu'une heure et cette visite prendrait fin .

Patiente Orial .

- Très  bien vous n'aviez pas  l'air très  à   l'aise avec les présentations,  passons à  autre chose . Je te poserais des questions et tu va me répondre on en discutera ensemble  sache que tu peux tout me dire puisque  cette conversation sera confidentielle  entre nous deux . Tu peux donc prendre ton aise. On peut commencer?

Toujours  aucune réponse, elle est joueuse cette petite.

- Je suppose que c'est  un oui,  donc Mlle Anderson , pourquoi selon vous  je suis ici?

Contre toute attente cette fois- ci je reçu  une réponse.

- Parce que mon oncle n'a  pas trouvé  meilleur  usage pour dépenser  son argent?

Normalement, cela devait me mettre en colère  elle se moquait carrément, de moi devant moi,  sans gêne aucune. Mais ça m'amusais  pour je ne sais  qu'elle raison. Et puis sa voie est agréablement   douce au contraire de ce qu'elle  dit. Ce qui est merveilleusement bien .

- On peut dire que c'est  une parmis  tant d'autres possibilités.   Qui est- tu  Sophie Anderson?

- Qui pense tu que je suis toi?

- Une patiente  comme toutes les autres quelqu'un qui a besoin d'aide.

-Comme toutes  les autres tu est sûr? 

Elle commence à  détourner  la conversation et je n'aime  pas vraiment cela.

-  Vous ne répondez  pas à  ma question Sophie.

- Vous non plus Orial .

Mon nom à  l'air  différent articulé par sa propre langue il est plus fluide et presque agréable  à entendre . Jamais personne ne l'a articuler comme elle le fait avec sa petite voie. Je m'étonne  aussi au fait  qu'elle  la retenue après  les désastreuses  présentations.

- Cela ne nous emmène  à  rien Sophie .

-Et qui a dis qu'on  voulait arriver à  quelque chose.

Je reste silencieux ne trouvant quoi lui dire .

- Tu vois ses enfants  la bas Orial . Dit-elle montrant la fenêtre  de la main.

J'y  jetais un coup d'oeil  mais il n'y avait  pas une trace d'enfants.

- Il n'y a rien las -bas.

- Justement . Ces enfants c'est  moi .

Je la regardais  ébloui par cette réponse  qui ma prise de court.  Que voulait elle dire par ça?  Que devais je comprendre? Pour la première  fois de ma vie j'espérais m'avoir  un peu plus intéressé  à mon métier peut être  qu'alors  j'aurais  compris  où elle voulait en venir .

- À  votre tour maintenant.

- Pardon?

-J'ai  répondu à  ta question maintenant à  toi de répondre à la mienne.

Je souris cette fille commence vraiment à m'amuser.  Et jamais  aucune patiente ne m'avait  amusé.  Ça fait beaucoup  de premières  là.

- C'est  enfants jouaient  avec une balle n'est -ce pas?

Elle hocha  la tête signe  d'approbation.

- Je suis la balle  alors.

Elle souri satisfaite de la réponse.  J'avais  décidé  de jouer  ce jeu avec elle et ça  à l'air de marcher. 

- Et c'est quoi la vie alors? Me demanda-t- elle .

- La vie c'est  le jeu auquel les enfants jouent Sophie. C'est  soit ils y gagnent,  soit ils y perdent. Répondis -je songeur moi même  à  ma propre réponse. 

Et c'est  tout à fait un jeu , la vie n'est  qu'un stupide jeu après  tout .

Et jusqu'à  présent  je n'ai  fait que y perdre.

Un psychologue psychopathe.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant