Chapitre 28 :

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Orial .

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Ma main se pose d'un geste doux sur mon œil gauche assez douloureux . Bon au moin c'est un vrai coup qu' il vient de me gratifier . J'hésite de lui repeindre le visage , c'est la maison de Sharon et je pense qu'elle est assez perturbée à l'instant , pas besoin de l'affoler encore plus en déclenchant une bagarre . Parlant de Sharon , elle s'est enfin remise de son choc et s'est dirigée en toute hâte en ma direction .

- Sharon je vais bien , calme toi .

J'essaye de faire en sorte que ça ne me fais rien mais il faut dire que je n'aime pas cet individu , dès maintenant . Ça ne serait pas ma dernière bagarre avec ce type , enfin si l'on peut appeler sa bagarre . Je prendrais ma revanche plu tard .

- Marx ! Mais comment est-ce que tu as pu faire une chose pareille ! C'est mon patron !

- Ex patron il faut dire .

Bon je ne put me retenir de la corriger . J'ai abandonné mon ancienne vie et juste l'idée de faire référence à moi en tant que cette personne m'écoeure .

L'expression sur le visage de ce Marx me donna presque envie de rire . Marx ... Ce nom m'est familier ; oh oui je me rappelle à présent , c'est le nouveau copain de Sharon . Le nouveau copain assez violent de Sharon .

- Il fallait me le dire , tu t'attend à ce que je fasse quoi en te retrouvant entrain de diner en tête à tête avec un inconnu dans notre appart ?

- Il fallait répondre à mes appels avant non ? Lui hurle-t-elle au visage .

- Attendez une minute , votre appart ?

Je ne pense pas pouvoir rester ici une minute de plus si cette maison appartient à ce mec , pas moyen autant dormir à la rue .

- Non non Orial , cette maison et la mienne . Marx et moi avions envisagé la possibilité qu'il emménagé ici mais je viens tout juste de changer d'avis . C'est beaucoup trop tôt , il n'a même pas confiance en moi .  Crache-t-elle .

- Sharon ce n'est pas ça tu sais très bien que je ...

- Je ne sais absolument rien Marx , hurle -t-elle . IL faut dire que ce Marx est allé beaucoup trop loin pour mettre la Sharon calme et posée que je connais dans cet état , en tout cas il mérite tout ce qu'elle lui dit .

- Hmm je crois que je vais aller me laver le visage .

Je décide de les laisser seuls , il peuvent s'entre tuer en intimité .

Je me dirige  vers la chambre de Sharon au lieu de la salle de bain . Leurs cris étouffés me parviennent , ça à l'air d'être assez sérieux  . Mes yeux se reposent encore une fois sur le tableau de ma mère . Elle me manque tellement ...

- Pardon maman , Je murmure ses mots comme si elle pouvait m'entendre . 

Je perd toute notion de temps en regardant cette image . Sharon revint enfin , je crois qu'il est parti . Ses yeux et le bout de son nez son tout rouges , ce connard la fait pleuré .

- Ça fait trop mal ? Murmure-t-elle , toujours inquiète .

Je laisse échappé un rire amer .

- Il faut dire que j'ai déjà encaissé pire , mais il m'a assez bien eu .

Bon , des fois faut que je sois moin franc ; Je vois déjà les larmes se former aux coins de ses yeux  et j'ai tout sauf envie d'accentuer sa peine .

- Sharon , je ne vais pas mourir , ce n'est pas grave , ce genre de choses arrive .

- Je suis désolé Orial , il fallait que je l'informe , c'est ma faute .

Je fronce les sourcils .

- C'est tout sauf ta faute Sharon ,  regarde  tu n'a mangé qu'une bouffé de mon plat et tu commence déjà à dire n'importe quoi .

Je réussis enfin à la faire sourire .

- Tu vois , après tout c'est bien qu'il est venu, on n'a plu à manger cet affreux diner .

- C'était pas si mal que ça ...

Je la regarde mine de dire  : 'tu te fou de ma gueule' ?

- Bon Ok  , c'était pas trop bon .

Nous éclations de rire à l'union . Je met ma main sur son épaule et nous nous dirigions vers le salon . On s'affale sur le canapé et on allume la télé histoire de d'égayer l'atmosphère .

- Pizza ? Me demande-t-elle en prenant son téléphone .

- Pizza  . Affirmais-je .

C'était le meilleur moyen de finir cette journée aussi longue que mouvementée .

Un psychologue psychopathe.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant