Petit mot du début : J'avais oublié de vous annoncer que cette partir de la "multi fiction" pouvait contenir des spoils des films et livres Harry Potter, alors attention ! Je préviendrait en cas de spoil éventuel !
Bisous et Bonne lecture !
Le lendemain matin, après être allée acheter ma baguette et mon balais au chemin de traverse grâce au "truc magique de téléportation" du professeur Mc Gonagall, comme j'aime à appeler ce sort. Honnêtement, je n'aimais pas le chemin de traverse. Trop de fouilli, personne ne s'entend parler et on se fait souvent bousculer. J'avais dû jouer des coudes pour me frayer un passage entre les badauds. Et j'étais rentrée épuisée, pour me coucher directement après le repas.
Les jours suivants je suivais simplement les cours, qui n'étaient, pour la plupart, pas bien différents des cours Moldus que j'avais pu suivre dans mon adolescence, à part le fait que la magie était présente partout, évidemment. Pour ainsi dire, je m'ennuyais souvent. Je trouvais la théorie inutile et j'apprenais bien mieux par la pratique. De plus, de nombreux plaisirs "moldus" me manquaient. La musique, par exemple. Moi qui ait toujours été une hyperactive dans l'âme, j'éprouvais le besoin de me défouler sur un bon rock de temps en temps, et lire un livre ne me suffisait pas, contrairement à Hermione qui passait son temps dans la bibliothèque. Parfois j'avais du mal à la comprendre. Certes, c'était une fille adorable, courageuse et sérieuse, mais parfois j'avais besoin de perdre mon sérieux. Je voulais bouger, faire quelques choses amusantes sans pour autant respecter à la lettre les instructions. Prendre des risques. Voilà ce qui me manquait le plus. L'adrénaline. Je m'était inscrite aux cours de vol, mais ces quelques heures par semaine n'assouvissaient pas ma soif de mouvement. Bien que je sois "un petit prodige" du vol en balai, cela ne suffisait pas.
Pendants ces temps de pause, lorsque j'étais seule, j'essayais parfois de refaire fonctionner ma magie. Sans résultat. Mes mains restaient désespérément vides. Il est vrai que je reste souvent seule, j'adore la compagnie, et je suis loin d'être asociale, mais j'aime faire le vide de temps en temps.
Un matin, alors que j'étais assise dans les escaliers pendant la pause de dix heures, une voix me fit sursauter. Je me retournai brusquement.
- Salut, je te dérange ? demanda une jeune fille de mon âge. Elle était plutôt jolie, avait la peau mate, avec les cheveux noirs et bouclés, et les yeux d'un noir profond. Elle souriait. Je lui rendis son sourire chaleureux.
- Salut, non tu ne me dérange pas, pourquoi ?
Elle me tendit aussitôt la main, et je la lui serrai :
- Je suis Maya, et toi ?
- Elsa.
Elle s'assit à mes cotés, et je lui sourit. Je remarquait aussitôt sa broche verte et dorée.
- T'es de Serpentard ?
- Oui, et toi de Gryffondor, est-ce pour cela qu'on ne doit pas s'adresser la parole ?
Je fus déconcertée par sa remarque, mais cependant elle avait raison.
- Non, tu as raison, souris-je.
Soudain trois garçons et une autre fille débarquèrent, et me saluèrent. Je les saluait en retour, et remarquai qu'ils étaient tous de Serpentard. Maya me présenta et ils se présentèrent un à un. Il y avait Matt, Dean, Mina et Drake. Matt et Dean étaient bruns aux yeux verts comme moi, Drake avait les cheveux châtains et les yeux bleus et Mina avait de longs cheveux rouges et les yeux noisettes. Même avec ce que j'avais pu entendre du caractère des Serpentards, je les trouvait très amusants et décontractés. Il étaient très gentils et riaient souvent. J'avais remarqué que Mina restait pendue au bras de Dean et j'avais trouvé cela mignon. Drake et Mike faisaient beaucoup de blagues et j'avoue que les fou rires étaient courants dans le groupe. Ils n'avaient pas fait attention au fait que je soit d'une maison différente et j'aimais cela. Pas de différences. J'en avait marre d'être classée. Marre que l'on me dise quoi faire.
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Never Lands
FantasyJ'observais avec fascination le ciel nocturne de Londres, la lumière des lampadaires filtrant à travers mes rideaux bleus. Assise sur le bord de la fenêtre, les jambes fouettant l'air et, attirée par le vide sous mes pieds, j'attendais, j'écoutais...