10. C'est la fin de tout...

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// info importante à la fin//

Ses yeux finissent par s'illuminer au bout de quelques minutes.

- Tu es son lié, tu peux être en contacte mental avec elle...
- et...?
- et on peut donc lui parler et lui expliquer comment contrôler ses pouvoirs, on aura pas à la sortir de cette endroit et elle pourra finir la mission.
***************
Je ne sais toujours pas si c'est une bonne idée de la laissé entre les mains de cette homme mais on a pas vraiment d'autre choix. Le 4x4 s'arrête à l'entrée d'un chemin forestier. Nous sortons de la voiture et longeons le chemin en prenant garde de faire le moins de bruits possible. Arrivés devant le hangar nous nous cachons derrière une benne à ordure. Nous apercevons deux gardes à l'entrée. Trop risqué. On retourne dans la forêt et nous contournons le hangar. On doit trouver un autre moyen d'entrer. La porte arrière est verrouillée.
      - on peut forcé l'entrée ? Proposai-je
      - trop bruyant on va se faire repérer. On doit trouver autre chose.
Nous continuons de longer le bâtiment et nous trouvons une petite fenêtre entrouverte en hauteur. Mégane me fait la courte échelle et je me faufile à l'intérieur. Elle fini par me rejoindre et nous inspectons les lieux. Nous avions atterrit dans un couloir, heureusement pour nous, sans garde. Nous longeons le couloir et nous entendons des voix lointaine. Nous arrivons devant une porte entre-ouverte et nous entendons les voix plus clairement :
    "- allez lève toi !
    - attache là au mur on va jouer un peu."

PDV Jennifer

Le soumis, je l'ai surnommé comme ça parce qu'il fait tout ce que lui dit son chef, me força à me lever, il m'emmena contre le mur et attacha mes  poignets et mes chevilles à l'aide d'anneau en métal que je n'avais pas remarqué à mon arrivée. Cooper se rapprocha de moi et murmura tout près de mon oreille: " les règles du jeu sont simple, je lance les couteaux le plus proche possible de ton corps et toi tu ne bouge pas sinon tu meurs."

- j'ai l'air de pouvoir bougé ? répondis-je ironiquement pour ne pas montrer l'angoisse qui s'emparait de mon corps petit à petit.

Il ignora ma réponse et se dirigea vers la table aux couteaux. Ils observait les couteaux minutieusement comme s'il voulait prendre le plus tranchant.

  " Jen tu m'entend ? " je sursauta, personne ne m'appelait Jen à part Tyler. Je fouillait la pièce du regard mais ne le vit nul part.

   " Pas la peine de me chercher je ne suis pas dans la même pièce que toi. Dis moi juste si tu m'entend. " Comment voulait-il que je lui réponde et comment me parlait-il ?

" Par la pensée, je suis ton protecteur et je peux communiquer avec toi par la pensée."

Je me concentre pour lui répondre : " Dis-moi que tu es venu me sortir de là parce que je n'en peux plus."

    " Non désolé je suis venu te prévenir, tu as 20 ans aujourd'hui tes pouvoirs vont se développer mais ils risquent d'explosé si tu as trop d'émotions et s'il explose tous les agents de la filière et tes agresseurs vont être au courant..."

Oh la merde je n'y avais pas pensé mais comment je peux maîtriser mes pouvoirs ce type va me tirer des couteaux dessus et je ne suis pas sensé avoir des émotions forte.

    " Et je dois faire quoi je ne peux pas lui dire, ne me lance pas de couteaux dessus aujourd'hui c'est mon anniversaire mais demain vous pourrez vous faire plaisir."

  " Reste concentrée ce n'est pas le moment de faire des blagues à la con. "

      " Eh je te signal que c'est moi qui suis attaché à un mur et qui vais recevoir des couteaux en plein dans la gueule alors tu te calme j'essayais juste de me détendre mais toi tu me stress alors dis-moi ce que je dois faire et le reste tu le garde pour toi !

  " Maîtrise tes émotions, ferme tes yeux et pense que tu es dans un bain ou dans n'importe quel endroit relaxant, si tu préfère garder les yeux ouvert tu peux mais si tu vois arriver le couteau vers toi mais ne pense rien surtout pas de ralentir le couteau ou de le renvoyer dans le sens inverse parce que ça risque de vraiment se passer. "

- Tu est prête ? La voix de Cooper interrompu ma discussion avec Tyler.

- Je suis toujours prête quand il s'agit de me faire tirer des couteaux dessus. Dis-je ironiquement

Il empoigna un couteau plus ou moins gros. Je ferme les yeux et imagine la neige tombé ça me détend. je sens le couteaux frôler ma cuisse droite, j'ouvre mes yeux par reflex et je regarde ma cuisse, je suis un peu écorchée mais je peux survivre à ça, le problème c'est que je pensais que Cooper avait un bonne vise mais je n'en suis plus si sûr. Le couteau suivant se rapproche de moi à grande vitesse, il est à la hauteur de ma tête et si je ne fait rien il va m'arriver en plein dans le front. J'inspire un bon coup et pense que le couteau se loge à quelque centimètre de ma tête. Et ça marche, mais je ne pourrais pas faire ça avec tout les couteaux, ce serait trop voyant. J'imagine l'apprenti qui détache mes menottes et j'entend un petit clique. Mes poignet et mes chevilles sont libres mais je ne bouge pas.  Cooper qui n'a rien remarqué va chercher un autre couteau, il l'aiguise et lance. La scène se déroule au ralentit, je vois le couteau arrivé droit sur moi. Je me fige. Je suis paralysée.
    " Bouge ! " crie Tyler dans mes pensées.

Je fais un bond sur la droite et je m'applaventre par terre sans aucune délicatesse. Je me relève immédiatement et je vois Cooper me regardait terrifié et étonné. Heureusement que Tyler est là sinon je serais morte en ce moment.

Il sort son flingue et le pointe sur moi. Il s'approche lentement suivi du regard par le soumis. Quelques mètres seulement nous sépare et je ne peux pas atteindre son flingue. Il s'arrête. Je ne pourrais pas lui enlever son arme, c'est la fin, je ne reverrai plus jamais mon père, ni Ty, ni Mégane, ni Alison et ni ma petite sœur. Je sens une larme couler sur ma joue et l'essuie d'un revers de main. J'observe la pièce pour trouver un quelconque moyen de m'en sortir. Je fixe la porte, je ne pourrai jamais l'atteindre, je n'ai donc aucun moyen de m'en sortir. Soudain, la porte s'ouvrit en silence et, je vis cette personne dans l'entrebâillement de la porte, je saute de joie intérieurement, des larmes de joie coule maintenant sur mes joues, je suis sauvées...

ElectusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant