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       Pourquoi les contes commencent-ils toujours par un "il était une fois..." ? De toute manière ils finissent toujours par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", alors, à quoi bon ? S'ils se terminent tous ainsi. Et pourquoi les films, les comédies et livres se finissent-ils par un amour, une fin heureuse, glorieuse ? Tout fini toujours bien, ou alors même si la fin est un désastre, l'auteur se sent dans l'obligation de montrer un aspect positif au milieu de toute cette négativité, en tournant par exemple l'avantage à l'héros. Bon, je dois l'admettre ce n'est peut être pas le cas de toutes les histoires, mais je n'ai eu l'occasion de ne lire (ou voir) quasiment que ça. Pourtant il faut savoir que je suis une adepte de livres et de films. Ça m'entraîne dans un autre monde. Un monde auquel je n'appartiens pas, mais j'y entre comme un touriste dans un lieu sacré, une église. On est fasciné, mais sans pouvoir toucher les monuments. Tendre le bras vers le plafond, mais sans l'atteindre. Là c'est pareil, je ne peux que regarder avec les yeux. Pour moi les livres et les films sont des rêves qui appartiennent aux auteurs comme ceux des lecteurs, captivés et entraînés à travers les lignes et les pages, comme fascinés.

Tout de même, la lecture peut aider certaines personnes à se décider à faire ou déclarer des choses qu'ils n'auraient jamais osées. Ou à les en dissuader. À les en dégoûter. À leur faire peur. À les aider à surmonter leurs peurs. L'auteur peut faire ce qu'il veut de ces lignes vides, de ces pages blanches, donner l'angle qu'il souhaite, nous faire ressentir les sentiments voulus, comme nous faire pleurer ou nous faire éprouver la colère. Pour les meilleurs auteurs, ils peuvent nous faire nous perdre, nous donner envie de ne pas s'arrêter de lire, nous rendre accros en soi, nous faire regretter la fin qui ne se trouve peut-être pas à notre goût ou bien regretter qu'il n'y ait pas de suite, y penser toute la journée... Ça m'est arrivé je dois l'avouer, pas souvent mais assez pour que je puisse approuver ce point.

Je m'éloigne de mon point de départ. Au début, ma question était "pourquoi" ? À mes yeux, pourquoi peut répondre à tout.
Les gens croient tous aux histoires. Certains se disent que cela pourrait leur arriver. Même moi, étant petite, je l'espérais. Je souhaitais avoir un gardien, ou bien aussi à cinq ans je voulais avoir une licorne comme animal de compagnie. Arrivé à un certain stade, il y en a qui cesse d'y croire. Ils se disent que tout ceci n'est pas réel. Pour d'autres, cela ne renforce que plus leur croyances en le surnaturel. Mais bon, à chacun son avis ! Une fille de mon quartier pense qu'un jour elle pourra voir les morts et leur parler. La plupart des gens pensent qu'elle est folle. Mon oncle, toute sa vie à cru qu'il pourrait voyager dans le temps.

Le pire, enfin, je sous-entend ce dont je crois le moins, est l'amour. Ah, quel sujet prenant! Pourtant il n'existe pas. Dans le sens réel où il te fais devenir fou. Tu deviens fou car tu l'es. Je crois à l'amour entre amis, famille, ou même fille-garçon. Mais, pas avec moi. Tout le monde n'a pas une fin extraordinaire. En vérité, personne ne la. On se contente du bonheur que l'on a et on le déforme pour le rendre plus beau, en ajoutant notre imagination.

Notre histoire est déjà écrite, l'était bien avant que l'on naisse. À quoi bon vouloir la changer ? S'il est écrit que je ne trouverai pas l'amour, je ne trouverai pas. Telle est la vie.
Mon histoire se trouve déjà toute faite sur des montagnes de feuilles noircies. Je ne la vois connais encore qu'en partie, car je ne l'ai pas encore entièrement vécue. Beaucoup disent que l'on peut toujours tourner la page, et recommencer une page blanche pour effacer son passé. Je ne suis pas d'accord. On peut tourner la page, on peut contourner les obstacles, mais ce qui devait ou doit nous arriver, arrivera.

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Salut !
Voilà c'est un petit début, un chapitre O en soi. J'espère que vous allez aimer, bref au prochain chapitre !

Contr-adictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant