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- ... T'as quand même pas cru que je ne t'avais pas grillée mon ange ? C'est une insulte à mon image !
- Non mais ça doit être la fatigue, t'inquiète pas, c'est ton frère, cette idée me répugne, beuuurrrk 😒 et je sais la réputation qu'il a.
- Oh je ne m'en fais pas vraiment pour toi, je sais que tu n'es pas tellement positive dans ce genre de situation, mais fais gaffe quand même, il joue facilement avec les gens, et il les amadoue très vite, et même sur toi ça pourrait fonctionner. Ce n'est même pas l'idée que ce soit mon frère et ma meilleure amie, c'est que je sais que t'as pas la meilleure des vies alors si mon connard de frère pouvait ne pas empirer ça, cela m'arrangerait. Allez dégage de chez moi connasse. La séquence émotion c'est terminé.
- Haha à plus ma chériiie que j'aime.
Je sors de sa chambre, je commence à descendre les escaliers, j'entends derrière moi :
- Alors, on fantasme sur le frère de sa meilleure amie ?
- Non. Ne Crois pas trop en tes rêves Collin.
Il s'approche sans bruit, je sens son souffle chaud effleurer mon oreille lorsqu'il reprend :
- Je ne suis pas le connard que ma sœur prétend, Amy.
- Je dois y aller. Dis-je sans me retourner
Je rentre lentement chez moi. Les rues sont désertes. Il est 22 :00, une personne marche derrière moi, je fais ma petite technique du « je rattache mon lacet » pour la laisser passer et marcher la conscience tranquille, mais lorsque je m'arrête, la personne semble surprise, elle s'arrête aussi, puis comme ayant repris ses esprits, elle repart, en marchant plus vite, comme si elle ne voulait pas que je voie à quoi elle ressemble.  Je suis trop fatiguée pour penser à quoi que ce soit, je mets une nouvelle fois ça sur le dos de la paranoïa.    
J'ouvre la porte d'entrée. Et essaie de ne faire aucun bruit.
- Tu te fous de ma gueule Amy ? Tu étais où ?!
- Maman ça va, fais pas comme si tu en avais quelque chose à foutre de ce que je fais et quand je rentre.
-Amy tu changes de ton.
- Bonne nuit.
Je suis trop fatiguée pour me battre. Demain j'ai un test, et bien tant pis. Je n'ai pas besoin d'exceller partout, j'en ai marre, j'ai le droit à une vie sociale merde.

La mystérieuse agression.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant