La mystérieuse agression.

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Point de vue de Teresa
Je me réveille. Nous sommes lundi. Je devrais aller en cours, je n'en ai vraiment pas envie, tant pis, j'irai demain. Mes parents, enfin, si je peux les appeler comme ça, m'ont caché, durant toute mon enfance et mon adolescence que je venais d'ailleurs. J'aurais compris merde. J'avais le droit de le savoir. Si je ne l'avais pas découvert en fouillant je n'en ferais pas toute une histoire, mais avec un peu de chance, ils ne me l'auraient jamais dit. J'ai fait un message à ma mère lorsque je suis partie en lui expliquant que j'allais passer des vacances chez une amie, histoire de me reposer. Je ne lui ai pas dit pour l'adoption. Je n'en ai aucune envie. J'ai juste envie qu'ils voient que le dossier manque dans les classements, qu'ils s'inquiètent et qu'ils paniquent à l'idée que j'aie tout découvert.
J'avais éteint mon téléphone pendant quelques temps, histoire de ne pas être dérangée, mais au cas où il y aurait quelque chose d'important, je le rallume. J'espère qu'Amy, si elle a fait un saut à la maison, ne s'est pas inquiétée.
Loupé. J'ai un message de sa part. Elle écrit ça comme si c'était juste pour savoir mais je sais qu'elle a sûrement trouvé le dossier et qu'elle veut savoir où je suis allée me réfugier.
Moi : Je suis chez une amie qui habite à 30 minutes de chez nous, ne t'inquiète pas.

Les minutes passent. Normalement, elle me répond directement, mais là, rien ne vient. Elle a peut-être enfin décidé de suivre ses cours sans être sur son téléphone.
Quoi qu'il en soit, je devrais sans doute rentrer chez moi, je ne pourrai pas me cacher indéfiniment. Mais je n'irai pas en cours, c'est sûr.
Je prépare mes affaires, laisse un mot à mon amie qui dort encore et part.
Quand j'arrive chez moi, je monte directement dans ma chambre sans chercher à savoir si ma mère est là ou non. Je m'allonge, je m'endors.
Je me fais réveiller par le bruit d'une voiture, cela doit sûrement être Amy qui se manifeste enfin. Je descends pour voir ma sœur, mais la personne que je trouve à l'entrée n'est pas elle.